Songeant La Nuit Bien Souvent Je Pense être

suite brumeuse,  Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse, Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant... II Or les petits enfants, sous le rideau flottant, Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure. Ils écoutent, pensifs, comme un lointain murmure... Ils tressaillent souvent à la claire voix d'or Du timbre matinal, qui frappe et frappe encor Son refrain métallique et son globe de verre... - Puis, la chambre est glacée...on voit traîner à terre, Épars autour des lits, des

encore un homme. Un hiver déjà, un hiver que j’ai quitté le château de mon père pour apprendre à manier le fer et la lance.Je me souviens de mon arrivée à La Roche- Guyon. Cela paraît si lointain maintenant et pour- tant… Je me suis souvent répété que j’aurais dû être attentif aux présages. Il y en avait tant et deÞsi évidents. Des signes de malheur, d’infamie, de mort. Des mises en garde que je n’ai pas su interpréter. Je me souviens même de la lumière le jour où j’ai laissé derrière moi les lieux

village les maisons étaient groupées autour de la « grand’ place ». Les gens l’appelaient toujours ainsi car là se trouvaient, la mairie, l’église Saint-Michel, l’école et le vieux lavoir. Peu de personnes connaissaient son vrai nom, les anciens peut-etre. Elle était pour chacun la « grand place ». Elle était traversée par la route qui conduisait de village en village les voyageurs, les amis, les familiers.  Dans une ruelle proche, dans une maison en pierres au toit de lauzes, semblable à toutes les

elle aimerait mieux jeûner que se priver du luxe extérieur qui pour elle consiste uniquement en la possession d’un landau et de deux chevaux irréprochables. Cette petite ville de province compte quinze cents voitures de maître, de forme démodée souvent, mais rajeunies par la beauté des bêtes, et d’ailleurs occupées par des figures de si noble race, qu’on ne songe point à se moquer du cadre. André Stévenol parvint à grand-peine à se frayer un chemin dans la foule qui bordait des deux côtés la vaste

ciel. Quiconque voyait sa silhouette légère dévaler le mont des Arts sentait que cette femme, dont une plume ornait les boucles de cheveux, avait quelque chose d’un oiseau… Elle allait le voir ! Pour de vrai… S’approcher de lui… Le toucher peut-être, s’il lui tendait la main… Calme-toi, Odette, calme-toi. Alors qu’elle avait plus de quarante ans, son coeurs’emballait aussi vite que celui d’une adolescente. À chaque passage clouté qui la contraignait d’attendre son tour sur le trottoir, des

Le lendemain, personne ne vient me réveiller, et j'ouvre les yeux à midi passé. J'ai l'impression d'avoir le cerveau tout engourdi, mais mon corps lui, est parfaitement bien reposé. Je retrouve Haymitch et Effie dans la salle à manger, et nous déjeunons tous les trois. Nous parlons de tout et n'importe quoi, mais n'effleurons même pas le sujet des interviews. Plus l'heure tourne, plus je me sens nerveux, mais je n'en montre rien. En début d'après-midi, Aurore, Clémia et Maximus apparaissent à la

l’obligation d’ « être en situation » comme le dit Sartre. Ainsi, la vie artistique et littéraire ne fut pas épargnée de ce bouleversement et l’Art devint un espace d’expression et de révolte : L’artiste, pendant le XXe siècle, y exprima ses sentiments, ses émotions, sa colère, son désarroi et son engagement. Il offrit au lecteur sa propre vision du monde et interprétation des événements de l’époque. En effet, durant ce siècle, la notion de l’engagement devint essentielle car l’écrivain dut être au cœur de

Contes du jour et de la nuit BeQ Guy de Maupassant Contes du jour et de la nuit La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 415 : version 1.01 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : Mademoiselle Fifi Le Rosier de Madame Husson Contes de la bécasse Pierre et Jean Sur l’eau Les dimanches d’un bourgeois de Paris La maison Tellier La Petite Roque Miss Harriet Yvette Bel-Ami Mont-Oriol Notre cœur Fort comme la mort 3 Contes du jour et de la nuit Édition de référence

tableau (premier paragraphe) = scène extérieure la nuit. Plusieurs personnages sont esquissés en quelques touches : « les marchands », « les passants ». Ils ne sont pas peints avec plus de précision que « les devantures » ou « les vitres » → comparables à des touches sur un tableau impressionniste. « un cartonnier » → contour imprécis (comme les personnages des tableaux impressionnistes) Puis évocation de la boutique en deux tableaux : le jour / la nuit → rappelle les « séries » de Monet sur la cathédrale

tableau (premier paragraphe) = scène extérieure la nuit. Plusieurs personnages sont esquissés en quelques touches : « les marchands », « les passants ». Ils ne sont pas peints avec plus de précision que « les devantures » ou « les vitres » → comparables à des touches sur un tableau impressionniste. « un cartonnier » → contour imprécis (comme les personnages des tableaux impressionnistes) Puis évocation de la boutique en deux tableaux : le jour / la nuit → rappelle les « séries » de Monet sur la cathédrale