Spleen Selon Laforgue

avant certaines vérités, certaines valeurs ou sentiments? Nous développerons notre dernière partie en posant qu’en fait la poésie est un moyen d’investir le monde et les réflexions sur l’ homme.   Dissertation    La poésie est-elle vouée, selon vous, à l'expression des sentiments personnels du poète?   Le mot poésie vient du verbe grec poiein qui signifie "produire", "créer". Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources de la langue

sont ici l'allégorie. Le poète a divisé son recueil en six parties : Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort. Cette construction reflète son cheminement, sa quête : spleen et idéal, tout d'abord, constitue une forme d'exposition ; c'est le constat du monde réel tel que le perçoit l'écrivain. Les 3 sections suivantes en procèdent, dans la mesure où elles sont des tentatives de réponse au spleen, d'atteinte de l'idéal. Baudelaire s'aventure à cette fin dans les

l'amour n'est pas la seule cause de son désarroi. Il s'agit parfois d'un mal plus abstrait, plus profond : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, d'inachèvement. Au XIXème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans Spleen les "longs ennuis" et "l'Angoisse atroce", qui qualifient son mal-être, son mal de vivre. En plus de ce dégoût

la poésie est-elle vouée, selon vous, à l'expression des sentiments personnels du poète? Le mot poésie vient du verbe grec poiein qui signifie "produire", "créer". Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale en exploitant toutes les ressources de la langue. La poésie est un travail sur les mots, un art du langage qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. A l'origine

recueil des Fleurs du mal (1857) occupe une place très importante dans la poésie du XIXe siècle. Avec un poignante sincérité, Baudelaire nous livre la drame d’une âme déchirée entre le Spleen (angoisse devant l’attrait du péché et la laideur terrestre) et l’aspiration vers l’Idéal (un monde de pureté morale et de beauté). Selon lui « le poète a pour mission de transfigurer le réel, de dégager la beauté, d’extraire les „fleurs” du „mal” ». La poésie est un art de suggestion, par le jeu des images et des

émotions du poète à travers une certaines musicalité. Les poèmes lyrique sont généralement écrit à la première personne du singulier « je » « nous » «moi» car le poètes exprime ses sentiments. Le poème lyrique peut donc se traduire par plusieurs thèmes selon l'auteur comme l'amour, la vie, la mort,le temps, la haine, les regrets, la tristesse, la joie … il peu donc faire références au temps qui passe, à des souvenirs du passé, s'adresser à un être aimer, partager sa vision du monde ou même ses rêves. Les

poétique de Baudelaire est le spleen, cette sorte de langueur de l’esprit qui empêche le poète de vivre la réalité dans sa consistance ordinaire. Le seul moyen de surmonter ce sentiment d’écœurement pour l’existence est d’écrire : "Subir le spleen, mais savoir le peindre, c’est passer d’une extrême faiblesse à l’effort créateur." Dans les Fleurs du mal, qui rassemble plus de cent vingt poèmes, Baudelaire évoque son expérience de la dualité entre divinité et enfer, le Spleen et l’Idéal, ses amours maudits

Hérodiade » de Stéphane Mallarmé, « Ballet » de Stuart Merrill. Suivent trois poèmes consacrés à d’autres femmes ~ 137 ~ Florilège fin de siècle mythiques ou légendaires : « Ottilie » de Jean Moréas, « Sur l’Hélène de Gustave Moreau » de Jules Laforgue et « Yseult » de Tristan Klingsor. Une rapide présentation des poètes s’impose ici. Lubicz Milosz, écrivain lituanien d’expression française, est l’auteur entre autres de Les Sept solitudes et L’Amoureuse initiation ; il se passionne pour les

s’agit aussi de la figure de la mère avec laquelle il n’a pas réussit à couper le cordon. Mallarmé avait perdu sa mère à l'âge de six ans, et vu mourir sa sœur Maria alors qu'il en avait treize : cette double mort et ce double amour enfantin expliquent selon certains l'irrésistible nostalgie des premiers poèmes. L’Azur connaît son âme mieux que personne, et l’auteur semble toujours, malgré tout, rester dans un schéma où son Oedipe ne serait pas très bien réglé. Traversé par la haine, le désespoir et

en poésie constitue une quête qui anime l’ensemble des poètes du XVI° siècle au XX° siècle ; cependant, les critères permettant de définir cette beauté nous échappent, c’est pourquoi Musset nous fait part de sa propre conception de l’art poétique. Selon lui, la beauté réside dans le thème abordé, en l’occurrence, l’expression des sentiments humains et plus particulièrement le désespoir. Une interrogation nous brûle alors les lèvres : sur quels critères nous fondons nous pour définir la beauté en poésie