Sonderkommando

tête de ceux qui s’y trouvaient déjà. Du fait de la compression, d’autres victimes étaient tuées par piétinement. Les SS nous répétaient souvent qu’ils ne laisseraient pas survivre un seul témoin.» Témoignage de Don PAISIKKOWICK, survivant d’un Sonderkommando d’Auschwitz, dans Léon POLIAKOV, Auschwitz. ………………………………………………………. ………………………………………………………. ………………………………………………………. implantés les camps d’extermination ? Où sont ………………………………………………………. «Tous étaient conduits à la salle de déshabillage, les SS

juifs Hollandais Grecs et Hongroises sont morts comme les mouches. "Je me souviens des arrivées des Grecs des Hongroises. Aucune doute sur leur sort: on voyait fumer les crématoires. On sentait l'odeur de chair brûlée." Un kommando , appelé le Sonderkommando est le chargé de brûler les cadavres. Tous les 3 o 4 mois ses membres étaient exécutés et remplacés L'évacuation Durant l'été de 1944 Auschwitz réceptionne les deux derniers convois provenant de la France. Le nº 77 de Drancy le 31 juillet et

une « règle de langage » (Sprachregelung), sorte de convention sémantique => langage codé : « traitement spécial » = exécution ; « évacutation », « transportation », « réinstallation », « travail à l’EST » = liquidation physique. Sonderaktion, Sonderkommando, Sonderauftrag = massacre dans chambres à gaz (camions à gaz = sonderwagen). Plusieurs raisons de garder le secret pour les nazis : Ne pas affoler les populations, les Juifs en premier lieu, qui pourraient alors résister, gêner le déroulement

qui sont déclarés aptes au travail fournissent de la main d’œuvre pour les usines construites près des camps et vivent dans des conditions semblables à celles des camps de concentration. Une partie des détenus constitue également les Sonderkommandos, chargés de vider les chambres à gaz et de faire brûler les corps dans des fours crématoires ou dans des bûchers. D’autres gèrent les entrepôts de vêtements et autres effets personnels pris aux victimes à leur arrivée. Enfin, à Auschwitz

aurait été dite. « Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr1 », écrit ainsi Pascal dans les Pensées. Dans Shoah, l’un des témoins interrogés par Lanzmann, membre des Sonderkommandos chargés dans les camps de la mort de participer à l’extermination de leurs coreligionnaires (en l’occurrence de couper les cheveux des femmes destinées à être gazées), raconte comment il ne pouvait pas être entendu lorsqu’il essayait de prévenir

août : Arrestation d'Anne Frank et sa famille à Amsterdam. 15 août : Dernier convoi de Compiègne vers Buchenwald. 17 août : Départ du dernier convoi de Drancy. 1er septembre : Évacuation de Natzweiler-Struthof sur Dachau. 7 octobre : Révolte du "Sonderkommando" à Auschwitz (un crématoire détruit). Novembre : Les juifs de Theresienstadt sont déportés vers Auschwitz. Novembre : "Marches de la mort" dans toute l'Europe de l'est. 3 novembre : Arrivée à Auschwitz du dernier convoi de Juifs. 8 novembre :

personnels, les déportés sont dirigés vers les chambres à gaz, vastes pièces hermétiques où est introduit un gaz mortel, du monoxyde de carbone ou du Zyklon B. Enfermés par centaines, voire par milliers, ils meurent en dix à trente minutes. Les Sonderkommandos, Juifs esclaves des camps d’extermination et liquidés périodiquement, sont alors chargés de sortir les cadavres (retrouvés généralement en piles s’élevant jusqu’au plafond : les plus faibles, vieillards et enfants, en bas), d’en arracher les dents

esclaves dans les camps de concentration et leurs satellites, tous les autres sont tués. Les corps sont ensuite brûlés dans des fours crématoires après avoir été dépouillés. Ce processus est connu grâce aux témoignages courageux des déportés des Sonderkommandos chargés de ce « travail ». Il y a aussi parfois des révoltes comme celle du ghetto de Varsovie en avril 1943. • 20 à 25 % des tsiganes ont également été tués pendant la guerre (200 000 personnes environ : les estimations sont difficiles à faire)

établirent des réseaux d'aide et de résistance dans le camp. Quelques juifs parvinrent à s'évader de Birkenau, et de nombreux cas de révolte et d'attaque contre les gardes SS furent enregistrés, même aux portes des chambres à gaz. La révolte du "sonderkommando" en octobre 1944 est, et restera un extraordinaire exemple de courage et de résistance face à la barbarie dans ce plus grand camp d'extermination et de concentration qu'est Auschwitz.

Polizei), il est célèbre pour sa cruauté envers ses co-détenus sur qui il a tous les droits. En bas de l’échelle, on trouve les Sonderkommandos, petits groupes de détenus juifs contraints aux pires travaux, comme celui de raser les cheveux des cadavres, nettoyer les cendres des fours crématoires, retirer les dents en or des victimes… Dow Paisikowic, un survivant d’un Sonderkommando d’Auschwitz, témoigne : « Les SS nous répétaient souvent qu’ils ne laisseraient pas survivre un seul témoin ». Sur les juifs