Sganarelle Et Arlequin

France, la commedia dell’arte consiste à improviser chaque soir, sur un canevas sommaire, un spectacle différent. L’exposition des mœurs de l’époque est réalisée par des caractères incarnés par des personnages masqués très typés comme Pantalon, Sganarelle, Arlequin, le Docteur et des personnages non-masqués comme Colombine et Pierrot, les amoureux. La pantomime, les postures, les bouffonneries assurent à la commedia dell’arte son style particulier. Les situations sont faciles et les farces qui déclenchent

d'une part et Arlequin et Dorante d'autre part ont échangé leur rôle respectif. La position de supériorité du spectateur sur les personnages lui permet d'apprécier toute la saveur de ce jeu de dupes et d'anticiper avec plaisir le moment de la révélation. De même, Sganarelle ou le Cocu imaginaire joue sur une suite de quiproquos dont le spectateur est le témoin : Sganarelle croit que sa femme le trompe avec Lélie, qui lui-même croit que Célie, sa promise, s'est mariée avec Sganarelle. Sous l'œil

Beckett (document C), pensent que les éléments concrets enrichissent la pièce. Si le metteur en scène ne tient pas compte des didascalies, il ampute l'œuvre. Ainsi de Dom Juan et Sganarelle, au début de l'acte III de la comédie de Molière : ils sont habillés l'un en médecin, l'autre en habit de campagne ; si Sganarelle n'est pas en médecin, il ne peut plus prétendre parler sous l'influence de son habit de médecin (« Cet habit me donne de l'esprit... ») et on perd toute l'intention de Molière. 2

permet d’avoir un pourvoir de liberté .On peut en apercevoir dans « le Malade imaginaire » qui suscitent le même type de rire, un rire franc qui semble bien atténué toute les péripéties. On en trouve aussi dans « L’ile des Esclaves », quand le valet Arlequin parle « Qu’est-ce que c’est que cette race la » on peut voir qu’il a un milieu social bien distincts qui lui est chère, cela renforce l’aspect comique de la pièce. Le comique joue dans cette dénonciation un rôle essentiel: il met les spectateurs

Beckett (document C), pensent que les éléments concrets enrichissent la pièce. Si le metteur en scène ne tient pas compte des didascalies, il ampute l'œuvre. Ainsi de Dom Juan et Sganarelle, au début de l'acte III de la comédie de Molière : ils sont habillés l'un en médecin, l'autre en habit de campagne ; si Sganarelle n'est pas en médecin, il ne peut plus prétendre parler sous l'influence de son habit de médecin (« Cet habit me donne de l'esprit... ») et on perd toute l'intention de Molière. 2. Costumes

Beckett (document C), pensent que les éléments concrets enrichissent la pièce. Si le metteur en scène ne tient pas compte des didascalies, il ampute l'œuvre. Ainsi de Dom Juan et Sganarelle, au début de l'acte III de la comédie de Molière : ils sont habillés l'un en médecin, l'autre en habit de campagne ; si Sganarelle n'est pas en médecin, il ne peut plus prétendre parler sous l'influence de son habit de médecin (« Cet habit me donne de l'esprit... ») et on perd toute l'intention de Molière. 2

italiens comptaient parmi leur nombre un Arlequin (Joseph-Dominique Bianolelli), un Trivelin (Domenico Locatelli) et un Scaramouche (Tiberio Fiurelli) que l’on appelait le maître de Molière. Plusieurs récits contemporains décrivent Molière comme apprenant son métier d’acteur et son style de jeu suivant les conseils de Scaramouche, et il est certain que Molière en tira beaucoup de la commedia dell’arte. Ceci paraît clair lorsque l’on considère le personnage de Sganarelle, un type issu du valet comique du

les masques étaient présents lors de la Commedia Dell’arte en France depuis le 16ème siècle et elle est restée en France sur demande de Catherine de Médicis en 1621. Leurs masques incarnaient souvent des personnages très important du théâtre comme Arlequin ou Matamore, Les caractères des personnages étaient donc établis par ses masques et facilitait le rôle de l’acteur car il n’avait donc pas besoin de montrer des émotions, le masque les montraient déjà. Les masques sont donc des artifices dont le

roi installe Molière en 1660 au Palais-Royal, où Molière donne Sganarelle ou le Cocu imaginaire. Il est sacré par Baudeau de Somaize (auteur du Grand Dictionnaire des Précieuses) « premier farceur de France ». Il perd son frère cadet, ce qui fait de lui l'unique héritier de la charge de son père avec lequel il s'est réconcilié. Molière partage, en 1661, le théâtre du Palais-Royal avec la troupe de Domenico Biancolelli, dit Arlequin. Il présente Dom Garcie de Navarre qui est un échec et L'École

mesure où ils ont un rapport avec Figaro et surtout qu’ils servent ou entravent ses intérêts, en l’occurrence son mariage. Figaro présente au public un visage neuf et un renouvellement de l’emploi du valet qui s’oppose à celui des Scapin, Sganarelle et aux Arlequins du passé. Le rang social reste sans doute le même mais les fonctions attachées à la condition du valet ont évolué et surtout les comportements et l’indépendance s’affermissent. Le Mariage de Figaro eut été impossible quelques années plutôt