Satisfaction

désir est-il seulement créateur d’illusions ? • Pourquoi l’homme désire-t-il être reconnu par autrui ?  L'homme apparaît dans le passage du besoin au désir. En se posant comme Sujet, l'homme se pose comme celui qui ne se résigne jamais à la satisfaction des besoins.  Il semble bien que le désir soit incompatible avec le bonheur. Celui qui amasse ne peut s'empêcher d'être inquiet car il sent bien qu'il n'a rien de ce qu'il désire et que seul l'infini pourrait combler son désir.  Si le désir

sujet sont : - Accomplir Qu’est-ce que veut dire « accomplir » ? Réaliser, satisfaire. * Tous  « Tous » signifie « sans exception ». * Désirs Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait être source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance, d’un sentiment de manque ou de privation. Cet objet peut être matériel ou non. * Règle Formule indiquant ou prescrivant la conduite à suivre, ou l’action à effectuer dans une situation ou un domaine

d'éterniser des instants de bonheur, en évitant le sentiment du regret, lié à la disparition d'un bonheur passé. Le bonheur quant à lui, est une addition de deux mots, bon et heur, signifiant bonne chance. On entend par ce terme un sentiment de satisfaction complète et de plénitude. Cependant, il est important de ne pas mélanger bonheur et plaisir, et bonheur et joie. Epicure disait, dans sa Lettre à Ménécée, que le but ultime de la vie de l'homme était la recherche du bonheur, de cet état d'être

Le désir est-il un besoin artificiel ? A la différence du besoin, le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine être source de satisfaction. Le besoin c’est l’état dans lequel se trouve un organisme lorsqu’il est privé de ce qui est nécessaire à son bon fonctionnement, par exemple la soif, la faim etc…Dans le langage courant nous avons également tendance à confondre ces deux termes avec la volonté, qui constitue le pouvoir de se donner en conscience un but. Ces trois termes pourtant bien

souffrance, alors celle ci devient contingente. La souffrance n'est pas un lien nécessaire, mais accidentel. Le désir étant premier, il est la marque même de l'humain. Désirer n'est pas nécessairement souffrir, puisque il y a un sentiment de satisfaction, de jouissance, dans le fait même de désirer. Le désir est avant tout synonyme de plaisir, en d'autre terme, l'accès à l'accomplissement du plaisir est un plaisir lui même. “Malheur à qui n'a plus rien à désirer !” dit Rousseau. En effet, la vie

selon Rousseau l’absence de désir amènerait au malheur. Mais y-a-t-il de bons désirs ? D’un côté il peut sembler qu’il existe de bons désirs car le principe même du désir est de ressentir une tentation pour quelque chose que l’on sait source de satisfaction pour soi. D’un autre côté, le désir que l’on juge bénéfique pour soi peut aller à l’encontre de nos semblables, mais aussi aller à l’encontre de la morale, du fait qu’il ne permet pas l’accès au bien. Dès lors, ces deux propositions nos permettent

accompagné par l'envie de le faire disparaître, répondre a ses besoins est indispensables a la survie de l'homme comme se nourrir, respirer, se reproduire. Le désir lui est plutôt la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être source de satisfaction. L'homme est donc mener par ses besoins et désir auxquels il tente de satisfaire. L'animal lui est souvent réduit a un être qui n'a que des besoins, alors que l'homme avec le désir recherche d'autres choses a part ce dont il a biologiquement besoin

Voltaire dans son oeuvre Le Mondain fait dépendre son bonheur du luxe, du plaisir matériel et du superflu. Si l’un de nos désirs les plus grand est celui d’être heureux, nous avons tendance à penser que le bonheur consiste à la satisfaction de nos désirs. Pourtant cela ne nous conduit-il pas à vouloir satisfaire sans cesse de nouveaux désirs et à nous éloigner du bonheur ? Le désir ne serait pas finalement l’obstacle le plus essentiel au bonheur ? Blaise Pascal,lui, fait dépendre son bonheur de

Le bonheur On entend par bonheur un état durable de complète plénitude, un état durable de complète satisfaction de nos désirs et de pleine réalisation de nos potentialités. Le bonheur, c’est l’harmonie avec soi-même et avec le monde. Le bonheur semble être le bien suprême auquel aspire l’ensemble des hommes, comme l’écrit Aristote dans l’Éthique à Nicomaque, « le bonheur nous le cherchons toujours pour lui-même et jamais pour une autre raison, c’est ce qui parfois seul rend la vie souhaitable

les notions de bien et de mal. L'utilité est ce qui permet d'évaluer la valeur d'une action. Ce qui est bon accroît notre bonheur. Or, le bonheur est une affaire strictement individuelle. C’est ce que tous recherchent, cet état de complétude, de satisfaction complète, dans lequel rien ne nous manque. Ici on se pose un problème conceptuel: est ce que la quête du bonheur peut elle relever du politique? (ce qui concerne la vie collective)