Sourdine

Billie Holiday né en 1915 et morte en 1959. Voici les paroles du poème. Le poème est composé de 3 strophes de quatrains, au vers inégal et aux rimes plates mis en musique et accompagnés discrètement par le piano, trompette avec sourdine pendant la longue introduction. La sourdine ne met pas en valeur le son de la trompette, ce n’est pas glorieux comme les lynchages ne le sont pas non plus. La voix est ensuite accompagnée en plus de la contrebasse, de la batterie très discrète. C’est du jazz, blues car

n’existe pas et que donc ces endroits sont seulement issue de l’imagination du peintre. Qui ici, dans les deux œuvres, accueille l’expression personnelle des sentiments des artistes à travers le paysage. « En sourdine » et « Les plaisirs du bal» « En sourdine » est l'avant-dernier poème des fêtes galantes. Ce poème est dans un éclairage sans franchise, ni jour ni nuit « demi-jour » (v.1), ni été ni hiver, « gazon roux » (v.16) qui indique plus l'automne. Ce qui d’ailleurs ressemble

organiser l’alternance des isntruments de façon à avoir un grand crescendo. Alors Ravel dans un premier temps nous fait entendre les solos les plus doux, puis des solos plus inhabituels (hautbois d’amour, la trompette bouchée, à l’étouffée, avec la sourdine, saxophone), puis des alliages (plusieurs instruments qui jouent en même temps) puis des Tutti (quand tout l’orchestre joue). En fait, Ravel va se servir de sa structure, de sa forme musicale : quatre parties avec deux fois le thème A et deux fois

(5 quatrains) « Lettre » : six strophes (1 douzain + 1 vers + 1 sizain + 2 quintiles +1 tercet) « Les indolents » : six strophes (6 tercets) « Colombine » : six strophes (6 sizains) « L‘amour par terre » : quatre strophes (4 quatrains) « En sourdine » : cinq strophes (5 quatrains) « Colloque sentimental » : huit strophes (8 distiques) Ces choix formels donnent au recueil une tonalité allègre et réjouissante. L’absence de sonnet résulte probablement d’un refus des règles et des formes

TUTU Analyse “When writing Tutu I had images of South Africa in my mind” Marcus Miller dans JazzTimes 1. LE TITRE TUTU D’une durée de 5’15, Tutu est une complainte sombre, un sermon, longue mélopée blues improvisée par la trompette coiffée de sourdine Harmon, dans un esprit concertant. La musique est entrecoupée d’un thème et d’un break qui reviennent tout au long du morceau. Le tempo est lent. L’aspect rythmique La dimension rythmique n’inspire qu’un mot : le groove, cette façon particulière

largement la possibilité d'exprimer des nuances : la pédale gauche est une sourdine (appelée aussi una corda) qui décale le clavier de façon que les marteaux ne frappent que deux cordes au lieu de trois sur les pianos à queue, tandis que sur les pianos droits cette même fonctionnalité s'obtient par un dispositif donnant moins d'ampleur au son en rapprochant les marteaux des cordes ; la pédale du milieu (optionnelle) est une sourdine (lanière de feutre mince qui vient se loger entre les quatre-vingt-huit

ces jeunes femmes distinguées avec leur longue jupe, soit tenant la main à leur amant soit assises à côté d’eux, on constate aussi le soir tombant évoqué par Verlaine que Watteau a représenté ici en créant un contraste du clair-obscur. II. En Sourdine / Le Plaisir Pastoral Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond. Fondons nos âmes, nos cœurs Et nos sens extasiés, Parmi les vagues langueurs Des pins et des arbousiers. Ferme

cette union naquit un enfant qu’ils nommèrent sourdine en raison de sa petite voix. L’harmonie régna jusqu'à ce que sourdine explore le monde. Son succès fut tel qu’il en devint dévastateur. le grand chahut le tohu bohu assiégèrent bientôt la forteresse de silence et petite phrase. Tous trois furent terrorisés, quand la nuit terrible s’acheva, sourdine se fâcha dit des gros mots. Ensuite elle s’enfuya avec silence et petite phrase, très loin. Depuis sourdine sait que silence est un gardien de vérités

phrases : « On a le temps de vieillir. L’air est plein de nos cris. Mais l’habitude est une grande sourdine. » (L. 36 – 37) « Qu’est-ce que j’ai dit ? » ajoute à l’incertitude du rêve, comme si il était inspiré mais qu’il n’avait pas saisi lui-même le sens de son propos. « On a le temps de vieillir. L’air est plein de nos cris. » : Ennui, l’habitude vient masquer tout ça (« L’habitude est une grande sourdine »). Ce texte de Samuel Beckett, bien que comique en apparence, propose en réalité une véritable

qui suit la jouissance. Cependant, la fantaisie qui domine l'ensemble du recueil prend nettement l'allure, dans les pièces qui ferment Les Fêtes galantes, d'une tristesse de plus en plus désespérée. En ce sens, le chant du rossignol qui termine En sourdine relève d'une sensibilité et d'une esthétique (car, ici, la douleur est à la fois poignante et belle) fort différentes de ce qu'on retrouvait plus tôt dans le recueil.  Le style de Verlaine est, dans Les Fêtes galantes, beaucoup plus souple que dans