Somme contre les gentils

propositions, la vérité sera la propriété du discours conforme à la réalité. On doit cette théorie de la vérité-correspondance à Thomas d'Aquin, philosophe du Moyen-âge, pour qui la vérité "consiste dans l'adéquation de la chose et de l'esprit" (Somme contre les gentils, I, 59). Il doit en être dans la réalité comme le dit l'intelligence, autrement dit n'est vrai que le discours qui s'accorde avec les phénomènes, qui ne présente pas d'écart avec ce qui est. La proposition "il neige" est vraie, si et seulement

toujours tourné à la victoire, tandis que Moser, au contraire, de taille courte, le teint jaune, ravagé par une maladie de foie, se lamentait sans cesse, en proie à de continuelles craintes de cataclysme. Quant à Salmon, un très bel homme luttant contre la cinquantaine, étalant une barbe superbe, d'un noir d'encre, il passait pour un gaillard extraordinairement fort. Jamais il ne parlait, il ne répondait que par des sourires, on ne savait dans quel sens il jouait, ni même s'il jouait ; et sa façon

fils de la mercière qui avait collectionné et classé par familles douze cents sortes de boutons ? LA DUCHESSE Si j'ai tenu à commencer par ces Renaud, c'est que ce sont des gens très bien. 24 Le voyageur sans bagage Tableau I GASTON la mort, contre toutes les forces obscures du monde... Je me suis vêtue de noir, j'ai pensé que c'était le plus indiqué. Entrent les Renaud. De grands bourgeois de province. Cela veut dire qu'ils ont une belle maison, un beau maître d'hôtel, mais quel fils avaient-ils

prostituée qui ne fait pas payer Bel-Ami et qui, plus tard, le ridiculise devant Mme de Marelle, mais qui continuera toujours à le porter dans son cœur après ses déceptions; Louis Langremont, journaliste pour La Plume qui se battra plus tard en duel contre Georges Duroy. Résumé 1ère Partie: CHAPITRE 1 Le récit commence le 28 juin et le chapitre dure une journée. Personnage principal: Georges Duroy, ancien sous-officier, employé aux Chemins de fer du Nord, il  n'a pas beaucoup d'argent et il

repas de midi, une récréation d'une heure entière précédait une demi-heure d'étude qui était suivie - ex abrupto5- de deux heures de classe. À quatre heures, seconde récréation, puis de cinq à sept, la longue et paisible étude du soir. En somme, nous restions au lycée onze heures par jour, sauf le jeudi6, dont la matinée était remplie par une étude de quatre heures : c'était la semaine soixante heures, qui pouvait encore être allongée par la demi-consigne7 du jeudi ou la consigne entière

immédiatement à la douce moiteur printanière de mon obscur esprit naïf tel le jet d'eau honteux qui jaillit fièrement de l'arrosoir troué d'un pompier face à l'incendie de la colline est que le bonheur est naturel à l’homme. Oui, j'ose l'affirmer contre le sourcil tyrannique de tous les proviseurs en jupon de l'Occident (et Dieu sait que certaines ont le sourcil redoutable et redouté!) : le bonheur est naturel ! Nous n'avons pas besoin de travailler ! Vous voulez une argumentation ? La voici : si

l'esprit de l'homme ne doit pas être entièrement absorbé dans ce qu'il fait pour s'ennuyer. En effet l'homme serait le seul être à ne pas avoir à être sur ses gardes tout le temps. Contrairement aux animaux par exemple, qui eux son en constante éveil contre un quelconque prédateur ou danger. L'auteur ajoute que l'opposé de l'ennui est l'excitation. Le besoin de stimulations a des racines profondes dans les êtres humains prenant l'exemple de notre ancêtre, l'homme préhistorique :« Je pense qu'à l'âge

pour Cinna, préférant tuer Auguste, peu importe le prix. Scène 2 : Emilie et Fulvie, raison contre passion. Emilie confie à Fulvie qu’elle souhaite que Cinna tue Auguste. Cependant, Fulvie n’est pas de cet avis car elle trouve Auguste bon envers Emilie. Elle de son côté, se fiche des richesses, bien que sa suivante lui conseil fortement de haïr Auguste en silence et de laisser le peuple se rebeller contre l’empereur. Mais pour Emilie, c’est une cause personnelle, Auguste doit être tué en son nom

voyant entrer le maître d'hôtel Nous allons le savoir à l'instant. Elle l'arrête d'un geste. Une minute, mon ami, avant d'introduire vos maîtres. Gaston, voulez-vous vous retirer un moment au jardin, nous vous ferons appeler. GASTON la mort, contre toutes les forces obscures du monde... Je me suis vêtue de noir, j'ai pensé que c'était le plus indiqué. Entrent les Renaud. De grands bourgeois de province. Mme RENAUD, sur le seuil. Vous voyez, je vous l'avais dit ! Il n'est pas là. HUSPAR Nous

près du bureau de location, un homme épais, à large face rasée, répondait brutalement aux personnes qui insistaient pour avoir des places. – Voilà Bordenave, dit Fauchery, en descendant l’escalier. Mais le directeur l’avait aperçu. – Eh ! vous êtes gentil ! lui cria-t-il de loin. C’est comme ça que vous m’avez fait une chronique… J’ai ouvert ce matin Le Figaro. Rien. –5– – Attendez donc ! répondit Fauchery. Il faut bien que je connaisse votre Nana, avant de parler d’elle… Je n’ai rien promis