Sentiment

est nécessaire en ce qu’il permet aux hommes de communiquer entre eux leurs pensées, leurs passions, leurs sentiments. Néanmoins, chacun peut observer que les mots utilisés sont, parfois, inadéquats, impropres à qualifier tel ou tel sentiment que l’on cherche à exprimer. Peut-on, alors, tout dire ? Est-il possible que le langage puisse faire part de toutes les pensées, de tous les sentiments des hommes dans leurs nuances les plus complexes ? Dans ce texte, le philosophe Sartre expose sa thèse sur

la rétine, que subit la qualité de l’image formée par l’optique oculaire, sera à son minimum. Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux auteur du XVIIIème siècle , utilise le théâtre pour mettre en scène des gens amoureux et faire triompher leurs sentiments au-delà des convenances sociales . C’est le cas dans les Fausses confidences pièces en 3 actes (1737) mais aussi dans le Jeu de l’amour et du hasard . Dans la scène 13 de l’acte II, Araminte met à l’épreuve son jeune intendant, dont elle sait qu’il

m'entendre car la porte est entrouverte. J'arrête, paralysé à l'idée qu'autrui aurait pu m'entendre se moquant de moi. Le fait qu'autrui aurait pu m'entendre me fait prendre en compte l'image qu'il peut avoir de moi en m'entendant chanter et le sentiment de honte apparaît alors. Cela dit, le regard qu'autrui porte sur mon être n'est il pas l'occasion pour moi de me voir? Autrui est alors comme un miroir qui me reflète à moi-même ma propre image. Ne suis pas donc responsable de la honte qui m'envahit

cette œuvre car elle va déterminer le comportement et les questionnements d’Henriette du début à la fin du Roman. En effet à cause de ses convictions religieuses Henriette refusera de céder à l’amour de Felix et prétendra qu’elle avait pour lui des sentiments maternels. Elle transformera cette passion en amour platonique. Felix obtint par la suite un poste important à Paris et fut conquis par une anglaise (Lady Dudley). Très jalouse, Henriette se posera des questions sur le choix qu’elle a fait en

alors que les sentiments, eux sont tous différents. Hume se base sur le constat suivant pour fonder son argumentation : la différence est grande entre le jugement et le sentiment. Le jugement, selon lui, relève de l’intelligible alors que le sentiment ne fait appel à rien au-delà de lui-même, il n’a de sens que pour celui qui le ressent et c’est là, la nuance. Hume énonce donc la thèse suivante : il est plus judicieux de baser son opinion, en matière de goût, sur les sentiments et non sur le

tragédies. Tout d’abord, nous pouvons remarquer qu’Emile Faguet a vu juste. Les tragédies de Racine sont le lieu de la raison par l’expression de sentiments humains, par le décor réel, ainsi que par le sentiment de pitié que nous inspirent ces personnages. Dans ses tragédies, Racine met en valeur des sentiments humains. Généralement ces sentiments vont de pair avec celui de l’amour. En effet, dans Andromaque c’est la jalousie qui domine le personnage d’Hermione, elle en est victime et c’est ce

qu’elles provoquent. D’après la définition, une émotion est un vif sentiment provocant un trouble, et cela peu importe l’époque, le contexte politique, ou la situation géographique, les émotions éprouvés par les hommes sont les mêmes. En effet qu’il s’agisse de rires, de pleurs ou de quelque émotion que se soit, ces sensations ressenties sont toujours les mêmes. Dans les Fourberies de Scapin de Molière (1671), le rire est le sentiment prédominant dans cette œuvre et ce notamment à cause des multiples

signifie un épanchement des sentiments, celui-ci est lié à une subjectivité du locuteur, René souffre du « Mal du Siècle » qui concerne toute une génération et exprime ses sentiments les plus intimes ce qui est donc un fait personnel propre au Romantisme mais le sentiment en lui-même est universel car il est commun à tous, tout le monde ressent des sentiments. On peut donc établir un lien entre l’universel et le personnel mais aussi une subjectivité de René qui exprime ses sentiments au Père Chactas, son

aspect positif et dans la douceur qu’elle peut apporter à chacun de nous mais d’autre part, d’un point de vue autre qui peut s’avérer négatif car l’amitié peut également être source de douleurs. L’amitié est définie comme un attachement mutuel, un sentiment d’affection, de sympathie. L’homme se regroupe avec ceux qui lui ressemblent et avec qui il a des affinités. Comme le dit La Fontaine, l’amitié est une « douce chose » car elle apporte de la douceur dans l’adversité, dans les difficultés de la

2) Le sentiment du devoir Pour Kant nous sommes à la fois un être raisonnable, en tant qu’être raisonnable nous connaissons notre devoir ; de plus nous sommes aussi un être sensible. En tant qu’être sensible nous pouvons être affecté par la loi morale (ex de sentiments moraux : respect et remords). Ces sentiments moraux ou du devoir manifestent de manière subjective le caractère objectif de la loi morale sur l’homme. La loi morale (impératif catégorique) peut subsister sans les sentiments moraux