Spleen Laforgue

symbolisme qui considère que le roman doit être exclu de la littérature et que le Parnasse a une conception étroite et limitée de la poésie. 1870 : Mort de Lautréamont : un an après, publication des Poésies et des Chants de Maldoror. En 1886 : Jules Laforgue a 26 ans, Mallarmé a 44 ans, Verlaine en a 42 et Rimbaud a 32 ans. Claudel n’a que 18 ans, Gide en a 17, Valéry : 15 ans, comme Proust. La fin du symbolisme en tant qu’école dans les années 1885,1895 : pointe en 1899. Les œuvres : Rimbaud :

Dieu, Satan… Au niveau de cette thématique, il y a souvent beaucoup de dualité. Le romantique est attiré par les extrêmes, une sorte de tension entre deux notions, par exemple le rêve et le réel, la folie et la raison, la matière et l’esprit, le spleen et l’énergie, l’individualisme et l’altruisme, le savoir scientifique et la connaissance intuitive. La mélancolie. La musique. Il n’y a pas eu une école, ni un style, mais une multitude de style. Ce n’est pas un ensemble de thème mais c’est

titrées et composées. Spleen et idéal Fleurs du mal Révolte Le vin La mort Édition des Fleurs du mal (1861) Voulez-vous savoir ce qui effarouchait tant les tartuffes du Second Empire ? Lisez, dans une édition récente, les poèmes suivants : Le Léthé – Les Bijoux – Femmes damnées – Lesbos – À celle qui est trop gaie – Les Métamorphoses du vampire. Voici le plan de la deuxième édition (1861), après le procès perdu. Il comporte une partie supplémentaire, pour un classement modifié. Spleen et idéal : Homme

composées. Spleen et idéal Fleurs du mal Révolte Le vin La mort Édition des Fleurs du mal (1861) Voulez-vous savoir ce qui effarouchait tant les tartuffes du Second Empire ? Lisez, dans une édition récente, les poèmes suivants : Le Léthé – Les Bijoux – Femmes damnées – Lesbos – À celle qui est trop gaie – Les Métamorphoses du vampire. Voici le plan de la deuxième édition (1861), après le procès perdu. Il comporte une partie supplémentaire, pour un classement modifié. Spleen et idéal : Homme

de Joseph Delorme (1829), mais aussi Maurice de Guérin et Aloysius Bertrand, qui s'illustrent dans le genre du poème en prose (le recueil Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand, publié en 1842, inspire notamment Baudelaire lorsqu'il compose ses le Spleen de Paris). Le romantisme est également représenté par quelques poétesses, au premier rang desquelles Marceline Desbordes-Valmore, admirée de Lamartine et de Baudelaire, et à qui l'on doit notamment les poèmes élégiaques des Pleurs (1833) et des Pauvres

de Joseph Delorme (1829), mais aussi Maurice de Guérin et Aloysius Bertrand, qui s'illustrent dans le genre du poème en prose (le recueil Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand, publié en 1842, inspire notamment Baudelaire lorsqu'il compose ses le Spleen de Paris). Le romantisme est également représenté par quelques poétesses, au premier rang desquelles Marceline Desbordes-Valmore, admirée de Lamartine et de Baudelaire, et à qui l'on doit notamment les poèmes élégiaques des Pleurs (1833) et des Pauvres

rappelle ainsi que les huîtres, tout comme les poèmes, peuvent cacher des perles « d’où l’on trouve aussitôt à s’orner ». D’autres sujets pouvant sembler très prosaïques peuvent également être choisis par les poètes. Dès le XIXe siècle, Jules Laforgue a par exemple écrit un poème intitulé « La Cigarette », comme le fera plus tard Francis Ponge. Baudelaire avait déjà, dans les Petits Poèmes en prose ou dans Les Fleurs du mal, écrit des poèmes intitulés « Le Joujou du pauvre » ou même « Une charogne

Schools of fiction Balzac Realism Naturalism Literary criticism The press Foreign influences Literature Poetry Lamartine Vigny Hugo Other Romantic poets Gautier Leconte de Lisle Parnassian poets Baudelaire Verlaine Rebels of the 1870s Rimbaud Mallarmé Laforgue Poetry to 1914 Conclusion Theatre 1800–50 Tragedy Comedy Romantic drama (1827–43) Musset Vaudeville Scribe Melodrama The classical revival 222 223 224 224 225 226 227 227 228 230 231 231 232 232 233 233 234 235 236 237 237 238 239 240 240 241

touche aussi la peinture et la musique. En poésie, les jeunes symbolistes reconnaissent pour maître Mallarmé dont la recherche exigeante vise à faire du Livre le réceptacle de l’essence du monde. On classe également parmi les poètes symbolistes, Laforgue qui meurt très jeune (1860-1887) et Verlaine (1844-1896), bien qu’il appartienne à la génération précédente et fasse plutôt figure d’inspirateur. Enfin, Baudelaire (18211867) et Rimbaud (1854-1891), par leur conception « mystique » de la poésie,

désespoir, on est vaincu par l’Ennui. On note, en effet, la « dysharmonie » de l’être, laquelle est clairement manifestée dans le poème de Baudelaire au titre symbolique « Heautontimorouménos » (Les Fleurs du mal), un Baudelaire écartelé entre le Spleen et l’Idéal. C’est dans cet air de désillusions, que s’élève le cri d’un Mallarmé : « La chair est triste, hélas !/ Et j’ai lu tous les livres », le même qui prône la « disparité élocutoire » du sujet, bien trop bancal, bien trop dérisoire, afin de