Satire De Céliméne

autres. Dans la scène 1, acte II, vers 475 et suivants il se moque d’un certain nombre de mondains dans leurs comportements. Il brocarde les autres, c’est à dire que c’est lui aussi qui déclenche le rire. Mais Alceste devient lui aussi objet de satire : Philinte, scène d’exposition, « Je vous dirai tout franc que cette maladie partout où vous allez donne la comédie ». Cela donne raison à René Bray, car la comédie doit donner au spectateur un joie. Lorsque Philinte dit cela, alors il montre que

qu'il ne perd pas; L'autre, pour se purger de sa magnificence, Dit qu'elle gagne au jeu l'argent qu'elle dépense, Et le mari benêt, sans songer à quel jeu, Sur les gains qu'elle fait rend des grâces à Dieu. Enfin, ce sont partout des sujets de satire, Et, comme spectateur, ne puis-je pas en rire? Puis-je pas de nos sots... CHRYSALDE Oui; mais qui rit d'autrui Doit craindre qu'en revanche on rie aussi de lui. TEXTE B. Molière, Dom Juan (1665) Gusman et Sganarelle, deux valets, discutent

n'a-t-elle pas de voir déjà dans sa chambre le cavalier ou le magistrat ! [...] ». On retrouve dans ce passage les termes de la psychologie avec « goût », « complaisance » qui caractérisent la femme bourgeoise visée, la langue des carrossiers et de la satire qui émane de l'auteur amusé. On pourrait aussi voir dans les corrections de l'oeuvre de chaque édition, une attention passionnée à la propriétés des termes que l'auteur s'impose. Pour captiver son lectorat, La Bruyère nous étonne avec l'utilisation

Molière. Où s’arrête donc la liberté du metteur en scène). + mise en scène 2 + dénonce l’imposibilité ds laquelle se trouve le valet 2 dire ce qu’il pense : sa condition 2 valet le contraint au silence. Farce 2 maître Patelin, anonyme, M.A ( SATIRE 2 la justice. Pierre Patelin, avocat, parvient à voler à 1 marchand 2 draps et à faire acquitter 1 berger malhonnête sans être inquiété par le juge qui se laisse berner par ses habiles paroles. ) Tartuffe, Molière (Dénonce des Faux dévots : attitude

collections avec un soin tout paternel.. II SAINT-PAUL La barque et les rameurs de Désiré. - Les premiers temps de la colonie. - La Possession. - Marché en plein vent. - Les oiseaux indigènes. - Ma case. -Pleïade de poëtes. - Célimène. - Le docteur indou Ganacapoulé. - Le père Ponphily. - Le Bernica. - Blafatte. - Aurère. Au commencement du mois d'avril, je dis adieu à Saint-Denis pour me rendre à Saint-Paul, l'ancienne capitale de file. Le batelier mulâtre Désiré m'offrit

Gargantua, mais le rire est-il aussi le propre du spectateur de pièces de théâtre, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une comédie? Que se cache-t-il derrière cette manifestation physique: gaieté, moquerie, cruauté ? Alceste répliquait sur un ton sans appel à Célimène qui amusait sa petite cour par les portraits cruels qu’elle dressait : « les rieurs sont pour vous, Madame, c’est tout dire ». Le célèbre Misanthrope de Molière ne dénonce-t-il pas le rire mal employé? Sujet : Ainsi, nous pouvons nous demander

trop de résonances tragiques quand viendra la souffrance profonde de l'amoureux humilié. 2. Les portraits satiriques des maris bernés et contents. Croquis spirituels de la vie mondaine, qui plus développés pourraient faire penser au Boileau de la Satire X ou aux Caractères de La Bruyère. On distingue : a) – le mari qui travaille pour les amants de sa femme. b) – le mari bête , content des cadeaux que l’on fait à sa femme. c) – le mari furieux  mais dont l’agitation est vaine. d) – le mari complaisant

Misanthrope. On retrouvera cette idée chez d’autres auteurs contemporains mais avec d’autres genres : Les Caractères de La Bruyère, Les Fables de La Fontaine, et l’écriture satirique de Boileau. Tableau de la société du XVIIème 1. La Cour, avec Célimène et ses habitués du salon, les marquis, les vaniteux, les grands seigneurs comme Don Juan, Dorante, dans le Bourgeois Gentilhomme. 2. La Bourgeoisie parisienne, le cadre le plus souvent utilisé avec les marchands comme Monsieur Jourdain, les grands

valeurs et les sentiments ne s’éprouveront jamais dans la réalité. Un tel théâtre tendrait alors vers un ésotérisme qui l’éloignerait du public. En témoigne la conception extrême du devoir défendu par Corneille dans le Cid : Rodrigue tue le père de Célimène parce que ce dernier a giflé son père à lui. Ainsi le devoir de défendre l’honneur d’un père a fait d’une gifle un assassinat. Dans un autre registre dans Caligula, Camus met en scène Caligula, un personnage tyrannique qui multiplie les violences

représentant au théâtre. I. L’art de la comédie 1) Comédie et attaque ad hominem La satire ad hominem (c’est-à-dire l’attaque de personnes particulières aisément reconnaissables sous les traits d’un personnage) est dans les milieux mondains de ce temps considérée comme une entorse aux bons procédés, à la sociabilité qui fonde la « galanterie » et l’art de la conversation (sera ainsi caricaturée par le salon de Célimène dans Le Misanthrope). La Critique de L’Ecole des femmes a ainsi été mise en cause