Seconde Guerre Mondiale Un Conflit Planétaire Et Mondiale

Chapitre 1 : Mondialisation et interdépendances   Jusqu’aux années 1990, l’espace mondial pouvait se lire à travers le prisme des Etats et de leurs relations. Or, aujourd’hui une partie grandissante des activités humaines, notamment dans les domaines économique et culturel, échappe à leur contrôle car des réseaux transnationaux (réseaux d’entreprises, internet, télévision par satellites, …) se sont mis en place. On appelle ce processus mondialisation (ou globalisation). Il est synonyme d’interdépendance

nombreuses régions sont détruites en Europe et plusieurs millions de personnes sont mortes ou blessées. Les combats de la Seconde Guerre mondiale n’ont épargné que les pays neutres. Le bilan humain est dramatique : entre 50 et 60 millions de morts, plusieurs millions de blessés, 30 millions d’Européens déplacés1 en raison des changements de frontières, surtout en Europe orientale2. Ce conflit fut le plus coûteux en vie humaine de toute l'histoire de l'humanité. Environ 45 millions de personnes sont mortes

de l’après-guerre froide (des années 1990 à aujourd’hui) Cette séquence est commune aux trois séries, L, ES et S. Séquence 4-HG00 1 © Cned – Académie en ligne Chapitre 1 > A B « Nouvel ordre international » ou nouvel ordre américain ? ............................................................................................ La disparition de l’URSS laisse les États-Unis seuls aux commandes La fin de la guerre froide ne signifie pas la fin de la guerre Chapitre 2 >

titre II : différents acteurs des phénomènes mondiaux (Etat, Organisations internationales gouvernementales (ONU et autres organisations constitutives du système onusien), organisations régionales, individus isolés ou regroupés : complique le jeu des E et des organisations internationales (forces transnationales)) Titre III : deux aspects de la société internationale (caractère conflictuel et situation de paix qui la caractérise depuis la fin de la Guerre Froide), régulation juridique des relations

cette discipline -fortement connotée dans le contexte de l'immédiat après guerre- est temporairement proscrite notamment en France. Pourtant la nécessité pour les décideurs politiques et les citoyens de mieux comprendre les conflits qui les entourent et ainsi d'en comprendre les enjeux a contribué, depuis les années 1980, au renouveau de cette discipline. À ce titre c'est au cours de la guerre du Viêt Nam puis du conflit qui oppose les Khmers rouges aux Nord-Vietnamiens, que la géopolitique retrouve

part, l'essor de l'électronique et des technologies de la communication, qui a permis la mise en place de réseaux s'étendant sur toute la surface de la Terre. D'autre part, l'effondrement du système soviétique qui, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, constituait une sorte de contrepoids à l'extension de la puissance américaine. Cela ne veut pas dire, bien entendu, qu'il faille regretter la disparition du communisme. En politique, il n'est pas rare qu'un mal puisse sortir d'un bien (ou le

vision des pays étrangers sur celle-ci. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les États-Unis se renferment et refusent d'adhérer à la Société des nations. Pourtant, à partir de 1945, son rôle primordial joué dans la défaite de l'Axe pendant le second conflit mondial, le développement de son économie, ainsi que la ruine de l'Europe et du Japon conduisent les Etats Unis à assumer ses responsabilités de grande puissance mondiale. Après avoir restauré l'ordre monétaire (accords de Bretton Woods

Les succès des Forces de l'Axe (1939-1942) La majorité des historiens10, situe le début de la Seconde Guerre mondiale le 3 septembre 1939, lorsqu'après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne en vertu d'un traité les liant la Pologne depuis février 1921. L'historien Eric Hobsbawm, dans son ouvrage L'Âge des extrêmes (1994), souligne cependant que les gouvernements britanniques et français étaient enclins à négocier malgré l'invasion

permet ainsi de délimiter la souveraineté de chaque Etats sur un espace. Cela donne lieu à des échanges entre les différents acteurs pouvant devenir conflictuelles dans lesquels la frontière représente la zone de tension, c’est-à-dire l’espace ou le conflit se forme. En quoi la frontière, vécue ou subie, structure-t-elle les rapports entre les acteurs autant que la fonctionnalité des espaces contigus ou éloignés ?Pour amorcer cette étude, nous verrons tout d’abord comme la frontière est un objet d’affrontant

relations entre les hommes, de réduire les inégalités, d'augmenter la coopération entre Etats, mais ce n'est pas ce qu'on constate. Nous allons revenir maintenant aux interrogations qui viennent directement à l’esprit, et qui sont liées aux conflits autour de la mondialisation. Celle-ci est parfois encensée, parfois présentée comme inéluctable, parfois contestée. Dans ce qui suit, on essayera de se focaliser sur certaines questions précises : • La notion de la mondialisation