Souviens-toi... l'été dernier

habitude. Ils étaient donc heureux tout à fait ; et le soir Près du berceau chéri tous deux venaient s’asseoir, Et, le cœur attendri, silencieux, timides, Ils contemplaient l’enfant avec des yeux humides. IV Or le printemps avait sept fois fleuri ; l’été, Dardant sur les blés mûrs son or diamanté, Avait sept fois donné sa moisson, et l’automne Sa vendange, et l’hiver sa neige monotone. Auprès des deux vieillards l’enfant avait grandi, Mais sans prendre cet air libre, vif, étourdi, Ce goût des

l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde On y loue des chambres en latin Cubicula locanda Je m'en souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d'instruction Comme un criminel on te met en état d'arrestation Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge Tu as souffert

l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde On y loue des chambres en latin Cubicula locanda Je m'en souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d'instruction Comme un criminel on te met en état d'arrestation Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge – 10 – Tu as

histoire ?Moi, j'en ai gardé la mémoire : C'était, je crois, l'été dernier. Ah ! marquise, quand on y pense,Ce temps qu'en folie on dépense,Comme il nous échappe et nous fuit !Sais-tu bien, ma vieille maîtresse,Qu'à l'hiver, sans qu'il y paraisse,J'aurai vingt ans, et toi dix-huit ?Eh bien ! m'amour, sans flatterie,Si ma rose est un peu pâlie,Elle a conservé sa beauté.Enfant ! jamais tête espagnoleNe fut si belle, ni si folle. Te souviens-tu de cet été ?De nos soirs, de notre querelle ?Tu me donnas

Road. Suivant la famille de Milhau qui l’engage, il parcourt l’Europe et écrit de nombreux poèmes rassemblés dans les Rhénanes, ce qui ne l’empêche pas d’utiliser ses souvenirs de voyage dans la plupart de ses autres poèmes. Il rentre à la fin de l’été 1902 en France, après qu’Annie Playden l’ai clairement repoussé, et se met à travailler en tant qu’employé de banque. C’est à partir de cette période – 1963 – qu’il se met à côtoyer les milieux artistiques, prendre part aux soirées parisiennes et se

l’espace dessiné par les mains. Cette dissolution de la tête et son expansion jusqu’au confins d’un univers qu’elle embrasse intégralement, m'apparaît comme une image saisissante de l’éveil. Celui qui n'occupait que l'espace de son corps voit ce dernier transfiguré, retourné comme un gant, dilaté au point de contenir tout l'espace. La sphère entière, toute sa périphérie, est devenue le coeur du Christ qui embrasse le spectateur. L'artiste a d'ailleurs placé cette sphère de telle sorte que son centre

l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde On y loue des chambres en latin Cubicula locanda Je m'en souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d'instruction Comme un criminel on te met en état d'arrestation Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge Tu as souffert de l'amour

Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde 6 On y loue des chambres en latin Cubicula locanda Je m’en souviens j’y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d’instruction Comme un criminel on te met en état d’arrestation Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’âge Tu as souffert

Corbière, Les amours jaunes « Alchimie du verbe », Arthur Rimbaud, Une saison en enfer « Le Cageot », Francis Ponge, Le Parti pris des choses La Fuite du temps « Soleils couchants », Victor Hugo, Les Feuilles d’Automne « Le Lac », Leconte de Lisle, Derniers poèmes « LXXVI – Spleen », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal « LXXXV – L’Horloge », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal Le Lyrisme amoureux « Il n’y a pas d’amour heureux », Louis Aragon, Bonheur « J’ai tant rêvé de toi », Robert Desnos,

dans leur chambre à côté de la mienne. J’étais assise par terre, puis une balle rebondissante atterrit sur le sol de ma chambre. C’est sans aucun doute mon petit frère ! Il vient alors pour la récupérer et là, il me marche sur le bras droit. Je m’en souviens très bien. J’ai crié, tout en courant dans les escaliers. J’arrivais à bouger mon bras, mais dans un seul sens. Mon père me disait : « Fais un effort, tourne ce bras. » Mais rien à faire : ça me faisait trop mal. Je me suis ensuite assise sur le