Satire X Boileau Femmes

à la littérature du 18è d'être écartelée entre son ambition de parler pour l'humanité tout entière et sa tentation, régler les comptes des gens de lettres susceptibles. Il ne faut donc pas oublier que les moeurs littéraires féroces qu'on connues Boileau et Racine se développent jusqu'à la Révolution. Les innovations apportées par Diderot à l'imprimerie les rélègueront ensuite au second plan, car les livres rencontreront un public plus vaste. On trouve un écho de ses querelles chez Rousseau bien sûr

érige en valeurs la simplicité, l’équilibre, le respect des règles imitées de l’Antiquité. La tragédie (CORNEILLE, RACINE) se fixe des règles strictes ; MOLIÈRE critique les artifices des précieux au nom du naturel ; LA FONTAINE (Fables, 1668-93), BOILEAU (Art Poétique, 1674), LA BRUYÈRE (Les Caractères, 1688), s’inspirent d’auteurs grecs et latins. Des polémiques opposent MOLIÈRE aux dévots (Tartuffe, 1664 - 1667), PASCAL aux jésuites (Les provinciales, 1656), ou divisent les écrivains (Querelle des

ordre social favorable aux classes populaires (comme au Club de la Révolution, animé par Louise Michel6). Durant ce court laps de temps (deux mois), les évolutions sociales et politiques, le droit du travail, la liberté de la presse, la place des femmes et la solidarité connaissent des avancées spectaculaires sous la forme de démocratie directe. L'arrestation de Louise Michel le 24 mai 1871 Cadavres de communards (photographie attribuée à Eugène Disderi). La fin des espoirs populaires

D. Isole la situation initiale de l’action ainsi que son issue car cette dernière détermine souvent le genre auquel appartient la pièce. E. Au xviie siècle, en France, époque à laquelle triomphe le classicisme, les théoriciens du théâtre comme Boileau, dans son Art poétique, préconisaient de respecter la « règle des trois unités » (énoncée par Aristote dans l’Antiquité) pour favoriser l’illusion réaliste. Ces trois unités sont : ▪ l’unité de temps : l’action se passe en 24h maximum ▪

Scève, auteur d'un cycle amoureux plaintif, Délie, objet de plus haute vertu (1544), en est le chef de file. ses côtés, Louise Labé, auteur d'élégies et de sonnets (voir Sonnets et élégies), se prononce en faveur d'une plus grande indépendance des femmes et revendique pour elles l'accès à l'éducation. La Pléiade: Avec le manifeste poétique intitulé Défense et Illustration de la langue française (1549), de Joachim Du Bellay, le groupe de la Pléiade pose les fondements de la poésie moderne en affirmant

Scève, auteur d'un cycle amoureux plaintif, Délie, objet de plus haute vertu (1544), en est le chef de file. ses côtés, Louise Labé, auteur d'élégies et de sonnets (voir Sonnets et élégies), se prononce en faveur d'une plus grande indépendance des femmes et revendique pour elles l'accès à l'éducation. La Pléiade: Avec le manifeste poétique intitulé Défense et Illustration de la langue française (1549), de Joachim Du Bellay, le groupe de la Pléiade pose les fondements de la poésie moderne en affirmant

Elaboration of the Classical Ideal Malherbe The classical doctrine Language The language of classicism Principles and rules Honnêteté The Rise of Rationalism Jesuits and Jansenists The new science The libertins Descartes Pascal Literature Poetry Boileau La Fontaine Fiction The pastoral novel The heroic novel The roman d’analyse The roman réaliste The philosophical novel The conte de fée First-person narrators Fictitious memoirs Theatre The theatres The players The staging of plays Audiences Tragicomedy

en place sous Louis XIV pour accroitre les prestiges de la monarchie et en faire les louanges. L'idée des «belles lettres» de l'académie française vient valoriser les grands genres classiques théorisés dans la Poétique d'Aristote de l'antiquité. (Boileau fait la synthèse de ces théories classiques dans l'Art Poétique) : ils en font un argument d'autorité. Les genres prestigieux sont ainsi valorisés : l'épopée ; dramatique : la tragédie, puis la comédie. Le roman reste un genre sans légitimité : il

1PRESSE, subst. fém. 2PRESSE-, élém. de compos. 3presse-artère. subst. (dans l'article PRESSE-, élém. de compos.) 4presse-étoupe. subst. (dans l'article PRESSE-, élém. de compos.) 5presse-flan. subst. (dans l'article PRESSE-, élém. de compos.) 6 à 7presse-fruits, presse-agrumes. subst. (dans l'article PRESSE-, élém. de compos.) 8presse-garniture. subst. (dans l'article PRESSE-, élém. de compos.) 9presse-nouilles. subst. (dans l'article PRESSE-, élém. de compos.) 10presse-purée

récalcitrante ! Elle ne voit dans cet effort de langage contrôlé par la grammaire qu’une affectation, une complication sans raison d’être. Mais, à tout prendre, vaut-il mieux le jargon populaire d’une servante illettrée ou le jargon précieux des Femmes savantes ? On est en droit de se le demander, surtout si on songe à ce portrait de précieux qu’on lit de la même époque sous la plume de La Bruyère. Le français, au terme d’un long chemin de construction, reste une langue en perpétuelle évolution