Sommes Nous Maitre De Nos Désirs

essentiellement sur la consommation de masse. L’Homme est un éternel insatisfait. Il lui faut toujours plus que ce qu’il a déjà. La société lui donne alors accès à des plaisirs et des nouveautés qui lui sont source de confort et de bien-être. Nous sommes en présence de quatre documents. Le premier est un extrait d’Honoré de BALZAC, « La peau du chagrin ». Le deuxième est aussi extrait d'un texte, celui d’Emile ZOLA « Au bonheur des Dames ». Le troisième, qui a pour titre « Foule sentimentale » est

humaine : désirs amoureux, de conquêtes, de gloire… Conscients, ou même inconscients, ils font qu’une vie « vaut la peine d’être vécue ». Sans désirs nous perdons le goût de vivre, nous sommes condamnés à l’ennuie ou à la mort. Pourtant, la raison met en garde contre les désirs fous et leurs illusions, et la morale engage à maîtriser ses désirs pour ne pas devenir leur esclave. Ainsi, nous pouvons dire que le désir peut exercer sur nous un rapport de soumission et de domination ; le maître serait le

attendent un coup de chance. Pourrions-nous dès lors en déduire que la satisfaction de nos désirs n’est que résultat de notre motivation, sans aucune incidence d'autres facteurs? Cette question mérite d’être débattue. Quelle que soit notre bonne volonté, notre vie est jalonnée de joies et peines et nous ne pouvons échapper à notre destin. Que nous soyons, fatalistes ou battants, optimistes ou défaitistes, nous sommes tous tributaires d’un nombre considérable d’éléments extérieurs sur lesquels nous n’avons

Elle nous permet de prendre du recul sur soi et sur le monde qui nous entoure. Mais d'un autre côté, il semblerait que notre véritable nature, notre subjectivité la plus profonde se terre dans notre inconscient, et n'émerge qu'à certain moment. Nous sommes conscient de tout cela. Dans un premier temps, on pourrait balayer négligemment tout cela, en s'appuyant sur le fait que la conscience et influençable de part le regard que les autres ont sur nous. Cette volonté de plaire propre à l'être humain

souhaitons. Dès lors puis-je toujours être l’auteur véritable de mes actes ou peut on m’arraché à ma liberté ? Tout d’abord la liberté est présente en nous, même si nous ne le sommes pas totalement nous serons en parti libre. Pour parvenir à notre totale liberté il faudrait arrivée à se défaire de toutes les contraintes qui sont nos désirs et nos craintes. Ils naissent de notre propre imaginaire, nous donnons aux choses des représentations fausses et subjectives et elles finissent par nous subjuguer. Il faudrait

rejeter ce qui nous gène et nous entrave. Mais faut-il se libérer de tout, et notamment des désirs ? Le désir étant un ensemble de phénomènes organiques et psychologiques qui nous poussent à posséder un objet en vue d’en tirer plaisir. Objet matériel ou non. Il apparaît normal que les hommes cherchent à se libérer de ce qui les enchaînent et de ce qui représente un obstacle à leur avancée, cependant les désirs correspondent-ils à un obstacle. Dans la « République » et le « Banquet », Platon insiste

"le tri" Platon : nous sommes contraint de travailler car nous sommes démunis : nous n'avons pas de caractère spécifique pour vivre dans la nature, (cf le mythe de Prométhée : la nudité humaine nous force à travailler pour survivre). Sartre : Nous sommes condamnés à être libre et tout homme qui se cache derrière un déterminisme fait preuve de mauvaise foi (Sartre est un philosophe existentialiste) Hegel : (dans la phénoménologie de l'esprit, présente la dialectique du maître et de l'esclave.  L'esclave

pouvons nous demander si nous avons conscience de nos désirs. L’évidence serait de dire oui, en effet de nombreux exemples peuvent le confirmer. Nous devons connaître nos désirs pour pouvoir les réaliser comme lorsque nous choisissons un métier ou à noël quand on nous demande ce que l’on veut, il faut faire une liste de ce que nous souhaitons. Cependant, cela n’est pas forcément vrai, il se peut que nous n’ayons pas toujours conscience de nos désirs. Il existe peut-être un désir plus profond, un désir

Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ? Sommaire Index des sujets Analyse du sujet Les mots du sujet Désir : le désir n'est pas le besoin. Ce qui caractérise le besoin est qu'il doit toujours être satisfait sous peine de mort. Si je ne satisfais pas un désir, je ne meurs pas pour autant. Le besoin est naturel (et aussi animal), le désir est culturel et humain. Par exemple, le désir sexuel est un besoin pour l'espèce (elle disparaît s'il n'est pas satisfait) mais

Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ? Analyse du sujet Les mots du sujet • Désir : le désir n'est pas le besoin. Ce qui caractérise le besoin est qu'il doit toujours être satisfait sous peine de mort. Si je ne satisfais pas un désir, je ne meurs pas pour autant. Le besoin est naturel (et aussi animal), le désir est culturel et humain. Par exemple, le désir sexuel est un besoin pour l'espèce (elle disparaît s'il n'est pas satisfait) mais un désir pour l'individu (on ne