Le lecteur actif
- Le lecteur fait naître le sens
*pour Mallarmé : il y a le lecteur passif et le lecteur actif qui est capable de faire naître le sens.
Poésies : le lecteur doit prendre en compte la mobilité de façon à s'ouvrir au sens. Le poème est un objet verbal " deviné comme une énigme, presque refait pour soi" et "Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clé." Mallarmé cf premier poème "salut": " Nous navigons ô mes divers / amis, moi déjà sur la poupe / Vous l'avant fastueux qui coupe / Le flot de foudres et d'hivers"
*« Le roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur » Stendhal, Vie de Henry Brulard. * interp : cf. Si par une nuit d'hiver un voyageur, Calvino : dès le début du roman discrét parodique, la forme apparaît comme la métaph de tt roman , défini comme système de signes lacunaires. Les commentaires, le choix du pst puis le remplacement de la 3ep par les 2premières obligent le lecteur comme l'homme au pardessus à voir ds les éléments du récit des indices à interp : " tout émerge d'un voile d'obscurité et de brouillard".
- au lecteur de conclure
* Terminer le raisonnement : Montesquieu, L'Esprit des lois : " chaque année, pendant quatre mois, toute hostilité cessait entre les tribus arabes : le moindre tble eût été une impiété" (816) éloge de la religion
*combler le raisonnement : " un tissu d'espaces blanc, d'interstices à remplir " Lector in Fabula Les blancs font jeu selon Iser. L'oeuvre contient des " places vides" qu'il appartient au lecteur de remplir (Leerstellen).
* quelles étaient les intentions de l'auteur ? : « bien lire, c'est chercher à savoir ce qu'une oeuvre veut ; c'est-à-dire et ce que l'auteur a voulu et ce qu'il ne savait pas qu'il voulait ; c'est aller des intentions connues aux effets correspondants » Mourot Jean, « Stylistique des intentions et stylistique des effets » dans Cahiers de l'Association internationale des Etudes françaises