Salut De Mallarmé

correspondances entrainent une plénitude de l’existence puisqu’elle réalisent la fusion de l’expérience sensuelle et de l’expérience spirituelle. • La théorie baudelairienne des correspondances influencera de manière décisive la poésie (Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) • Cette théorie influence également la peinture (voir le poème « Les Phares », où Baudelaire transpose en images poétiques l’émotion que les tableaux lui procurent) • Et Baudelaire, en tant que critique musicale, évoque aussi ce pouvoir

prédilection pour les poètes. Cette anthologie propose plusieurs poèmes illustrant ce thème : « Parfum exotique » de Baudelaire, « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage » de Joachim Du Bellay,  « Au seul souci de voyager … » de Stéphane Mallarme, «  Le beau voyage » de Henry Bataille, «  Espagne » de Gérard de Nerval, « L'Amérique » d' André Chénier, « Le voyage » de Jean-Pierre Claris de Florian.Chacun de ces poèmes, de façon différente, évoque le voyage. Baudelaire nous fait partager

fontaine et ruisseau  Portent en livrée jolie  Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;  Chacun s'habille de nouveau:  Le temps a laissé son manteau. Alphonse de Lamartine (1790 – 1869) Rêves d'automne Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !  Feuillages jaunissants sur les gazons épars !  Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature  Convient à la douleur et plaît à mes regards !  Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,  J’aime à revoir encore, pour la dernière fois,  Ce

Lecteur actif - Le lecteur fait naître le sens *pour Mallarmé : il y a le lecteur passif et le lecteur actif qui est capable de faire naître le sens. Poésies : le lecteur doit prendre en compte la mobilité de façon à s'ouvrir au sens. Le poème est un objet verbal " deviné comme une énigme, presque refait pour soi" et "Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clé." Mallarmé cf premier poème "salut": " Nous navigons ô mes divers / amis, moi déjà sur la poupe / Vous l'avant fastueux

Fleurs du mal » Salut Rien, cette écume, vierge vers À ne désigner que la coupe; Telle loin se noie une troupe De sirènes mainte à l’envers. Nous naviguons, ô mes divers Amis, moi déjà sur la poupe Vous l’avant fastueux qui coupe Le flot de foudres et d’hivers; Une ivresse belle m’engage Sans craindre même son tangage De porter debout ce salut Solitude, récif, étoile À n’importe ce qui valut Le blanc souci de notre toile. Stéphane Mallarmé Les coquillages Chaque

la métrique. →Les vers doivent être magiques, utiliser l’alchimie. Il veut arriver à l'absolu: retrouver les associations pour aller au-delà des apparences. La poésie de Rimbaud est moins musicale que celle de Verlaine et moins pure que celle de Mallarmé. Il dépasse ensuite l'expérience du “voyant” dans “Illuminations”, un recueil de poèmes en prose (pour éviter la rigidité du ver) et de deux poème en vers libre, dont la féerie lexicale et rythmique et les visions imaginaires et hallucinatoires marque

se trouve au début. Petit à petit donc, le chat devient femme. II Le sonnet enivrant : une ascension vers l'idéal. A/ L’espace du poème : le poème comme « lieu » Voir Mallarmé sur cette conception du poème comme lieu et la célèbre phrase « rien n’a eu lieu que le lieu » (http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/mallarme/mallarme15.html ) Voir comment se construit la relation érotique dans le sonnet : la distribution des pronoms personnels et possessifs appartenant d’une part au poète et d’autre

ANTHOLOGIE LA SOLITUDE SOMMAIRE : 1/ La solitude au 19 eme siecle CHARLES BAUDELAIRE : a une heure du matin alfred de musset : rappelle toi stephane mallarme : salut paul verlaine : voeu 2/ LA solitudeAU 20 EME SIECLE GUILLAUME APOLLINAIRE : a la santé esther granek : absences Guillaume apollinaire : clothlide ANTOINE DE NERVEZE ( 1570-1622) aristocrate francais travailla au service de henry 2 de bourbon et henri 4 de france en tant que secrétaire. Aussi apellait « 

Faltenin est un des poèmes les plus hermétiques d’Alcools (on avait déjà Arlequin/Hermès Trismegiste dans « Crépuscule »). Ce poème, publié pour la première fois le 15 novembre 1907 dans le revue la Phalange, dont le directeur est un admirateur de Mallarmé, est empreint de mallarméisme, mais, tel une « sphingerie », il fait aussi référence à des figures mythologiques, dont notamment les « Sirènes », trois oiseaux à tête de femme qui se trouvaient dans le détroit de Messine en Sicile (cf. « Vendémiaire »)

tes pas ? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives, Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint, N'as-tu vu comme ici que douleurs et misères ? Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ? T'ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ? Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour Si son œil ne doit pas contempler ton retour, Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, Dans l'espace infini poursuivant ton chemin, Du moins