Seleka

son président August BOUKANGA, entre autres points le retrait pur et simple de l’opération SANGARIS non seulement pour son refus d’appliquer à la lettre la résolution 2127 relative au désarmement volontaire ou forcé des forces non conventionnelles (Séléka et anti-balaka), mais aussi pour son implication directe dans la crise centrafricaine, la réhabilitation des forces de défense et de sécurité centrafricaines, la convocation d’un dialogue vérité et réconciliation, pour ne citer que celles là. Ainsi

peuplés principalement de chrétiens et des quartiers occupés davantage par des musulmans. On sent une haine tenace entre les deux communautés. C’est une nouvelle dimension de la crise. Avant, c’étaient des anti-balaka qui se battaient contre des ex-Séléka. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, ce sont les communautés qui se déchirent. Ce sont des voisins qui s’entretuent seulement parce que l’un est musulman et l’autre est chrétien. Ce conflit n’est plus uniquement un conflit politique mais c’est surtout

Bozizé, renversé en mars 2013. Bozizé avait été porté au pouvoir par un coup d’État soutenu par la France en 2003 et maintenu face à la montée d’un mouvement rebelle grâce à une intervention conjointe de la France et du Tchad en 2006. Cette fois-ci, la Séléka («Alliance» en sango), mouvement de «rebelles», est parvenu à s’emparer de la capitale Bangui depuis le printemps dernier. La Centrafrique étant justement une ancienne colonie française, le réflexe est ensuite de penser à la sécurité des expatriés

déroule de 2004 à 2007 et débouche sur un accord de paix, mais les rebelles accusent le président centrafricain François Bozizé d'avoir failli à respecter les accords de 2007. Les membres de la Seleka démarrent alors une offensive militaire le 10 décembre 2012. Le 24 mars 2013, Bozizé s'enfuit au Cameroun, la Seleka annoncent la prise du palais présidentiel et son chef Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République. Incapable de rétablir l'ordre, la situation s'enlise et la crise débouche sur

l'Union africaine a suspendu les États suivant : • la Guinée-Bissau, qui est suspendue le 17 avril 2012 après le coup d'État militaire du 12 avril 20127. • la Centrafrique, qui est suspendue le 24 mars 2013 après le coup d'état des rebelles du Seleka. Le président auto-proclamé Michel Djotodia promet des élections démocratiques dans les 3 ans. • l'Égypte, suspendue au lendemain du coup d'État mené par l'armée en 2013. Les anciens États suspendus, aujourd'hui réintégrés à l'Union africaine sont

états d’un continent. Elle résiste aux antagonismes idéologiques, politiques et même culturels. Elle intervient sous forme de médiateur pour maintenir la paix et la sécurité (Guinée-Bissau : coup d’état militaire en avril 2012 ; rébellion de la Seleka en 2013Centrafrique, Madagascar ; Côte d’Ivoire : crise post-électorale en 2010). Au plan économique, l’UA a des projets pour pacifier et accélérer l’intégration économique. IV.2. Les limites de l’UA Toute structure pour être forte et crédible

mines. La drogue : le Nigéria est une narcocratie. Les terres du Darfour, le Burundi… De plus, les FMN cherchent aussi à maintenir des situations de rente. B. Divisions religieuses Musulmans / Chrétiens : une donnée des conflits en Centrafrique (les Sélékas), au Nigéria (Boko Haram), Soudan (Nord / Sud). Extrémismes religieux : islamismes « modérés » au Mali (pays musulman à 90%), les Shebab en Somalie (majoritairement musulman). Sectes : Lord’s Resistance Army de Joseph Kony en Ouganda. La réalité religieuse

(extrêmement bas aux vues des conditions de travail) tandis que du côté gouvernemental l’on tient à lutter contre ces réclamations et conserver la situation actuelle pour conforter les investisseurs. Centrafrique : (LM 01/01/2013) Les rebelles du Séléka veulent s'emparer de Bangui, la capitale, et faire tomber le régime François Bozizé. La rébellion est aujourd'hui soumise à une pression diplomatique croissante qui pourrait bien l'amener à négociatier, comme le lui demandent expressément la CEEAC

entrainé la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina ; * la Guinée-Bissau, qui est suspendue le 17 avril 2012 suite au coup d'État militaire du 12 avril 20128. * la Centrafrique, qui est suspendue le 24 mars 2013 suite au coup d'état des rebelles du Seleka. Le président auto-proclamé Michel Djotodia promet des élections démocratiques dans les 3 ans. Les anciens États suspendus, aujourd'hui réintégrés à l'Union africaine sont : * la Côte d'Ivoire, suspendue lors de la crise ivoirienne de 2010-2011

l’amélioration de la sécurité, la reconstruction de l’économie du pays et le lancement des négociations avec le Somaliland faisaient partie de ses priorités. Fin de la transition politique en Somalie 10 Depuis le 10 décembre, la coalition rebelle Seleka a pris les armes contre le gouvernement. Les rebelles se sont rapidement emparés de villes stratégiques comme Bria, Bambari, Kaga Bandoro et Sibut, et avancent vers Bangui, la capitale. Actuellement, les forces du gouvernement se sont repliés à Damara