Sikh

Inde3. L’Inde, Etat fédéral démocratique, possède l’une des plus grandes dispersions ethnico-religieuses au monde, gros facteur de déstabilisation à partir de trois principaux foyers insurrectionnels, Cachemire (sécession musulmane), Pendjab (sécession sikh) et le Nord-Est de l’Inde avec différents groupes autonomistes. Ces territoires connaissent une violence endémique (attentats, émeutes, massacres interethniques ou interconfessionnels) et le gouvernement indien doit y engager 400 000 soldats pour la

la dishdasha et la gutra et les femmes portent l'abbaya. La religion la plus représentée est l'islam, en majorité sunnite. Il existe des communautés chrétiennes, hindoues et sikhs. Dubaï est le seul émirat qui possède un temple hindou et un temple sikh. Depuis 2001, des églises catholiques, orthodoxes et des temples protestants peuvent être construits à Jebel Ali grâce à l'attribution de parcelles par le gouvernement. Même si aucun des rites autres que musulman n'est subventionné par le gouvernement

par le comité des droits de l’homme. Ce comité estime que exprimer sa religion est droit fondamental reconnu sur le plan universel. Ce droit ne doit pas être violé. Pour lui il n’est pas contestable que le port par exemple du turban par les hommes sikh est une donnée religieuse « c’est un devoir religieux et un élément de l’identification de la personne ». La décision de cet comité en date du 04 décembre 2012 est un veritable pavé dans la marre de la laïcité française. L’autre droit défendu par

leurs coutumes à la condition d'accepter en même temps le mode de vie du pays d’accueil. Cette acceptation de la « différence culturelle » implique que chacun a le droit de voir reconnue et protégée son identité culturelle dans l’espace public ; un Sikh, par exemple, pourra porter son turban dans une école publique parce ce couvre chef est constitutif de son identité religieuse. La société est multiculturelle, formée d’une mosaïque de cultures, où les différences s’expriment dans la sphère publique

négociassions n'ayant menée nul part . -La loi du 15 mars 2004, qui interdit le port de signes religieux dans les établissements scolaires publics, a laissé de nombreux élèves musulmans et sikhs aux portes de l’école. C’est le cas de Bikramjit Singh, un Sikh de 17 ans, qui fut viré de son lycée quelques mois après l’adoption de cette loi en raison du port de son turban. Privé d’enseignement pendant une année, cette loi fut vécue comme une injustice pour le jeune homme. Une injustice qui n’a pas échappé

plus de 150 millions de pratiquants, l’Inde est le deuxième pays Islamique au monde derrière l’Indonésie. Mais aujourd’hui en Indre la principale région reste l’hindouisme. Elle est pratiquée par à peu près 78% des Indiens. Plus au Sud, la religion sikh est pratiqué par environ 2,5% de la population. Les conflits religieux ne sont pas rares en Indes. Peu apres l’indépendance en 1947, de nombreuses émeutes ont eu lieu entre hindouiste et musulman. A la mort de Gandhi, on a pu observer de nombreux pogroms

internationales d'une éventuelle intervention armée que le gouvernement a d'ailleurs promulgué une loi anti-sécession en mars 2005. La puissance indienne est elle aussi ébranlée par des foyers insurrectionnels. Au Pendjab, dans l'ouest du pays, la population sikh réclame son indépendance, provoquant attentats, émeutes et massacres interethniques. Face à ces revendications séparatistes et pour assurer la sécurité des populations, le gouvernement indien est dans l'obligation de maintenir près de 400 000 soldats

ostensibles, visibles et portés dans l'intention d'être vus, c'est-à-dire manifestant non plus l'appartenance à une religion mais une volonté politique. Les articles interdits par cette loi incluent a priori le hijab musulman, la kippa juive, le turban Sikh ou de grandes croix chrétiennes, tandis que les symboles discrets tels que les petites croix, étoiles de David sont permis. Avant cette loi, un arrêt du Conseil d'État laissait aux chefs d'établissement la responsabilité de statuer sur la question

Maharashtra et du Gujarat. L’hindouisme est la religion pratiquée par une très large majorité de la population (80,5 %). Majoritaires dans le Cachemire, les musulmans représentent 13,4 % de la population. Viennent ensuite les minorités chrétiennes (2,3 %), sikh (2 %, majoritaires au Pendjab), bouddhiste, jaïniste et parsi. Figure 6: Cérémonie hindouiste (source) ~ 12 ~ Population et société Page 13 sur 32 Les affrontements interethniques sont particulièrement violents dans les États du Nord-Est

d’année plus tôt pour aboutir à une solution substantiellement opposé. La décision du 5 décembre 2007 est la traduction jurisprudentielle de cette loi. Ainsi dans un lycée de Bobigny un jeune est exclu pour avoir refusé de retirer de sous-turban sikh. Il invoque les articles 9 et 14 de la CEDH relatifs à la liberté religieuse et au principe de non-discrimination. Ici est clairement en jeu la compatibilité de la règle nationale à la règle européenne. Ainsi le Conseil d’état estime qu’au vu de