Salammbô

Après Vigny, d'autres écrivains commencent eux aussi à en rédiger et parmi les grands classiques de la littérature française on peut trouver de bons exemples de romans historiques comme le sont « Notre-Dame de Paris » (1831) de Victor Hugo ou « Salammbô » (1862) de Gustave Flaubert. Malgré toutes les critiques, le roman historique devient peu à peu un genre très à la mode, et interesse les lecteurs autant que les écrivains, surtout à notre époque. Mémoires d'Hadrien Ce roman, publié en

satisfaire le désir d’évasion, de sortir de soi-même. On peut le retrouver dans les récits historiques (Notre-Dame de Paris), les récits de voyage (España) ou les romans dont l’action se déroule dans des lieux et temps lointains (le Roman de la Momie, Salammbô). L’Égypte exerce une fascination particulière sur l’imaginaire romantique en raison de son statut de berceau de toute civilisation et de son obsession de l’immortalité. Le XIXe siècle est aussi un siècle où on voyage de plus en plus et de plus en

Madame Bovary recèle des aspects réalistes et des aspects romantiques comme l’œuvre de Flaubert qui oscille elle-même sans cesse de la grisaille à la couleur, de la terne réalité aux fastes de l’imagination. Il y a loin de l’_Éducation sentimentale_ à Salammbô, de Bouvard et Pécuchet à La Tentation de Saint-Antoine. Mais même lorsque Flaubert entend écrire sur un sujet trivial, il renonce au réalisme pur. Qu’il n’ait pas réussi à exorciser les vieux démons de son adolescence, c’est tant mieux ! Nous avons

sciences humaines 2005/1, n°277, p 71-88 SAMINADAYAR-PERRIN Corine : Imaginaire et représentation des entrées royales du XIXe siècle : Une sémiologie du pouvoir politique (éds.), Saint-Étienne, 2006 SEGINGER Gisèle : Le roman de la momie et Salammbô, deux romans archéologiques contre l’histoire, Bulletin d’association, Guillaume Budé 2005, V1 n°2, p135-151 SENNINGER CLAUDE –Marie, Théophile Gautier, une vie une œuvre, Paris Cedes 1994 Whyte Peter : Théophile Gautier et les stratégies du récit

il y renonce en raison d’une maladie nerveuse en 1844 Une vie solitaire à Croisset, mais il rencontre régulièrement Louise Colet (poétesse française) à Paris. 1849: voyage Orient, à son retour il commence à écrire Mme Bovary (parution 1857) Succès Salammbô en 1862, après cette publication plus de succès. Flaubert connait alors des soucis d’ordre financier et sa maladie nerveuse l’épuise. Il décède en mai 1880 d’une hémorragie cérébrale *hersenbloeding/beroerte l'oeuvre de Balzac, Madame Bovary.

qu’il aborde, depuis l’adultère d’une bourgeoise normande à l’histoire d’un échec (L’Education sentimentale), en passant par la contemplation d’un tableau de Bruegel ( La Tentation de Saint Antoine) ou une révolte d’esclaves mercenaires à Carthage (Salammbô). Même s’il semble utiliser une méthode scientifique parfois, il semble aussi aller plus loin, donner un autre but à son roman qui ne se cantonne pas au réalisme. Le cas de Pellerin qui ne se préoccupe pas du tout de la réalité pour peindre (« Eh 

Ainsi, pour écrire les vingt romans des Rougon-Macquart, Zola lit beaucoup d'ouvrages sur l'hérédité et d'autres sur la criminalité pour composer le personnage de Jacques Lantier dans La Bête humaine. Quant à Flaubert, à propos de ses recherches sur Salammbô, il écrit à un de ses amis • « Savez-vous maintenant combien je me suis ingurgité de volumes sur Carthage ? environ cent. » 3. Les écrivains se font l'écho de ce qui se passe dans le monde. a) L'une des sources des romans est le fait divers

l'exotisme (souvenir des lectures —Paul et Virginie— et des keepsakes vus au couvent) dont Clarín se moque également et qui fait partie de forme obsessive de la rêverie bovaryenne —ou flaubertienne— (nous n'avons qu'à lire la Correspondance de Flaubert ou Salammbô...). Pour cela, Clarín plante des orangers aux Asturies et fait même apparaître sur la tête du vénérable Regente de Vetusta, qui court et s'amuse comme un jeune fou dans les allées du parc des Vegallana, une couronne de fleurs d'oranger que ceux-ci

de Suez de Ferdinant de Lesseps vise en fait à détruire la distance de l’Orient et son exotisme pour en faire partie de «notre monde», mais ce sont surtout les oeuvres littéraires qui visent à ce rapprochement : «L’itinéraire» de Chateaubriand , «Salammbô» de Flaubert, «Le voyage en Orient» de Lamartine. Pour ces génies littéraires l’Orient apparait comme le territoire où ils projettent leur intériorité. Il permet une certaine évasion qui finira par présenter certaines limites. C)La quête de

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