Spleen Laforgue

Baudelaire (1821-1867) est l’un des poètes majeurs du XIXe siècle. Associant le souci formel des poèmes courts (ou plutôt courts) et le réalisme ("Une charogne" - "Tableaux parisiens"…) à l’expression d’une angoisse existentielle partagée entre le Spleen et l’Idéal ("Harmonie du soir" - "La cloche fêlée" - "La Mort des pauvres"), il a su réussir une « alchimie poétique » exemplaire en extrayant Les Fleurs du mal dans son recueil publié en 1857 (condamné partiellement pour outrage aux bonnes mœurs)

poème comme « J’aime l’araignée, j’aime l’ortie », Victor Hugo ouvrait la voie à une poésie « où aucun fruit n’est défendu ». La laideur des villes industrielles se retrouve dans Les Villes tentaculaires de Verhaeren ou dans « Ville » de Rimbaud. Laforgue évoque aussi une humanité horrible dans sa « Complainte du pauvre corps humain », tandis que Lautréamont exprime un dégoût virulent de lui-même et du monde dans Les Chants de Maldoror.] 21-FRGEME1C Page 16/23  Les Fleurs du mal : une effraction

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (édition de 1861) Belin Gallimard, Classicolycée, 2018. Problématique : comment le poète parvient-il à transmuer la laideur en beauté ? Pour l'exposé, lectures linéaires retenues : 16. « Spleen » (LXXVI) 17. « Spleen » (LXXVIII) 18. « Les aveugles » (XCII) Pour l'entretien : ▪ Lectures complémentaires : Groupement de textes : poètes alchimistes Quand de l'horreur, du trivial, jaillit la beauté : comment le langage poétique parvient-il

Charles Baudelaire (1821 – 1867) est l'un des poètes majeurs du xixe siècle. Associant le souci formel des poèmes courts (ou plutôt courts) et le réalisme (Une charogne – Tableaux parisiens…) à l'expression d'une angoisse existentielle partagée entre le Spleen et l'Idéal (Harmonie du soir – La cloche fêlée – La Mort des pauvres, il a su réussir une « alchimie poétique » exemplaire en extrayant Les Fleurs du mal dans son recueil publié en 1857 (condamné partiellement pour outrage aux bonnes mœurs) qui contient

1867. Il n'a pu réaliser son souhait d'une édition définitive des Fleurs du Mal, travail de toute une vie. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (6e division), dans la même tombe que sa mère et son beau-père détesté, le général Aupick. Le Spleen de Paris (autrement appelé Petits poèmes en prose) est édité à titre posthume en 1869, dans une nouvelle édition remaniée par Charles Asselineau et Théodore de Banville. À sa mort, son héritage littéraire est mis aux enchères. L'éditeur Michel Lévy

Baudelaire -Le Spleen de Paris - Les Pardis Artificiels-Les Fleurs du mal qui est un recueil de poèmes autour de 3axes Spleen et Idéal, Fleurs du Mal, Révolte, Le Vin, La Mort.  Rimbaud -Le Bateau Ivre -Une saison en enfer -Illuminations Paul Verlaine - Poèmes Saturniens Jean Moréas -Manifeste du Oscar Wilde -Le Portrait de Dorian Gray Guillaume Apollinaire - Alcool Alexandre Blok -La Rose et la Croix Auguste de Villiers de L'Isle-Adam -Auguste Jules Laforgue - ComplaintesPeintres

Charles Baudelaire (1821-1867) est l’un des poètes majeurs du xixe siècle. Associant le souci formel des poèmes courts (ou plutôt courts) et le réalisme (Une charogne – Tableaux parisiens…) à l’expression d’une angoisse existentielle partagée entre le Spleen et l’Idéal (Harmonie du soir – La cloche fêlée – La Mort des pauvres), il a su réussir une « alchimie poétique » exemplaire en extrayant Les Fleurs du mal dans son recueil publié en 1857 (condamné partiellement pour outrage aux bonnes mœurs) qui contient

1828 Hugo, Odes et ballades 1854 Nerval, Les Filles du feu 1883 Maupassant, Une Vie 1829 - 1848 Balzac, La Comédie humaine 1856 Hugo, Les Contemplations 1884 Huysmans, A Rebours 1830 Stendhal, Le Rouge et le Noir 1857 Flaubert, Madame Bovary 1885 Laforgue, Les Complaintes 1831 Hugo, Notre Dame de Paris 1858 Gautier, Le Roman de la momie 1886 Courteline, Les Gaietés de l'Escadron Rimbaud, Illuminations 1834 Musset, Lorenzaccio 1862 Hugo, Les Misérables Flaubert, Salammbô Le Comte de Lisle, Poèmes barbares

sa courte vie, il va essayer de mener à bien cette oeuvre qui lui tient tant à coeur et il va combattre l'impuissance. Cette malédiciton s'adresse aussi sur son intérieur, d'après lui : Spleen, le guignon et la mélancolie, il parle du malaise qu'il a en lui, qui l'entraîne vers le fond. Il va utiliser son Spleen et sa mélancolie pour être la condition même de son écriture poétique. La malédiction dont il se sent victime va être la condition même de son écriture poétique (inspiration). Il va donc

Mal, Charles Baudelaire, IV « Spleen et Idéal» 1857. Groupement 2:poésie et objet Texte A : Le Poète comme meuble, Sonnets pour une fin de siècle ,Alain Bosquet ,1980 Texte B : Le Cageot, Francis Ponge, 1942 Texte C : Georges Fourest, « Sardines à l’huile », La Négresse blonde, 1909. Groupement 3: poète élection ou malédiction Texte A : Charles Leconte de Lisle, Poèmes barbares, 1862 - 1878. Texte B : Pierrots, L’Imitation de Notre-Dame de la Lune, Jules Laforgue 1826 Texte C : Paul Eluard, L'Honneur