Sonderkommando

Témoignage recueilli le 3 septembre 2007 à propos de son livre Sonderkommando : dans l'enfer des chambres à gaz. « Le train qui transportait les déportés comptait plus de 30 wagons. Dès notre arrivée, en fin d'après midi, 320 hommes et 113 femmes ont été sélectionnés pour le travail. Tous les autres, y compris les enfants, ont immédiatement été conduits vers l'un des 4 crématoires du camp et exterminés. J'ai été affecté au Sonderkommando. Nous avons été conduits vers le bunker 2 devant lequel 300 à

s'étend un cadavre presque translucide dont le bras entoure la famille. Sur le côté gauche, on ditinsgue le bras d'un SS (reconnaissable à son uniforme) qui tient un fusil. En arrière plan, on peut voir des déportés allant travailler dans les Sonderkommandos comme des zombies. Ils poussent des chariots de cadavres en provenance des usines à gaz vers les fours crématoires dont on aperçoit les cheminées fumantes... Le travail se fait le long des clôtures barbelées du camps. Le ciel est d'un rouge

convoi 49. Parmi les mille personnes présentes dans le convoi, 881 ont été directement envoyées dans les chambres à gaz. A l’issue de la sélection à la descente du train, David Olère va entrer dans le camp et devenir le n° 106 144. Il intègre un Sonderkommando lors de la mise en route du K III fin juin 1943. Selon son fils, il meurt en 1985, épouvanté par la naissance des thèses négationnistes qui n'hésitent pas à remettre en cause son témoignage. Les esquisses qu'il avait réalisées au sortir de la

handicapés étaient emmenés directement dans de faux hôpitaux pour être exécutés tandis que les autres étaient emmenés dans des chambres à gaz, ils étaient entassés et recouverts par les enfants. Sortis morts et pour quelques-uns encore vivants par des Sonderkommandos puis incinérés et ensuite enterrés dans des fosses. Durant l’existence de ce camp d’extermination, il y a eu 876.000 tués dont 845.000 juifs du ghetto de Varsovie et d’autres ghettos polonais, 29.000 juifs d’autres régions d’Europe et 2000

en Pologne et est mort en 1985 à Paris, il était d'origine juive. Il s'installe en France dans les années 1920 et obtient la nationalité dans les années 1930. Il est arrêté en 1943 et déporté à Drancy puis à Auschwitz. Il fait alors parti des Sonderkommando, après la libération des camps en 1945, il témoigne de ce qu'il a vécu dans ses dessins et peintures.

banlieue parisienne. Arrêté par le police française le 20 février 1943, interné à Drancy, il est déporté à Auschwitz le 2 mars, dans le convoi n°49. Il est sélectionné pour le travail comme terrassier puis est désigné pour faire partie du Sonderkommando du Crématoire III de Birkenau où il transporte et brûle les corps au sortir de la chambre à gaz. En 1945, il survit à la « Marche de la Mort » et est envoyé à Buchenwald, puis au camp de Melk, puis à Ebensee où il est libéré par l'armée américaine

est arrêté par le police française, le 20 février 1943, interné à Drancy, puis déporté vers Auschwitz le 2 mars, dans le convoi n°49. Il est sélectionné pour le travail et commence par être terrassier. Puis, il est désigné pour faire partie du Sonderkommando, au Crématoire III de Birkenau où il transporte et brûle les corps au sortir de la chambre à gaz. En 1945, il survit à la "Marche de la Mort" et est envoyé à Buchenwald, puis au camp de Melk, puis à Ebensee où il est libéré par l'armée américaine

sculptures. Contexte historique La seconde guerre mondiale et la déportation et la mort des juifs d’Europe dans les camps d’extermination entre 1942 et 1945 par les nazis. Mots clés Le camp d’Auschwitz, chambres à gaz fours crématoires, témoignage, sonderkommando. Description des œuvres David Olère a réalisé deux types d’œuvres pour représenter l’horreur des camps. Les dessins en noir et blanc et une partie des peintures en couleurs représentent ce qu’il a vu de manière très fidèle. On n’a peu d’images

de la mise à mort des Juifs à l’arrière des lignes de combat Entlausung : épouillage Endlösung : solution finale Entfernung : éloignement, élimination Ersatz : produit de substitution ESKA : « baraque du bagne », SK-Häftlinge, détenus d’un Sonderkommando, cf. S.K. Essenkommando : Kommando de la nourriture Evakuierung : évacuation des camps, ou Todesmärsche, marches, trains et bateaux de la mort : janvier-mai 1945, nommées ainsi à cause du nombre élevé de victimes Grubenbaukommando :Kommando chargé

les plus petites4 . Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laissait entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B était jeté par des gardes. Les corps étaient ensuite brûlés dans les crématoires contigus. C'était la mission du Sonderkommando choisi parmi les prisonniers. Vers la fin de la guerre, alors que les crématoires tournaient à plein régime, les nazis tuèrent encore plus et brûlèrent les corps dans des fosses. À partir du 15 mai 1944, 440 000 Juifs hongrois sont déportés à