Sociologie Crime

S’IMMISCE DANS CE SYSTÈME, EXCLUSIVEMENT PRIVÉ. C’EST DURANT L’ANTIQUITÉ GRECQUE QUE L’ON S’INTÉRESSE AU PHÉNOMÈNE GLOBALE DE LA CRIMINALITÉ. DANS LA PHILOSOPHIE GRECQUE, L’ON NE PEUT LUTTER CONTRE LA FATALITÉ DU DESTIN : LE CRIMINEL DOIT PERPÉTRER SON CRIME. C’EST PLATON QUI, LE PREMIER, COMMENCE À DISTINGUER DEUX TYPES DE CRIMINELS : LE DÉLINQUANT COUPABLE DU DÉLINQUANT RÉCUPÉRABLE (« RÉÉDUCABLE »). TRÈS RAPIDEMENT, LA RELIGION SE PENCHE SUR LA QUESTION. ENFIN LA PHILOSOPHIE DES LUMIÈRE POUSSE À REPENSER

Revue internationale de CRIMINOLOGIE et de POLICE technique et scientifique ISSN 1424-4683 Volume LV SOMMAIRE Juillet - Septembre 2002 Crime et sécurité dans le sport par Dominique Malatesta et Christophe Jaccoud . . . . . . . . . . . . . . . .259 Les violences sur les stades suisses dans une perspective historique par Marco Marcacci . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .266 La violence dans les stades de football. Eléments d’étiologie à partir du cas

s’agit de tenir compte, ici de l’acte commis. II) Les déterministes. Depuis toujours, il y a un certains nombres de disciplines (la médecine, la sociologie…) qui essaye de découvrir les causes du crime et celles-ci sont rechercher dans la personne du délinquant. Donc, on est ici dans une optique qui change totalement : on ne regarde plus le crime commis mais dans l’optique de donner un soin au délinquant. Ici, le criminel n’est plus une personne devant être puni mais une victime de sa maladie

lÕon oublie que ce qui forme souvent la trame du quotidien et la trame des difficultŽs quotidiennes, ce qui fait le climat de lÕŽtablissement scolaire, comme dÕailleurs celui dÕun quartier, ce nÕest pas forcŽment la violence la plus Žclatante. Le crime tr•s dur peut •tre quelque chose dÕextr•mement exceptionnel. Je pense ˆ un Žtablissement scolaire avec lequel jÕai travaillŽ en 1992 ou 1993 qui avait vu un Žl•ve poignarder un autre Žl•ve, gravement, puisque la pl•vre du poumon Žtait perforŽe ; lÕŽl•ve

“Arabes”. La mise en exergue par certains membres du groupe majoritaire de quelques signes culturels différenciateurs spécifiques à certains membres du groupe minoritaire permet ensuite de légitimer à un niveau culturel cette frontière racialisée. Le crime d’honneur, le port du voile, la religion, parce qu’ils prêtent facilement à la stigmatisation, font partie de ces traits culturels devenus différenciateurs, même s’ils ne sont pas partagés par tous les membres du groupe minoritaire. Leur surmédiatisation

Gouverner le crime, les politiques criminelles françaises de la révolution au XXIe siècle, 2- Le temps des doutes, 1920-2004 Jean-Pierre Allinne Introduction générale : Politique réhabilitative politiques restaurative Chapitre 1 : L’entre-deux-guerres entre répression et humanisme Depuis la Révolution (1789), toutes les questions pénales sont traversées par l’objectif d’individualisation de la peine. Mais les commissions de réforme (dont celle de Chéron-Matter), n’ont pas débouché

Psychocriminology. 1 1. Etiologie des comportements agressifs féminins Le crime du côté des femmes, les facteurs explicatifs Historiquement les th€ories positivistes, cliniques et sociologiques (culturelles) pens‚rent que la criminalit€ f€minine prenait ses sources dans la biologie et la physiologie. La premi‚re partie du 20e si‚cle, de Lombroso et Ferroro (1896), Pollak (1950) … Sutherland (1947), associait donc le crime f€minin aux aspects physiques (menstruations, m€nopause…), et st€r€otypes historico-sociaux

mentales et les handicaps physiques font parties de certaines catégories de transgressions, de conduites désapprouvées ou d’état d’individus considérés comme marginaux qui donnent une idée plus concrète de ce qui est définit comme « déviant » en sociologie. Délinquance La délinquance est une sorte de déviance, on la défini par l’ensemble des conduites qui sont punies pénalement car elles vont à l’encontre des normes juridiques en vigueur dans une société. Comme nous l’avons vu précédemment, toute

aux sentiments de pitié et de probité : au fond lorsque quelqu’un viole une personne, en l’étouffant, l’école positive dit que cette personne est dépourvue de pitié. Celui qui va voler le bien d’autrui, est dépourvu de probité. Depuis, on a la sociologie qui a dit : il est difficile de donner une définition de la criminalité indépendamment du droit et au fond c’est le droit à travers la technique juridique de l’infraction qui nous informe dans un 2nd temps de ce qu’est la criminalité. Il y avait

jugement de condamnation par rapport à celui de relaxe, puis le taux d'application des peines, car il y a un filtre important entre la condamnation et la peine subie in fine. Il y a d'autres techniques pour mesurer la criminalité, développées par la sociologie, les sciences criminelles et notamment la criminologie, avec les enquêtes de victimisation. Le taux de racket, par exemple, était longtemps insaisissable par les statistiques. Comment procède-t-on ? On prend un échantillon de lycées représentatif