Schopenhauer Le Bonheur

objet de désir, nous pouvons nous demander s'il est possible de combler ses désirs. Et une fois satisfaits nous rendent-ils heureux? En effet nous ressentons un certain plaisir suite à l’atteinte de notre but, cependant nous ne ressentons pas ce bonheur perpétuellement, il est éphémère. De plus il arrive que ce désir ne trouve jamais de point d'impact réel ainsi nous penchons un peu plus sur le sujet nous pouvons arriver à la problématique suivante: Désirer nous rend-il heureux? Afin de répondre

FAUT-IL DESIRER LE BONHEUR ? Le bonheur reste quelque chose d’indéfinissable, chacun à sa propre définition du bonheur, chacun est heureux à sa manière mais dans tous les cas, tous les hommes veulent être heureux et éprouver le bonheur. Celui-ci est définit avec nos envies, nos désirs, nos besoins ou encore nos manques. Certaines personnes éprouvent le bonheur en étant avec quelqu’un qu’ils aiment, des enfants et une famille. D’autres l’éprouvent en gagnant à la loterie, en réalisant leurs

prend pour fil conducteur. C’est la question que je suis pour moi-même qui ménage un accès possible à la compréhension de qui je suis, mais cette possibilité est au même moment affectée par l’impossibilité de savoir pleinement qui je suis. Schopenhauer exprime également le fait que notre existence s’impose à nous comme une énigme qui nous tient en éveil et nous pousse à philosopher. « Excepté l’homme, aucun être ne s’étonne de sa propre existence […] L’homme est un animal métaphysique […] Avoir

une chimère, quelque chose d’irréel. Le bonheur, cet état durable de satisfaction d’où toute forme de souffrance ou d’inquiétude est absente, semble quant à lui bien réel. Cependant, il peut parfois avoir l’air fugitif et imaginaire, tant il y a de nombreuses personnes qui ne le connaissent pas, qui sont plutôt en proie à l’ennui et au malheur, et qui ont une conception personnelle du bonheur qui rend toute définition abstraite et imprécise. Mais le bonheur n’est-il pas ce qui donne un sens à nos

l'homme n'est-il pas contrôler par ses désirs et ses pulsions ? Quand nous désirons, nous sommes satisfait pour un moment ce qui nous apporte un sentiment de bonheur. Mais dès que se désir est satisfait, un nouveau désir renaît ainsi l'homme ne cesse jamais de désirer et de ressentir le manque du désir. D'après Schopenhauer, la satisfaction des désirs est courte et illusoire, « Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance ». Par exemple, si on vient

sans doute pour cette raison que Platon refuse de faire de l’amour ou du désir un dieu. En développant davantage encore, on pourrait dire que le désir est souffrance ou au moins insatisfaction et cette idée sera reprise par le philosophe allemand Schopenhauer et Freud. Lorsque Freud dit : « l’inconscient obéit au principe de plaisir ». Il veut simplement dire que le désir est une sensation de manque, d’insatisfaction qui provoque la recherche de la satisfaction et cette satisfaction du désir qu’on appelle

édifice d’âmes multiples. […] Dans tout acte volontaire on a toujours affaire à un ordre donné et reçu, ordre qui s’adresse […] à un édifice collectif d’âmes multiples. Nietzsche, Par-delà bien et mal, § 19 Le désir ne vise pas la conservation ou le bonheur, mais la puissance : Vouloir se conserver soi-même est l’expression d’une situation de détresse, d’une restriction de la véritable pulsion fondamentale de la vie, qui tend à l’expansion de puissance et assez souvent, dans cette volonté, elle remet

désir est qu’il se renouvelle sans cesse. Lorsqu’il atteint son objectif le désir est loin de s’éteindre. Au contraire il s’aiguise et se reporte à nouveau sur un autre objet. C’est un cercle vicieux. De plus si nous adoptions la vision négative de Schopenhauer, si on désire c’est parce qu’on a un manque et qu’on cherche à le combler. On est donc initialement malheureux et on le sera encore à la fin car on finira par ressentir ce manque de nouveau. L’autre aspect négatif du désir, et pas des moindres

indifférent ? Dans notre effort que cherchons-nous ? le repos, le bonheur ? Non, rien que la vérité, tout effrayante et mauvaise qu'elle puisse être. » (Lettre à sa sœur). Leipzig (1865 – 1869)[modifier | modifier le code] Nietzsche suivit Ritschl à Leipzig où ce dernier avait été nommé professeur. Il y découvre Schopenhauer, et fait la connaissance d'Erwin Rohde. Au cours de ses études à l'université de Leipzig, la lecture de Schopenhauer (Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818) va constituer

auteurs ont explorés la question ou plutôt la remise en question du sens de l’existence humaine tandis que certains autres ont tentés de trouver les mots adéquats pour illustrer ce mal de vivre, ce sentiment tels que Camus, Ionesco, Cioran ou Schopenhauer. Tous ces grands noms se sont interrogés sur la vacuité plausible de nos vies, ont creusés au-delà du cadre conventionnel proposé pour tenter, du moins, d’en faire ressortir ou d’en retirer quelque chose, que ce soit une simple prise de conscience