Serments Vassaliques

royale. Ainsi les rois mérovingiens des VI et VII exigent de leurs hommes libres, appelés les grands du royaume, les leudes, qu’ils lui prêtent serment au début de son règne. Ce serment pourra être renouvelé chaque fois que des évènements paraissent ébranler la confiance que les rois placent en les hommes libres. Ceux qui refuseraient de renouveler leur serment de fidélité au roi, seraient qualifiés d’infidèles, et comme ils sont infidèles ils n’ont plus le droit de bénéficier de la protection du roi

AUTORITÉ ROYALE ET FÉODALITÉ (XÈME – XIIÈME SIÈCLES) Trois structures a priori antagonistes vont s'opposer chacune à leur manière à l'autorité seigneuriale, c'est à dire au système féodal et à ses relations féodo-vassaliques. La royauté, l'Église ensuite, les villes enfin. L'objectif du roi est de s'appuyer sur le modèle féodal afin d'instaurer un pouvoir de type souverain s'appliquant à l'ensemble de la population. Pour l'Église, il s'agit d'assurer sa vocation universaliste en s'opposant à l'éclatement

seigneur, qui va aboutir au système de vassalité. Ce document nous montre également dans quelles conditions se système de la recommandation se met en place et nous permet de comprendre que la commendatio est l’origine contractuelle des relations féodo-vassaliques. De plus, avec le fléchissement du pouvoir royal, le roi n’est plus capable d’assurer la protection de ses sujets, ce qui explique le rapprochement des hommes libres vers les grands. Dans un contexte politique et économique bouleversé par la

donné est considéré comme la propriété du roi * Pour être efficace, le pouvoir suppose l’obéissance des sujets. Or, chez les francs, l’obéissance des sujets repose d’une manière générale sur un serment de fidélité. = Le contrat : La soumission aux commandements dépend d’un contrat, d’un serment. §2. Les manifestations de la dislocation politique : le morcellement du pouvoir A. Morcellement du royaume L’exercice du droit de disposer des territoires conquis va conduire à la division et au

assoie le seigneur dans sa vocation de chef politique disposant de ressources spécifiques. Cette justice exercée par le seigneur est territoriale. Elle a une assise territoriale. On doit la distinguer de la justice féodale qui découle des engagements vassalique. • Des droits de caractère législatif. Sur ce territoire, le seigneur a pleine compétence. On distingue deux niveaux de justice : la haute justice qui admet une condamnation à mort, c’est la justice du sang ; et la basse justice dont le seigneur

le système féodal et sa chute (I), puis dans un second temps il faudra étudier le passage à la souveraineté royale qui va devenir un pilier (II). I) La suzeraineté La caractéristique même de la suzeraineté est la relation vassalique qu’entretient le seigneur et son vassal (A), puis comprendre comment la suzeraineté à décliner(B). A) Le roi suzerain et ses vassaux Le roi suzerain, seigneur de tous les seigneurs ; est à la tête

La féodalité est donc le résultat d’une longue construction au fil du temps, et puise sa source dans l’organisation du royaume Mérovingien ou l’on constate déjà l’existence du lien de fidélité personnel liant le roi à ses sujets : il s’agit du serment de fidélité. Cette pratique s’est perpétrée sous la dynastie carolingienne, où les grands du royaume et fidèles venaient prêter hommage au roi et lui jurer fidélité. Au fil du temps, face aux invasions et à l’insécurité constante, cet usage s’est

l’incivisme des Chrétiens se heurta à l’état, car les Chrétiens refusèrent de prendre part à la vie politique, les Chrétiens refusèrent d’exercer des fonctions administratives, judiciaires, militaires, car ses fonctions impliquaient de prêter un serment de fidélité à l’empereur et aux Dieux protecteurs de Rome. Les Chrétiens furent persécutés au IIIè siècle, mais malgré les répressions, la conversion a continué. La collaboration entre l’église et l’état se renforce autour d’une même finalité,

l'administrateur du roi, le comte qui s'est entouré de plusieurs notables locaux, les rachimbourgs le tribunal du palais ou plaid du palais, formé par le roi et ses conseillers. Pour démentir une accusation, l'accusé doit passer par le serment purgatoire (prendre Dieu à témoin de ses actes) soit par l'Ordalie. Celui qui perd le duel est obligé de payer le gagnant (1/3 revient au roi pour les dommages causés) et s'il ne peut pas payer, il devient esclave. L'échec des tentatives de reconstruction

n’est pas toujours terrestre, il peut aussi s’agir de droits comme le droit de rendre la justice, de percevoir des amendes, dans ce cas on parle de « fief en air ». Cette concession prend effet par l’investiture. Elle a généralement lieu après le serment de fidélité et consiste soit à parcourir la terre concéder (la montrée du fief) soit au don d’une petite motte de terre symbolique. Il est important de préciser que même si le seigneur, dans la majorité des cas, concède un fief à son vassal, il