Soweto

particulier en Afrique centrale. En Afrique du Sud, cette différenciation a été exacerbée par les Blancs à l’époque de l’Apartheid, aboutissant à des quartiers ethniques exclusifs, des ghettos à l’africaine : c’est le système du Township (exemple de Soweto dans la banlieue de Johannesburg). Le manque d’équipements Par rapport aux villes des pays développés, le manque d’équipements est flagrant : Avant tout, le manque de logements, qui pousse les habitants aux solutions les plus précaires. Le

Township. L'idée est que tous peut se disperser dès qu'il y a de la contestation et une répression, pas d'organisation formelle. Cela organise au niveau même des rues, pas besoin d'appels nationales Point d'orgue en Juin 1976 avec le soulèvement de Soweto qui est la grande Township de Johannesburg. Cela commence par une imposition de l'Afrikaans dans les écoles Noirs, la langue de l'oppresseur. Il y a des manifestations d'écoliers qui est réprimé par les balles. Il y a une photo symbole de la résistance

constitution et par d'autres lois. En d'autres termes, ni les gouvernements provinciaux ni le gouvernement national élu le 27 avril 1994 ne peuvent imposer de nouvelles structures d'administration locale. Bâti autour du centre urbain Johannesburg-Soweto, le grand Johannesburg est un secteur métropolitain intégré. C'est également le pivot de la nouvelle province du Gauteng et le cœur économique de l'Afrique du Sud. La province du Gauteng ne représente que 2 % de la superficie de l'Afrique du Sud mais

par l'assistant de l'entraîneur de l'équipe nationale d'Afrique du Sud, cette initiative locale devrait rejoindre 3 000 écoles d'Afrique du Sud au cours des trois prochaines années. Elle a débuté à Rena le Nona, un centre d'accueil après l'école à Soweto, Johannesburg, qui aide les orphelins et autres enfants dans le besoin. Ainsi McDonald’s a su tirer d’un événement sportif, une aide aux régions les plus démunies en faisant participer les fans d’Afrique du Sud au sport qu’ils préfèrent. 4. Les

même si la tendance est à une réhabilitation du quartier. Le gros problème de la zone est la circulation. Le pont de Colobane venant de Bel-Air en direction de Fann est constamment encombré. Il faut parfois près d’une heure pour aller du rond-point Soweto (à Bel-Air) jusqu’au bout du pont enjambant l’autoroute ! Grâce à la gare routière de Colobane (la deuxième de la capitale, photo à gauche) on peut se rendre dans l’ensemble du pays. Les prix y sont d’ailleurs plus intéressants qu'aux "pompiers".

habitants, et où tous les phénomènes d'exclusion, réfractés à travers le prisme racial, sont amplifiés à leur extrême. L’usage du mot ghetto renvoie aussi au contexte de l’Apartheid, il est parfois utilisé pour qualifier les townships comme celui de Soweto, le plus célèbre d’entre eux. On comprend par conséquent que ghetto est un terme à manier avec précaution car la dimension ethnique y est toujours prépondérante. Le terme ghetto est chargé et connoté historiquement, renvoyant à des régimes tels

l’Afrique du Sud dans le secteur du tourisme L’Afrique du Sud fut écartée du grand tourisme international, en raison de sa politique ségrégationniste depuis 1948. Crimes, discriminations raciales, affrontements, émeutes de Sharpeville en 1966, de Soweto en 1976 ou de Crossroad en 1984, font de l’Afrique du sud une destination impossible pour les touristes internationaux. C’est au seuil des années 90 que le pays entre véritablement dans l’ère du tourisme, avec la fin du régime d’apartheid. 1.3

fois la vie traditionnelle zoulou et la vie citadine avec les immeubles, la circulation automobile, les vendeurs de rue, émerge un groupe d’étudiants, gar- çons et filles tout apprêtés pour la cérémonie de remise des diplômes ( photo 12 ). À Soweto, au collège Funda, où un jeune diplômé s’apprête à prendre sa place dans le monde du travail ( photo 13 ), toge et épitoge sont à l’honneur, tout comme à Ladysmith, au collège secondaire Windsor où une femme diplômée, vêtue d’une toge blanche

violences, injustices et rancoeurs. De nombreux noirs sont cantonnés sur des terres arides (dvpt séparés de bantoustans homelands). Les massacres se multiplient à partir des années 60 et une ANC milite pour la fin de l'apartheid. En 1976, les émeutes de Soweto sont dramatiques. La situation évolue pourtant très vite dans les années 90. Isolée, l'Afrique du sud évolue et l'apartheid est supprimée en 1991, Mandela libéré, devient président en 1994, sans guerres civiles. Son action personnelle fut décisive

combat est la libération totale du continent africain. C’est pourquoi, le choix des espaces n’est pas fait au hasard. «Soweto», «Johannesbourg » sont des endroits symboliques qui marquent la volonté des peuples colonisés d’arracher, au prix parfois de leurs vies, leur indépendance. Et ce sont tous ces espaces de lutte pour la dignité de l’homme noir que le poète révendique: «Mes Soweto», «Mes Johannesbourg», «Mes Nova LISBOA». Le poète, à travers la répétion de l’adjectif possessif «Mes» s’dentifie