Slobodan Milošević

propagande. Au niveau économique, il faut savoir qu’à l’époque de la Yougoslavie, les albanais accusaient le gouvernement de Belgrade d’avoir moins investit au Kosovo que dans les autres provinces ou républiques de Yougoslavie. En mars 1989, Slobodan Milosevic réduit drastiquement le statut d'autonomie du Kosovo en supprimant le parlement et le gouvernement autonome kosovar, il fait fermer les journaux et les radios en albanais. Le quart des fonctionnaires albanais sont licenciés, car Belgrade ne

de purification ethnique imposée par Belgrade. Les Serbes de Bosnie (44% de la population de Bosnie-Herzégovine), emmenés par leur président autoproclamé, Radovan KARADZIC et le général Radko MLADIC, soutenus par le président de la Fédération Slobodan MILOSEVIC, mènent une guerre de massacres et de viols. Lors de la chute de Srebrenica les 12,000 hommes et enfants masculins sont exécutés, les femmes déportées. C’est le « nettoyage ethnique ». À Sarajevo (12,000 civils tués), capitale historique de

nationalistes, à démocratiser leur société et à l'ouvrir sur l'Europe. En Serbie, Slobodan Milosevic a été enfin chassé du pouvoir et depuis on a une réelle volonté de renoncer aux méthodes dictatoriales et à la violence , et de n'avoir recours qu'à la démocratie, à la légalité et aux dialogue comme ses modèles de l'UE. Le Monténégro, sous la présidence de Milo Djukanovic, n'avait pas attendu la chute de Milosevic pour prendre ses distances avec la Serbie et pratiquer la coexistence pacifique des

boycotté. La Serbie, dirigée par SLOBODAN MILOSEVIC, ancien communiste et ultranationaliste, entend construire une « Grande Serbie ». La guerre en Bosnie débute en avril 1992 et dure trois ans ; les victimes sont surtout les Croates et les musulmans. On assiste à des violences et des scènes d’horreur : bombardements de populations civiles comme à Dubrovnik ou à Sarajevo, villes martyres, camps de concentration. Le projet de SLOBODAN MILOSEVIC de créer une « Grande Serbie » débouche

d'accords régionaux ou par des organismes régionaux sans l'autorisation du Conseil de sécurité ». N’ayant pas son aval, l’intervention de l’OTAN en Serbie n’était donc pas légale. Cela a toutefois certainement permis d’accélérer la chute de Slobodan Milosevic mais a également détruit une grande partie des infrastructures du pays et a provoqué une hostilité durable d’une partie de la population serbe à l’égard de la communauté internationale et des kosovars. L’intervention américaine en Iraq (2003)

l’ONU ne font rien puis se retirent avant les massacres entre Hutus et Tutsis. Plus d’un million de personnes seront tuées en quatre mois. C’est aussi dans cette logique qu’est créé le TPI en 1993 qui permet de juger les grands criminels comme Slobodan Milosevic qui a joué un rôle majeur dans le conflit yougoslave. Ne pas confondre avec la CPI créée en 2002 mais que les Etats-Unis refusent toujours de reconnaître ! Et pour cause, leurs militaires pourraient être jugés pour ce qui passe en Irak à l’heure

multiethnique, est un des principaux enjeux de l’affrontement. 2 – les acteurs et les enjeux - Les Serbes de Bosnie, organisés en groupes paramilitaires ( = milices ) menés par Radovan Karadzic et soutenus par l’armée régulière de la Serbie de Slobodan Milosevic. Ils refusent toute accession à l’indépendance et défendent le principe d’une « grande Serbie » à la place de la défunte Yougoslavie - face à eux , les milices bosniaques qui soutiennent l’indépendance - DOC 4 PAGE 153 la communauté

à l’indépendance, il n’en est pas de même pour la Croatie et surtout la Bosnie Herzégovine, région où les diverses populations sont particulièrement enchevêtrées. Les Serbes de Bosnie, menés par Radovan Karadzic et soutenus par la Serbie de Slobodan Milosevic, refusent toute accession à l’indépendance. Sarajevo, capitale et symbole d’une région multiethnique, est un des principaux enjeux de l’affrontement. • Les Serbes harcèlent les habitants de Sarajevo pendant des mois par des bombardements quotidiens

peuvent rester indifférents. Le droit d’ingérence tend à s’imposer. 2) La guerre de Yougoslavie (1992-1995) La fin de la domination communiste réveille des nationalismes au sein de la fédération yougoslave. Les Serbes, sous la direction de Slobodan Milosevic, souhaitent le maintien d’une unité fédérale sous leur contrôle, mais la Slovénie t la Croatie déclarent leur indépendance en 1991. Un premier conflit a lieu entre Serbes et Croates, résolu par l’intervention de l’ONU. Un référendum

peuvent rester indifférents. Le droit d’ingérence tend à s’imposer. 2) La guerre de Yougoslavie (1992-1995) La fin de la domination communiste réveille des nationalismes au sein de la fédération yougoslave. Les Serbes, sous la direction de Slobodan Milosevic, souhaitent le maintien d’une unité fédérale sous leur contrôle, mais la Slovénie t la Croatie déclarent leur indépendance en 1991. Un premier conflit a lieu entre Serbes et Croates, résolu par l’intervention de l’ONU. Un référendum organisé