Saute-mouton

que vous n’avez de toutes façons pas. De plus, je vous trouve bien hautain pour un avocat de pacotille. Je trouve ça bien comique de traiter un berger comme un moins que rien en lui disant par exemple : «  Ai-je vécu jusque-là pour qu’un berger, un mouton en habits, un paillard rustaud se moque de moi ? » Alors, avec tout le respect que je vois doit, vous faisiez pareil quelques heures avant. Je vous trouvais tout à fait ridicule. Je vous prie d’agréer, Monsieur Pathelin, mes salutation l distinguées

brodées ou les lampes en peau de chèvre aux formes sinueuses et peintes au henné a ravivé l’artisanat du cuir. Avant de devenir ce cuir souple et imputrescible qui habille poufs, sacs brodés ou babouches, la peau subit mille tourments. Les peaux de mouton, de chèvre ou de vache sont débarrasées de leurs poils et de tout élément organique par trempage dans l’eau, avant de macérer près de trois semaines dans les bains de chaux. Rincées, elles sont ensuite piétinées par des ouvriers dans de l’eau mêlée

 faire  !     AGNELET.  -­‐  Bée.     PATHELIN.  -­‐  Ah,  tu  te  paies  ma  tête  !  Grand  Dieu  !  ]e  n'aurai  donc  tant  vécu  que  pour  voir  un  berger,  un   bouseux,  un  mouton  habillé,  me  tourner  en  ridicule  !     AGNELET.  -­‐  Bée.     PATHELIN.  -­‐  Je  n’en  tirerai  pas  une  parole  ?  Si  tu  le  fais  pour  t'amuser  dis-­‐le,  ne  me  force  pas

« Je suis comme Dante, je viens d’une bergerie de Saint Jean. » Dans la Divine Comédie « le paradis », Chant XVI. Cacciagniola : « Dites moi donc, ô mon premier père si cher Quels furent vos ancêtres, et quels furent Les années pendant lesquelles s’écoula votre enfance. Parlez moi de la Bergerie de Saint Jean : Quelle était alors sa grandeur, et Quelles étaient les familles qui méritaient Les places les plus hautes. » Saint Jean est le baptistère de Florence et autour de ce « berger » se groupaient

 IX France mere des arts, des armes, et des loix, Tu mas nourry long temps du laict de ta mamelle Ores, comme un aigneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois. Si tu mas pour enfant advou quelquefois, Que ne me respons-tu maintenant, cruelle France, France respons ma triste querelle Mais nul, sinon Echo, ne respond ma voix. Entre les loups cruels jerre parmy la plaine, Je sens venir lhyver, de qui la froide haleine Dune tremblante horreur fait herisser

loup a-t-il la même image que dans le texte 1 ? Justifiez cotre réponse. 2pts 8. De quelle allégorie l'agneau est-il le symbole ? 1pt Texte2 et Document 3 9. Pourquoi l'auteur du document 3 a t-il choisi de caricaturer Hitler en loup et la Pologne en mouton ? 2pts Bilan 10. En vous appuyant sur les textes de ce corpus et ceux étudiés en classe, répondez en quelques lignes à la question : « Les fables sont-elles réservées aux jeunes lecteurs ? ». 3pts Texte 1 1. Avec vos propres mots et ce que vous avez

viande ? De la viande de quoi ? OUMI          De la viande rouge. AWA          Cela Oumi GUEYE je ne me rappelle plus. Depuis ma jeune et tendre enfance je n’ai jamais vu dans Lamène, d’où je ne suis jamais sortie, de la pointe d’une corne de bœuf, de mouton ou de chèvre, si ce n’est sous forme de gri-gri habillé d’étoffe rouge piquée de cauris.          Le goût de la viande a dû se confondre, se mêler dans ma bouche avec le goût du lait de ma mère dont j’ai perdu, tu le penses, tout souvenir. OUMI       

saisit de sa houlette et se mit à réveiller les brebis qui dormaient encore. Il avait remarqué que la plupart des bêtes sortaient du sommeil sitôt que lui-même reprenait conscience. Comme si quelque mystérieuse énergie eût uni sa vie à celle des moutons qui, depuis deux ans, parcouraient le pays avec lui, en quête de nourriture et d'eau. « Ils se sont si bien habitués à moi qu'ils connaissent mes horaires», se dit-il à voix basse. Puis, après un instant de réflexion, il pensa que ce pouvait aussi

Corpus de fables de Jean de La Fontaine commentées pour l’entretien oral : 1. Les Deux Mulets (p57, Livre I,4) Deux Mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé, L'autre portant l'argent de la Gabelle. Celui-ci, glorieux d'une charge si belle, N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé. Il marchait d'un pas relevé, Et faisait sonner sa sonnette : Quand l'ennemi se présentant, Comme il en voulait à l'argent, Sur le Mulet du fisc une troupe se jette, Le saisit au frein et l'arrête. Le Mulet, en se défendant

bruit du tourment qu'il vous faudra souffrir; en lui-même, c'est déjà un meurtre. C'est l'hiver et il fait froid. Dans cette région de montagnes et de forêts, il ne reste désormais plus rien dont les loups pourraient se nourrir. Les chèvres et les moutons sont enfermés dans l'étable, le daim est parti pour les derniers pâturages des pentes méridionales - les loups deviennent maigres et faméliques. Il y a si peu de chair sur eux qu'on pourrait compter leurs côtes à travers la peau, s'ils en laissaient