Sganarelle Description

curiosité du lecteur par un éloge paradoxal qui annonce une tonalité comique, elle reprend la traditionnelle discussion entre personnages qui se doivent de présenter la situation et Sganarelle fait le portrait de son maître, en cela il présente le héros. 1) Un éloge paradoxal La scène s’ouvre donc sur une tirade de Sganarelle, valet du héros, qui va faire l’éloge du tabac. Il reprend ainsi un jeu inventé par les humanistes qui s’amusaient à faire un éloge ironique d’objets qui n’en étaient pas dignes

Acte I scène 1 Dom Juan Lecture analytique 1 De « Je n’ai pas grand peine à le comprendre, moi…. » jusqu’à « je dirais hautement que tu aurais menti » Présentation-situation de l’extrait Sganarelle, valet de Dom Juan, s’entretient avec Gusman qui est l’écuyer (serviteur) de Done Elvire, la femme que Dom Juan a enlevée d’un couvent et épousée. La pièce commence par un éloge burlesque du tabac (qui annonce l’éloge de l’inconstance, par Dom Juan, à la scène suivante) : on a l’impression

ou la misanthropie trouvant leur figure ridicule, pourquoi le libertinage incarné par DJ ne serait-il pas l’objet d’une satire ? Alors d’où vient que le comique de DJ est moins risible que celui des autres héros de Molière ? N’est-ce pas plutôt Sganarelle, goinfre et couard (II, 4) qui est chargé d’assurer la comédie, épargnant ainsi cette fonction à son maître ? Don Juan est-il comique ? Multiforme, DJ joue des rôles contradictoires : manipulateur des marionnettes ridicules que sont ses victimes

l’intrigue est qu’il joue un rôle majeur dans toutes les actions et fait progresser l’histoire en séduisant tour à tour les demoiselles qu’il rencontre sur son passage et qui lui apporteront des ennuis « Ah ! Ah ! D’où sort cette autre paysanne, Sganarelle? As-tu rien vu de plus joli ? Et ne trouves-tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l’autre ? ». (Acte II scène 2) Ensuite, Dom Juan est un héros par sa noblesse grâce au respect de son rang. On remarque qu’il est un aristocrate, lorsqu’il parle

éponyme qui nous dresse un portrait de son maître à travers une longue tirade. Extrait 1, Acte 1 scène 1 : Comment Sganarelle, en présentant son maître, dresse-t-il son propre portrait ? I) Le portrait de Dom Juan. 1) La volonté de faire un portrait. * Le champ lexical de l’art « ébauche », « portrait », « pinceau » montre que le portrait qu'a entrepris Sganarelle n'est pas fini. « Il faudrait bien d'autres coups de pinceau ». Cela provoque la curiosité des spectateurs qui veulent connaître

canevas, qui était aussi court que simpliste ne montre-il pas l’engouement des spectateurs pour le spectacle et non pour la réflexion ? L’auteur lui-même prend soin, alors qu’il rédige ses pièces, de mettre des indices, des didascalies ou des descriptions du personnage, mais celles-ci sont faites pour l’adaptation au théâtre de l’œuvre. En effet, les effets spéciaux, durant le dénouement de Dom Juan, prennent toute leur ampleur avec les jeux de lumières ; le jeu des dialogues, dans le malade imaginaire

intérêt démagogique »14. Une défense se met en place, deux billets également anonymes parlent de vengeance contre Tartuffe, nient l'apologie du libertinage montrant que Dom Juan n'en présente pas une défense convaincante, précisent que le ridicule de Sganarelle n'implique pas le ridicule de ses thèses et que l'on peut être bon sans être intelligent et s'étonnent enfin que l'on critique chez Molière des scènes qui existaient déjà dans les versions précédentes15. La pièce tombe dans l'oubli. Elle est

IV DOM JUAN, SGANARELLE. SGANARELLE.- Monsieur, quel diable de style prenez-vous là? Ceci est bien pis que le reste, et je vous aimerais bien mieux encore comme vous étiez auparavant, j'espérais toujours de votre salut, mais c'est maintenant que j'en désespère, et je crois que le Ciel qui vous a souffert jusques ici, ne pourra souffrir du tout cette dernière horreur. DOM JUAN.- Va, va, le Ciel n'est pas si exact que tu penses; et si toutes les fois que les hommes... SGANARELLE.- Ah, Monsieur

intérêt démagogique »15. Une défense se met en place, deux billets également anonymes parlent de vengeance contre Tartuffe, nient l'apologie du libertinage montrant que Dom Juan n'en présente pas une défense convaincante, précisent que le ridicule de Sganarelle n'implique pas le ridicule de ses thèses et que l'on peut être bon sans être intelligent et s'étonnent enfin que l'on critique chez Molière des scènes qui existaient déjà dans les versions précédentes16. La pièce tombe dans l'oubli. Elle est

éloquences et oublie directement les jugements qu’il avait à l’égard de son fils. De plus, pour mieux exposer ses talents, on lui attribue Sganarelle comme valet, qui lui n’a rien d’un virtuose. Ce personnage a pour but de contraster encore plus la différence de talent d’élocution entre les personnages et Dom Juan. Jusqu’ici, Dom Juan semble être aimable d’après la description de ses actes héroïques. Mais il ne faut pas laisser à l’ombre ses autres agissements, qui pourraient facilement changer notre manière