Spatio Temporel Pere Goriot

November 2003 T a b l e 1.0 1.1 1.2 Introduction L’intérêt de la thèse Théorie du personnage balzacien entre « type » et « caractère » Le Père Goriot dans la Comédie humaine Les personnages dans Splendeurs et misères des courtisanes Les personnages entre « type » et « caractère » Remarques analytiques sur les personnages principaux dans Le Père Goriot et dans Splendeurs et misères des courtisanes Conclusion Appendice Bibliographie 4 7 10 2.0 3.0 16 25 4.0 4.1 35 42 5.0 48

concerne les deux grands aspects de la vie de B.A 1) Le triomphe social * Marqué par le cadre spatio-temporel : Lieu grandiose = symbole de réussite (église de la Madelaine) s’opposant à la gargotte de l’incipit. Lieu associé au Palais-Bourbon, Assemblée Nationale => réussite sociale, situation dominante « du haut du perron » => vue dominante sur Paris (c.f : Rastignac dans le Père Goriot de Balzac. Attention ! N’utiliser la ref. que si on la connait !!) * Atmosphère correspond à l’idée

des anneaux de John Tolkien. Le roman permet donc au lecteur de s'évader et d'échapper à la réalité par plusieurs moyens comme se glisser dans la peau du personnage; éprouver des sensations et des sentiments; ou se retrouver dans un autre cadre spatio-temporel, comme dans l'extrait les misérables de Victor Hugo ou Cosette se retrouve seule dans la forêt. Depuis toujours, le roman séduit le lecteur par l'évasion qu'il apporte et ses situations aussi riches que nombreuses, et bien souvent palpitantes

Le Réalisme puise ses thèmes dans l'observation du monde contemporain, social et historique : il s'intéresse aux choses, aux gens et aux situations qui n'étaient pas jusque là considérés comme artistiques. Ainsi, dès 1835, Balzac, dans Le Père Goriot, décrit un intérieur où tout est sale, nauséabond, délabré, écœurant. Dans le roman de Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale, on retrouve beaucoup de détails concernant la maison close décrite dans les souvenirs des personnages. Dans Germinal

la société qui exclut, voire écrase l’individu. Le roman d’apprentissage met en scène des jeunes gens qui cherchent à se faire une place dans la société de leur époque, en pleine mutation (Julien Sorel dans le Rouge et Le Noir, Rastignac dans Le père Goriot.) 1 Les Amis de la Langue Française http://alf.asso-web.com Milieu 19ème, apparaît le courant réaliste : mettre en scène la société du 19ème et les différents types d’individus qui la composent. Etre romancier, c’est être « docteur

célèbre. Mais on lui doit aussi quelques romans dont bel ami 1885, récit d’un homme qui veut avoir la fortune et le pouvoir d’un véritable arriviste sans scrupules. I) Un parfait incipit réaliste A) Un contexte très réaliste Cadre spatio temporel très précis qui ancre bien le roman dans la réalité : Le lieu une rue réelle située à Paris ( Notre dame de Lorette) = cadre très précis et véridique, une date « 28 Juin » et même s’il n’y a pas l’année, on peut dater le roman et le situer à l’époque

lieu. - Le temps est doublement précisé : jour et heure. - Pour les lecteurs des années 1869, l’histoire que rapporte le roman est récente => normes du réalisme - Paris est évoqué de façon métonymique par le quai Saint-Bernard => Cadre spatio-temporel fermement posé - Symboliquement, « septembre » annonce le déclin de l’été, mais l’heure matinale, comme plus tard la jeunesse du héros (« dix-huit ans ») suggèrent l’éveil à la vie et annoncent un roman d’apprentissage. - Fumée que crache le

présent ou à l’imparfait.  Ses fonctions peuvent être : Ornementale ou esthétique Documentaire, elle peut créer un effet de réel (ex : Zola et le naturalisme) Explicative ou symbolique. Elle annonce alors des caractéristiques importantes (ex : le Père Goriot et Madame Bovary, avec la description de la casquette de Charles) Focalisation ou point de vue Quelle place occupe le narrateur par rapport aux faits décrits ? Focalisation zéro (0) : le narrateur sait tout des personnages, des évènements, des

Cervantés Réecriture parodique chevalesque => rupture de l’idéal chevaleresque. Don Quichotte considéré comme le 1er anti-héros donc proche de l’humain. - Rabelais (humaniste) réussit à allier les valeurs humanistes à son univers de géant : Gargantua (Père) : 1534 et Pantagruel (fils) : 1532. II) Le Roman à l’âge classique => XVII et XVIII ème siècle a. Le roman au 17ème siècle : un genre suspect mais fécond • Un genre méprisant : méfiance Deux mots donne le roman au 17ème siècle : Théâtre et

son livre. I.Une ecriture desincarnee A) La decouverte d'une interiorite : Journal intime -Texte ecrit a la premiere personne Narrateur intra diegetique alors que le plus souvent les narrateurs sont omniscients (extra-dieg) -Les marqueurs temporels sont ancres dans la S.E = premiere ambiguite de ce texte. (Deictiques : aujd, hier) On a le sentiment d'une quasi-simultanéité de la narration et de son contenu. Meursault raconte les faits les uns après les autres comme dans un journal, le récit