Sophie Volland

dialogue qui ouvre le Supplément, A s’étonne que Bougainville, jeune mathématicien, aimant les plaisirs de la société et des femmes, entreprenne une telle circumnavigation. L’incompréhension est celle de Diderot lui-même. Dans la « Lettre à Sophie Volland du 13 octobre 1760 », il compare le voyageur à un homme qui « s’occuperait du matin au soir à descendre du grenier à la cave et à remonter de la cave au grenier, examinant tout ce qui embellit ses appartements, et ne s’asseyant pas un moment à

également marquée par quelques événements privés importants pour Diderot. En 1750, il est nommé à l'Académie royale des sciences et des Belles lettres de Berlin. En 1753 naît Marie-Angélique, seul de ses enfants qui lui survivra. En 1755 il rencontre Sophie Volland amante pour la vie. En 1759, son père décède. Le voyage nécessaire à Langres pour régler la succession donne l'occasion à Diderot de retrouver sa terre natale et de repenser à l'intégrité de son père. Il en sortira des textes importants, comme

éparses sur celles de sa bien-aimée Sophie, par-delà la mort : « Ceux qui se sont aimés pendant leur vie et qui se font inhumer l’un à côté de l’autre ne sont peut-être pas si fous qu’on pense. Peut-être leurs cendres se pressent, se mêlent et s’unissent. (...) O ma Sophie, il me resterait donc un espoir de vous toucher, de vous sentir, de vous aimer, de vous chercher, de m’unir, de me confondre avec vous, quand nous ne serons plus ! » (Lettre à Sophie Volland, 171-172). On est loin ici de l’Encyclopédie

1762 Rousseau, Émile ou De l’éducation, Du contrat social. Accession au trône de Catherine II de Russie, que Diderot a admirée et rencontrée. 36 Entretien d’un père avec ses enfants Vie et œuvre de l’auteur 1755 Rencontre avec Sophie Volland. Début de leur correspondance. Il commence à publier des textes dans la Correspondance littéraire de Grimm, périodique manuscrit, qui échappe à la censure du fait d’une diffusion très limitée. Le Fils naturel, drame bourgeois, suivi des Entretiens

l’Encyclopédie * Cet ouvrage produira sûrement avec le temps une révolution dans les esprits, et j’espère que les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques et les intolérants n’y gagneront pas. Nous aurons servi l’humanité. (Lettre de Diderot à Sophie Volland, le 26 septembre 1762). * Voir l’article Cacouac. [modifier] Principaux contributeurs Article détaillé : Encyclopédistes. Parmi quelques hommes excellents, il y en eut de faibles, de médiocres & de tout à fait mauvais. De là cette bigarrure

par sa propre sœur au couvent des ursulines, car bien qu’ayant sa vocation religieuse, elle aurait succombé à la folie après avoir subi les injustices de ses coreligionnaires. Il aurait également dépeint les relations qu’entretenait sa maîtresse Sophie volland avec sa propre sœur qui avait un attachement particulier pour les femmes. Diderot avait donc de véritables sources d’inspirations, connues personnellement ou ayant, peu de temps avant, été la controverse publique principale. Ces trois romans

condamnées (comme le faisaient les moralistes du Grand Siècle) mais au contraire témoignent d'un caractère noble, d'une âme supérieure, voire du génie. Diderot développe ses pensées et théories dans son importante correspondnace avec sa maîtresse Sophie Volland, mais aussi dans le Rêve de d'Alembert qui met en scène son ami et Julie de Lespinasse, sa Lettre sur les Aveugles, et ses textes de critique d'art, regroupés dans les Salons. Les dérives de la sensiblerie Mais à force de transports

comme le foyer d’une ellipse, c’est le rapport du philosophos et de la philosophia. Et, souvent, la philosophia prend le visage d’une femme, même chez Platon dans son univers très masculin. Chez Diderot, sans Sophie Volland, interlocutrice muette, il n’y aurait pas les Lettres à Sophie Volland. Chez Montaigne, il y a Marie de Gournay, et chez Auguste Comte aussi un nom de femme, devenue une sorte de prétresse de l’humanité. Chez Bataille, il y a la figure merveilleuse de Laure, dont il ne découvre la

dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle devait se constituer de 10 volumes mais atteindra à son achèvement 28 volumes (17 de discours et 11 planches) et aura demandé plus de 25 ans de travail. En 1756, il se lie avec Sophie Volland, avec qui il entretiendra une abondante correspondance jusqu'à la mort de celle-ci ( février 1784 ). Il meurt le 30-31 juillet 1784, 39 rue richelieu à Paris, àl'âge de 71 ans. Son corps repose à l'église Saint Roch. Ses principales oeuvres

condamnées (comme le faisaient les moralistes du Grand Siècle) mais au contraire témoignent d'un caractère noble, d'une âme supérieure, voire du génie. Diderot développe ses pensées et théories dans son importante correspondnace avec sa maîtresse Sophie Volland, mais aussi dans le Rêve de d'Alembert qui met en scène son ami et Julie de Lespinasse, sa Lettre sur les Aveugles, et ses textes de critique d'art, regroupés dans les Salons.       Les dérives de la sensiblerie     Mais à force de transports