Soldat fusillé pour l'exemple

pas trop le rap (surtout Diams ou Sniper que je peux pas suporter), ça m'a agréablement surpris. Regarde ma terre en pleure Mais les choses ici prennent une telle ampleur Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur Il n'y a rien de pire que le son d'une fusillade, qui transmet la mort et le désastre. Shurik'n parle de cette misère avec ironie en qualifiant les coups de feu d'harmonieux, comme une symphonie. On peut

dés 1915, alors même qu’elle est encore en cours, « Grande Guerre », la Première Guerre Mondiale est abordée par les contemporains comme un événement exceptionnel. Les limites de la guerre se fixent différemment qu’on se place du point de vue des soldats, de l’Etat, de l’administration. Du point de vue de sa présentation, elle se trouve face à « l’opposition du témoin et de l’historien, du document et du texte historique ». En effet, la position éminente de l’historien et la confusion des témoignages

est tel que sur quelques points, les munitions étant épuisées et les fusils brisés, on s’assomme à coups de pierres, on se bat corps à corps. Les Croates égorgent tout ce qu’ils rencontrent ; ils achèvent les blessés de l’armée alliée et les font mourir à coups de crosse, tandis que les tirailleurs algériens, malgré les efforts de leurs chefs pour calmer leur férocité, frappent de même les malheureux mourants, officiers ou soldats autrichiens, et se ruent sur les rangs opposés avec des rugissements

fonction de description d’une situation. Pour illustrer ceci, prenons l’exemple de « La fille à la fleur » de Marc Riboud, photographie prise en octobre 1967. [pic] Cette photographie a été prise à Washington D.C à l’occasion d’une manifestation contre la guerre du Vietnam. Au premier plan, on peut voir que le point focal a été placé sur une jeune femme avec une fleur dans les mains. A sa gauche, des soldats armés de fusils. On ne voit pas les manifestants dans cette image mais nous pouvons les

Deuxième Guerre mondiale, l’armée américaine avait accordé aux commandants du théâtre des opérations le pouvoir de contrôler toute information relevant de leur champ d’action12 . En ce qui concerne l’imposition d’un embargo sur les nouvelles de guerre, l’exemple de Ron Clairbone est révélateur. Correspondant de la chaîne de télévision ABC dans le Golfe persique embarqué sur le porte-avion USS Lincoln, celui-ci n’a pu envoyer son reportage des premiers bombardements sur l’Irak qu’après plus de trois heures

semblaient accablés, éreintés, incapables d'une pensée ou d'une résolution, marchant seulement par habitude, et tombant de fatigue sitôt qu'ils s'arrêtaient. On voyait surtout des mobilisés, gens pacifiques, rentiers tranquilles, pliant sous le poids du fusil; des petits moblots alertes, faciles à l'épouvante et prompts à l'enthousiasme, prêts à l'attaque comme à la fuite; puis, au milieu d'eux, quelques culottes rouges, débris d'une division moulue dans une grande bataille; des artilleurs sombres alignés

palais qui n’ont pas fermé pendant 2 jours ! 3. Léopold III (Règne : 1934-1951). Léopold III arrive donc après son père (important : il n’est PAS le fils de Léopold II). Pas de doute de l’opinion publique avec lui non plus (il est formé par le Roi soldat luimême) et s’enrôle au 12e de ligne pendant la guerre 14-18 (mascotte du 12e, respecté par les officiers et le peuple). Se marie avec la princesse Astrid de Suède (c’est un mariage d’amour). Astrid sera adorée des belges. Ils auront 3 enfants :

raconter au grand café desServi (à la mode alors) les exploits de l’archiduc, qui de plus était énorme, prit la liste des glaces imprimée en placard sur une feuille de vilain papier jaune. Sur le revers de la feuille il dessina le gros archiduc ; un soldat français lui donnait un coup de baïonnette dans le ventre, et, au lieu de sang, il en sortait une quantité de blé incroyable. La chose nommée plaisanterie ou -7- caricature n’était pas connue en ce pays de despotisme cauteleux. Le dessin laissé

2     « Le présent pose et formule les questions du passé et le passé éclaire la caractéristique particulière du présent » tout en objectivant au maximum mon regard cette phrase de l’historien Marc Bloch membre éminent de la Résistance fusillé par les nazis en juin 1944 a résonner tout au long de mon travail. 1. Les sources du document Le texte à ‘étudier nous retrace une partie des débats de l’assemblée constituante décembre 1789. du 23 Ce texte est tiré des archives parlementaires

d’une foule hurlante de racistes, dans l’espoir que les troupes fédérales les protégeraient, espoir déçu quand les troupes non seulement ne les protégèrent pas, mais tirèrent leurs baïonnettes pour leur interdire l’entrée de l’école. Et quand les soldats furent retirés, les enfants furent laissés seuls face à la populace. Cela ne veut pas dire non plus qu’il n’y avait pas déjà des gens qui tournaient le dos à la prétendue « non-violence », qui laissait les noirs sans aucun moyen de défense, soumis