Salluste

traverse tout le théâtre, est masquée par d’immenses rideaux qui tombent du haut en bas de la cloison vitrée. Une table, un fauteuil, et ce qu’il faut pour écrire. Don Salluste entre par la petite porte de gauche, suivi de Ruy Blas et de Gudiel, qui porte une cassette et divers paquets qu’on dirait disposés pour un voyage. Don Salluste est vêtu de velours noir, costume de cour du temps de Charles II. La toison d’or au cou. Par-dessus l’habillement noir, un riche manteau de velours vert clair, brodé

royale. Un grand d’Espagne, Don Salluste de Bazan qui dès le début de la pièce, médite une vengeance contre la reine. La reine est d’origine allemande et elle est venue en Espagne avec toute une petite cour de ravissante et gracieuses suivantes. Or Don Salluste a eu une relation avec une suivante et lui a fait un enfant. La reine demande que ce dernier se marie avec cette servante qui refuse. La reine le condamne a l’exile. Ce qui l’entraine à vouloir se venger. Don Salluste a un cousin qui est un vrai

clientèle très contraignante. D’autre part, une confiance importe est donné à l’esclave, presque nécessaire, citation ILS 1795 : « au génie de Coetus, ancien esclave d’Hérode, gouteur du divin auguste, de même par la suite, vilicus des jardins de Salluste etc… » Être le goûteur d’Auguste, est une fonction importante, l’esclave Coetus devait côtoyer au quotidien l’empereur, il était une défense importante contre toute tentative d’empoisonnement. Ce même esclave a appartenu également à Hérodote, nous

ou d’un drame romantique, on connaît la mort imminente d’un ou plusieurs personnages. Cette fatalité est bien présente dans Ruy Blas, avec la mort de Don Guritan, Don Salluste et enfin le suicide du héros. Il en est aussi de même pour le désespoir et la souffrance des personnages : dans Ruy Blas, à la scène 3 de l’acte V, Don Salluste confronte la Reine à un terrible dilemme : soit elle quitte le trône et part avec Ruy Blas dans le déshonneur, soit elle reste, mais se fait aussi dans ce cas déshonorer

frappante à la fin du dix-septième siècle. Ainsi, si l’auteur avait réussi à exécuter cette partie de sa pensée, ce qu’il est loin de supposer, dans le drame qu’on va lire, la première moitié de la noblesse espagnole à cette époque se résumerait en don Salluste, et la seconde moitié en don César. Tous deux cousins, comme il convient. Ici, comme partout, en esquissant ce croquis de la noblesse castillane vers 1695, nous réservons, bien entendu, les rares et vénérables exceptions. - Poursuivons. En examinant

frappante à la fin du dix-septième siècle. Ainsi, si l'auteur avait réussi à exécuter cette partie de sa pensée, ce qu'il est loin de supposer, dans le drame qu'on va lire, la première moitié de la noblesse espagnole à cette époque se résumerait en don Salluste, et la seconde moitié en don César. Tous deux cousins, comme il convient. Ici, comme partout, en esquissant ce croquis de la noblesse castillane vers 1695, nous réservons, bien entendu, les rares et vénérables exceptions. – poursuivons. En examinant

XVII, vers 1695: noblesse castillane. Au début de la pièce, pourquoi don Salluste est-il hors de lui? → La reine dona Sol lui ordonne d'épouser une de ses suivantes qu'il a séduite et mise enceinte. Il refuse, elle l'exile. Que décide-t-il de faire pour se venger? → Il fait passer Ruy Blas, amoureux de la reine, pour un noble et lui ordonne de la charmer. Les deux amoureux se font avoir et don Salluste menace de tout révéler au roi. Quelles sont les différentes fonctions d'une

de culpabilité tandis que la reine un brin orgueilleuse manifeste dans cette scène ses sentiments vis-à-vis du personnage éponyme. Ruy Blas est très mal à l’aise surtout après s’être révélé contre la société qui l’opprime en tuant son maître, Don Salluste. Il exprime son trouble par l’interjection « oh ». C’est un personnage qui se montre à la reine d’une « voie grave et basse » en adoptant face à elle une situation d’imploration. Avant même de passer à l’aveu, clairement énoncé par l'expression «

scène et la règle des bienséances (l’assassinat de Don Salluste se fait en coulisse). En outre, ce drame ainsi que Hernani, de Victor Hugo aussi, se déroule en cinq actes, comme les tragédies. Comme Molière, les drames romantiques mettent en scène des types : le jeune premier sauve une jeune fille malheureuse des griffes d’un méchant (sauveur-victime-méchant).Dans Ruy Blas, le personnage éponyme est le sauveur, la reine est la victime, et Don Salluste est le méchant. De plus comme les tragédies, les fins

Molière, acte I scène 2, Sganarelle expose son point de vue sur l’infédilité à son maitre Dom Juan en lui expliquant qu’il n’approuve pas son point de vue. Ou encore dans Ruy Blas, ce personnage eponyme est le valet de Don Salluste, pourtant ils ont échangé leurs rôles et Don Salluste reprends le pouvoir en disant qu’il est plus intelligent, pourtant dans son discours il n’arrive pas à convaincre Ruy Blas. Plus la scène avance plus l’opposition entre les 2 personnages est grande. Ces confrontations