Socrate Je Sais Que Je Ne Sais Pas

PART1 MINISTREMPOS LA FOULE SOCRATE La tension monte dans Athènes. Les étudiants réclament la gratuité scolaire, et Ministrempos se braque. 1. MINISTREMPOS Ça suffit, de refiler le coût des études supérieures aux contribuables! Les frais de scolarité ont été gelés trop longtemps par le parti de Périclès. Les étudiants doivent aussi faire leur part. 2. LA FOULE Voilà des paroles sensées pour une ministre! Tiens, voici notre philosophe favori. 3. SOCRATE J'ai entendu dire que vous alliez

gênante. - Et pourquoi serait-elle gênante ? - Parce que je n’arrive pas à faire avec. - Bon, alors reprenons. Quelle valeur accorder à l’autorité des parents ? - Une valeur morale ? - Cette valeur morale est-elle contestable ? - Je ne sais pas. Elle doit pouvoir l’être. - Non, vous devez répondre vraiment. Cette valeur morale est-elle contestable, oui ou non ? » Est-ce la chaleur, l’intense effort de concentration, l’inhabituelle confrontation avec un interlocuteur attentif au

!! !! Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? Nous connaissons la formule emprunté par Socrate au temple de Delphes : « Connais-toi toimême ! ». Cette injonction, extraite de son contexte religieux originel est devenu une sorte de mot d’ordre pour la philosophie, la connaissance de soi même y étant présentée comme un passage obligé pour celui qui souhaite cheminer vers l’amitié avec lui-même, les autres, et finalement vers la sagesse. Par ailleurs, notre monde contemporain fait souvent

Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? Nous connaissons la formule emprunté par Socrate au temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ! ». Cette injonction, extraite de son contexte religieux originel est devenu une sorte de mot d’ordre pour la philosophie, la connaissance de soi même y étant présentée comme un passage obligé pour celui qui souhaite cheminer vers l’amitié avec lui-même, les autres, et finalement vers la sagesse. Par ailleurs, notre monde contemporain fait souvent de

nature d'un artiste ou le caractère serviable des gens qui aiment les arts; mais il aperçut quelque chose de diabolique dans cette figure, et surtout ce je ne sais quoi qui affriande les artistes. Imaginez un front chauve, bombé, proéminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé, retroussé du bout comme celui de Rabelais ou de Socrate; une bouche rieuse et ridée, un menton court, fièrement relevé, garni d'une barbe grise taillée en pointe, des yeux vert de mer ternis en apparence par l'âge

rien de divin, elle appartient à l’ordre cosmique qui organise le monde. Chez ces anciens, la justice, le respect de cette loi, organisait donc le monde. Elle devait gouverner l’âme, tenir en équilibre la raison, les désirs, gouverner la cité … Je sais naturellement, par ma raison, quelles lois peuvent être transgressées dans tel ou tel cas.  « Il existe une loi vraie, répandue dans tous les hommes, toujours d’accord avec elle-même, non sujette à périr, qui nous appelle impérieusement à remplir

alors à penser en mettant entre parenthèse nos croyances, nos habitudes, nos certitudes. C’est donc, une sorte d’illusion de penser que l’on peut penser dépasser nos préjugés. Ou alors, ne faudrait-il pas penser comme Socrate lorsqu’il cite : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien »

professionnelle dans laquelle je veux travailler. Je suis libre d’aller au canada. Je n’y suis pas contrainte. Être libre signifie aussi faire ce que l’on doit. Par exemple, je renverse quelqu'un en voiture. Si je ne m’arrête pas c’est parce que je sais que je suis en tord parce que je roulais trop vite. Si je choisi cette solution je me perd irrémédiablement. Je ne serais plus libre. Je serais prisonnière de ma conscience. Être libre c’est faire nos propre choix, bon ou mauvais l’important est que

Lorsque quelqu’un me demande qui je suis, je sais en général quoi répondre, sauf si je suis atteint d’un trouble spécifique comme, par exemple, une amnésie totale. Je suis moi-même, j’ai un nom, une identité que je peux décliner, une profession, etc… Il n’y a aucun doute sur ces éléments et je sais qu’ils sont véridiques, qu’ils ne sont pas erronés. Toutefois, ai-je pour autant dit qui j’étais ? Ce «je» qui parle en moi est-il entièrement décrit ou même défini par la liste des attributs avec lesquels

peut commettre, que l’homme tend vers la vérité. La curiosité de l’homme le force à une recherche continuelle de la vérité. Le désir de connaissance oblige l’homme à se remettre en question. Pour y arriver, il doute. Socrate l’affirme « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». Une forte remise en question de ce qui nous entoure permet de trouver la vérité. Descartes, par son doute méthodique, prône un doute systématique de toutes les opinions en apparence vrai. L’homme alors doit s’interroger