Salon d'automne de 1905

tradition ornementale au décor abstrait Dès ses débuts, le style Art déco rencontre un grand succès, mais il reste le fait de créateurs isolés : ceux-ci se méfient des théories et ne publient ni manifeste ni programme. En 1910, à l'occasion du Salon d'automne et de la présentation des réalisations du Deutscher Werkbund (Ateliers allemands), les artistes français prennent conscience de la nécessité d'un renouveau stylistique, dont le précurseur sera un grand couturier : Paul Poiret, ébloui, lors d'un

Sources d’Archives Archives du Louvre, Paris. Série X : Salons. Archives nationales, Paris. AF IV 1050 : Rapport du ministre de l’intérieur, instruction publique, science et arts, an VIII-1814. Archives nationales, Paris. C981/982 : Budget de 1850. Archives nationales, Paris. F21 495A : Papiers de Charles Blanc. Archives nationales, Paris. F21 496 : Administration générale, 1815-73. Archives nationales, Paris. F21 534/535 : Salons ou expositions des artistes vivants, an II-1879. Archives

mettez du vermillon». Centre Culturel Colombier - Le Petit Musée Histoire de la couleur Pure Mouvement Fauve 1905 / 07 Henri Matisse (1869-1954) «Mouvement» sans chef ni programme, le fauvisme est avant tout un groupe de peintres réunis par les critiques sous une étiquette qu’eux-mêmes n’ont jamais acceptée. Matisse a raconté cette naissance incertaine: «Nous exposions au Salon d’automne ; Derain, Manguin, Marquet, Puy et quelques autres étaient accrochés ensemble dans l’une des grandes galeries

déconstruisent l’apparence humaine par le jeu d’une géométrie fracturée. Nu descendant l’escalier  M. Duchamp 1912 Mademoiselle Pogagny Brancusi 1913 La Danse, Matisse 1909 « Panneau décoratif », selon le titre du catalogue du Salon d’automne de 1910 où la deuxième version de l’œuvre fut présentée, la Danse n’en est pas moins l’expression magistrale d’une ronde par des formes simplifiées et des rapports de couleurs. « Mon premier et principal élément de construction était le rythme »

Vollard ou des collectionneurs tels que Gustave Fayet sont alors les fervents révélateurs de ces avant-garde. Fayet rassemble près de soixante-dix œuvres de Gauguin et les prêtera pour les premières rétrospectives à Weimar d'abord, puis à Paris au Salon d'automne en 1906. II. LA PEINTURE DE LA BELLE ÉPOQUE Les impressionnistes avaient ouvert la voie en 1874 en étudiant la variation des couleurs en fonction de la lumière. Auguste Renoir et Claude Monet continuent à travailler de cette façon à la Belle

notamment ses toiles "intimité" et "La partie de croquet "). Dans le début des années 1900, Bonnard voyage beaucoup à l'étranger. D'abord à Venise et à Milan en 1899, avec Roussel et Vuillard, puis en Espagne en 1901, Séville, Grenade, Tolède, Madrid. En 1905 et 1906, il entreprend une croisière en Belgique et en Hollande. Bonnard semble trouver sa voie dans un retour à un certain impressionnisme, introduisant le mystère dans l'apparence visible. Il représente de nombreux nus, tous de Martha auxquels il

quelque sorte trop fort pour ne pas abuser du pouvoir. Il transforme tout ce qu’il veut en poésie. Le monstre sacré se présente lui-même en rendant un vibrant hommage à sa mère dans l’ouverture des feuilles d’automne Ainsi il se présente lui-même comme un « monstre sacré » Les feuilles d’automne (1831) « Ce siècle avait deux ans … » Ce siècle avait deux ans ! […] Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix […] Ô l’amour d’une mère ! Amour que nul n’oublie ! Pain merveilleux

dans ses tableaux, abandonne donc le dégradé de couleurs pour des contrastes plus marqués. Manet et ses amis, par cette nouvelle manière d'envisager les couleurs, sont considérés comme scandaleux. Leurs œuvres vont jusqu'à être retirées, en 1873 du Salon Officiel, les artistes étant accusés de ne pas respecter les préceptes de leurs aines. Cet épisode amorce la déferlante de nouveaux courants artistiques, a commencer par l'impressionisme, et une longue querelle entre artistes et critiques. Des théories

forces . Ils en avaient les moyens, car ils régnaient sur l'Académie des Beaux-arts, à l'Institut, au Salon, longtemps lieu de passage obligé pour exposer, se faire connaître et obtenir des commandes de l'État. « Contrôlez l'instruction, vous contrôlerez le style », disait le peintre académique Gérôme. Le second Empire assimila d'abord le naturalisme de Millet (honoré cependant d'une médaille au Salon de 1864) ou, plus encore, de Courbet au socialisme : Courbet passait à leurs yeux pour le peintre du

d’exposition Kandinsky in München : Begegnungen und Wandlungen, 1896-1914, Städliche Galerie im Lenbahchaus München, 18 août-17 octobre 1982, Prestel Verlag, Munich, 1982. [article de Langner] Figures du moderne. L’expressionnisme en Allemagne 1905-1914, cat. exp. Paris, MAMVP, 1992, éditions Paris-Musées, Paris, 1992. Paris-Berlin. Rapports et contraste France-Allemagne, 1900-1933, cat. exp. Centre Georges Pompidou, 1978, Éditions du Centre Georges Pompidou, Paris, 1978. Aux origines