Sentons Nous Le Bonheur

bien même d'autres seraient mauvaises. Que dis-je ? C'est peut-être là une conséquence nécessaire, du moment qu'il y a pour chaque disposition des activités non entravées, que l'activité de toutes ces dispositions ou de l'une d'entre elles soit le bonheur. Il est nécessaire, dis-je, que cette activité, si elle est libre, soit la plus souhaitable. » Aristote, Éthique à Nicomaque. Pour Platon, Le Bien est l’Idée suprême qui est au-delà de l’être et source de l’existence et de l’essence de tous les êtres

pouvons tout savoir ni tout prévoir. Une fois que ma décision est prise, je dois m’engager à accomplir cette décision, comme si elle était vraie. En effet, lorsque nous sommes convaincus que la décision que nous avons prise est la bonne, nous nous sentons résolus. Critique Or, comment ne pas hésiter si nous voyons que nous avons fait un mauvais choix ? Comment pouvons-nous rester déterminés si nous ne sommes pas sûrs d’avoir pris la bonne décision ? D’autre part, il peut sembler étrange de donner un

BIBLIOGRAPHIE 35 La vie est vraiment bien faite, quand on sait la comprendre. Pleine de rebondissements, elle nous entraine toujours plus loin. Mais cela est vrai dans un sens comme dans un autre. Elle peut nous apporter bonheur, prospérité, santé ; comme elle peut nous apporter souffrance, pauvreté, maladie. Sommes-nous tous contraints à subir notre destinée, ou avons-nous la possibilité d’influer sur le cours des évènements ? Ma réponse est que nous avons

caractères, vous trouverez partout les mêmes idées de justice et d’honnêteté, partout les mêmes notions de bien et de mal. L’ancien paganisme enfanta des dieux abominables, qu’on eût punis ici-bas comme des scélérats, et qui n’offraient pour tableau du bonheur suprême que des forfaits à commettre et des passions à contenter. Mais le vice, armé d’une autorité sacrée, descendait en vain du séjour éternel, l’instinct moral le repoussait du cœur des humains. En célébrant les débauches de Jupiter, on admirait

parti sur un sujet ou non, il bénéficie de ce qu'on appel le libre arbitre et qui est propre à l'homme. Selon Descartes « Pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous contraigne ». Descartes appuie ici sur l'absence de contraintes afin de déterminer la liberté d'action. En effet, il estime que la capacité de faire des choix et qui n'est dictée que par notre imagination ou notre

confession (p.24) produit un dédoublement qui est le manque de l’existence qui provoque la haine. Et la confession tente de recoller les morceaux. Mais c’est également le thème des Confessions car qu’est ce que ce bonheur qui manque sinon ce qui a toujours déjà précédé et dont nous sentons le manque. L’avons-nous toujours connu – thèse platonicienne – ou est-ce le péché originel – thèse chrétienne – Augustin avertit son lecteur dans le chapitre 20 qu’il ne s’en enquiert pas dans les Confessions. Toujours

être votre ami Yvan le farfadet ! Yvan le farfadet. » Yvan ne veux pas exister en tant que lui-même mais veux exister en tant que leur ami. Sans eux, il n'est plus rien. Nos amis doivent-ils nous ressembler ? Nous accompagne-t-ils lorsque nous nous sentons seul ? Sont-ils toujours là pour nous ? Seront-ils près à nous aider ? Qu'est ce qui nous permet d'exister en tant que tel ? Existons nous parce que nous ressentons des émotions et pensons par nous même ou parce que nous sommes attaché et lié à une

libre-arbitre. « La liberté consiste en ce que nous pouvons faire une chose ou ne pas la faire […] ou plutôt en ce que pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l'entendement nous propose nous agissons de tel sorte que nous ne sentons aucune force extérieure nous y contraignant ». La liberté, c'est la capacité d'être la cause première de ses actes. Un véritable acte libre n'est pas la conséquence d'un acte antérieur comme un réflexe. Un acte libre est imprévisible. La liberté

Faire son devoir est-ce renoncer à son bonheur ? Réflexion préliminaire sur le bonheur et la morale Le bonheur Le bonheur est la finalité de toute existence humaine. En tant qu’objet de recherche unanime et universelle de l’humanité le bonheur acquiert une importance significative au sein de la direction de notre vie. Cependant, si l’objet est universel, les méthodes et chemins pour y accéder sont multiples et parfois même contradictoires. Il n’existe pas un modèle, une recette, un moyen universalisable

fait que la vérité ou la réalité peuvent constituer des obstacles à notre désir d’être aimé, admiré, estimé, reconnu par les autres, d’atteindre des buts que nous nous sommes fixés, en somme d’être heureux en fonction de notre propre définition du bonheur. Nous ne pouvons pas changer le réel, mais nous pouvons modifier la perception qu’autrui a de celui-ci, en lui présentant l’illusion comme la réalité. Rousseau dit : « Si c'est la raison qui fait l'homme, c'est le sentiment qui le conduit ». Le mensonge