Sfio 1905 1914

dureté des conditions de vie de la majorité des français, la réelle et considérable inégalité des patrimoines et des revenues, les crises politiques, les conflits idéologiques et aussi les tensions internationales. La Belle Epoque s’étend de 1896 à 1914, elle débute à la fin de la période de crise de 1873 à 1896, ou le pays a connu un fort ralentissement de la croissance, des successions de crises, du chômage et de baisses des prix, et se termine au seuil de la 1ère guerre mondiale. La société se

effet, la République s'est imposée. Il s'agit plutôt d'un antagonisme droite/gauche idéologique entre liberté et égalité, parfois entre religiosité et laïcité. Aux élections de 1914, la société française se prononce à gauche. Or, faisant suite à un climat international déjà tendu dû notamment aux crises marocaines de 1905 puis aux crises balkaniques, l'attentat à Sarajevo déclenche la Première Guerre mondiale. Par le jeu des alliances, l'Europe se retrouve en guerre : Triple Alliance contre Triple

eugéniste Alexis Carrel, des maurassiens, comme Abel Bonard et Paul Chack. Composition extrêmement hétéroclite. On compte aussi dans son bureau politique à partir de 1938 Ramon Fernandez qui a été écrivain de gauche, membre de la NRF, a milité à la SFIO, puis a été partisan du communisme puis du Front populaire avant de rejoindre le PPF (cf. Ramon de Dominique Fernandez). Le parti est financé par le grand patronat, notamment par l’intermédiaire de Pucheu et de Gabriel Leroy-Ladurie, propriétaire

est pro-dreyfusard. Il dissout les ligues paramilitaires de l'époque. Il fédère les gauches, constituant un bloc qui gouverne jusqu'en 1914. Ils sont radicaux donc ils poussent à fond la sécularisation de l'Etat car ils veulent désarmer le "goupillon" (Clémenceau), c'est-à-dire les milieux conservateurs. La séparation de l'Eglise et de l'Etat est alors décidée en 1905 (POLYCOPIÉ2). Ce sont les radicaux socialistes qui ont à gérer la Première Guerre Mondiale, laquelle enracine la République puisqu'elle

CHAPITRE H13 (S12) : 1871-1914 I- Les conditions dramatiques de la naissance de la 3ème République A- La défaite face à l’Allemagne et le drame de la Commune Louis-Napoléon s’inquiète de la montée en puissance prussienne et le chancelier Bismarck lui voit en la France le dernier obstacle à la création de son Allemagne unie autour de la Prusse. Il parvient à pousser l’Empereur à l’action lors de la question de la vacance du trône d’Espagne. A une demande française que les Prussiens ne présentent

â†' I° Internationale créée en 1864 : rassemble tous les mouvements ouvriers et leur organisation dans différents pays â†' Malgré l'amalgame de courants et pratiques politiques en France avec différents « partis socialistes » : création en 1905 Parti Socialiste unique (Section Française de l'Internationale Ouvrière) III) Le développement du socialisme A/ L'anarchisme / socialisme libertaire Proudhon (1806-1865) : Critiques de la société existante axées sur la propriété privée

avec le Vatican. Decide de proposer un projet de loi sur séparation des eglises et de l’état. La oi sera adopté le 9 decembre 1905. En 1913 les tensions les tensiosn avec l Allemagne sont de plus en plus fortes et le parlement choisi d’élire raymont poicaré président de larépublique. On adopte une loi ou la durée militaire dure trois ans au lieu de deux ans. Quand en 1914 le conflit va se declencher tout les républicains vont se réunir contre les allemands. II- la naissance des partis politiques

| | | | |1905 |9 décembre | | |Séparation de l'Eglise et de l'Etat

Pelletier (1874-1939) • Issue d’un milieu modeste (mère-célibataire, vendeuse des rues). Études secondaires et supérieures (médecine). Première femme interne des Asiles d’aliénés (psychiatre). Militante d’extrême-gauche (anarchiste, puis gauche de la SFIO, puis PC dès 1920, voyage en Russie soviétique). • Tente d’importer les stratégies violentes des suffragettes en France au début du XXe siècle. • Prône la contraception (néo-malthusianisme) et pratique même l’avortement (Arrêtée, elle est jugée

octobre 1897 par Ernest Vaughan. De plus, le lancement de L’Humanité, sur la volonté de Jean Jaurès (voir annexes) en avril 1904, reste l’un des grands évènements majeurs du monde de la presse de la Belle Epoque. Après l’unification de 1905 et la création de la SFIO, toutes les tendances socialistes et tous les leaders s’y côtoient. On y retrouve notamment Jules Guesde, Edouard Vaillant ou Jean Allemane. Enfin, la presse féministe se fait aussi une certaine place dans cet univers à forte présence