Spahis

lieutenant Soliman ben Anès ou Sliman, ces deux appellations sont équivalentes. Ce lieutenant indigène a brillamment servi la France; il est aujourd’hui en retraite, il est chevalier de la Légion d’honneur... « Je soussigné, Sliman, lieutenant de spahis en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, déclare : — 115 — « Avoir vu moi-même (ce qui m’a indigné) acheter de nombreux votes de juifs, le jour de l’élection du 4 octobre. « C’était un courtier électoral nommé Guedj et les employés de M

arrêté, entre deux gendarmes, avec une haine allumée dans les yeux, et une envie de lui jeter des pierres, de lui arracher la peau avec les ongles, de l’écraser sous leurs pieds. On se demandait s’il avait volé et s’il avait tué. Le boucher, ancien spahi, affirma : « C’est un déserteur. »Le débitant de tabac crut le reconnaître pour un homme qui lui avait passé une pièce fausse de cinquante centimes, le matin même, et le quincaillier vit en lui indubitablement l’introuvable assassin de la veuve Malet

une première escale à M’chouneche, en bordure de la palmeraie, pour prendre le caïd Hadj Saddok. «Moi et le fils de Halimi, nous lui conseillons de ne pas voyager et de rester sagement chez lui», se souvient Tayeb Goughali. L’ancien lieutenant de spahis, qui avait pourtant reçu la proclamation des combattants quelques jours auparavant, est goguenard, méprisant : «Toz ! Que peuvent faire ces fellaghas  !?» «N’challah tu vas tomber sur eux !», répond le conducteur avec amusement. A l’arrêt de Tifelfel

sincères, en un style étrannature et de la vie elle a ses perceptions et ses mélancolies. gement vibrant et intense. Loti a dit quelques- unes des impressions qu'il a recueillies en ses campagnes dans : dans le le Spahi, les soleils du Sénégal; Mon frère sous Yi^es, les vastes paysages de pleine « mer quand miroite vaisseau fuit et que le l'étendue coins soleil éternel », des de Bretagne pluvieuse rendus avec une singulière

m'obligea à de fréquents voyages sur la frontière. - De fréquents voyages ! s'écria le sultan. Il n'en faut qu'un pour m'endormir jusqu'à demain. Avisez−y. - Prince, continua Sélim, ce fut dans une de ces tournées que je connus la femme d'un colonel de spahis, nommé Ostaluk, brave homme, bon officier, mais mari peu commode, jaloux comme un tigre, et qui avait en sa personne de quoi justifier cette rage ; car il était affreusement laid. " Il avait épousé depuis peu Cydalise, jeune, vive, jolie ; de ces

arrêté, entre deux gendarmes, avec une haine allumée dans les yeux, et une envie de lui jeter des pierres, de lui arracher la peau avec les ongles, de l’écraser sous leurs pieds. On se demandait s’il avait volé et s’il avait tué. Le boucher, ancien spahi, affirma : « C’est un déserteur. » Le débitant de tabac crut le reconnaître pour un homme qui lui avait passé une pièce fausse de cinquante centimes, le matin même, et le quincaillier vit en lui indubitablement l’introuvable assassin de la veuve Malet

deux gendarmes, avec une haine allumée dans les yeux, et une envie de lui jeter des pierres, de lui 112 arracher la peau avec les ongles, de l’écraser sous leurs pieds. On se demandait s’il avait volé et s’il avait tué. Le boucher, ancien spahi, affirma : « C’est un déserteur. » Le débitant de tabac crut le reconnaître pour un homme qui lui avait passé une pièce fausse de cinquante centimes, le matin même, et le quincaillier vit en lui indubitablement l’introuvable assassin de la veuve

crème. – Et ensuite ? – Repasser par la maison et reconduire la petite à la gare. – T’as vu dehors ? – Non. – Eh bien, va voir. Gabriel y alla. – Évidemment, dit-il en revenant. Deux divisions blindées de veilleurs de nuit et un escadron de spahis jurassiens venaient en effet de prendre position autour de la place Pigalle. XVIII – Faudrait peut-être que je téléphone à Marceline, dit Gabriel. Les autres continuèrent à boire leur crème en silence. – Ça va chier, dit le loufiat à mi-voix.

Et non sans talent apparemment. Les modèles du premier ont donc, puisqu’il le dit, puisqu’il l’écrit, « une peau d’ambre poli » d’une « douceur émouvante ». Aux longues et belles descriptions de Fatou Gaye, la petite maîtresse noire du Roman d’un spahi, viennent en quelque sorte répondre les croquis faits par Julien Viaud (Pierre Loti) à Dakar, le 28 octobre 1873, dans la maison de son hôte d’un soir : « Après le dîner, j’ai dessiné sur l’album du prince son singe, ses négresses (Célina et Suzanne)

arrêté, entre deux gendarmes, avec une haine allumée dans les yeux, et une envie de lui jeter des pierres, de lui arracher la peau avec les ongles, de l’écraser sous leurs pieds. On se demandait s’il avait volé et s’il avait tué. Le boucher, ancien spahi, affirma : – 187 – « C’est un déserteur. » Le débitant de tabac crut le reconnaître pour un homme qui lui avait passé une pièce fausse de cinquante centimes, le matin même, et le quincaillier vit en lui indubitablement l’introuvable assassin