Spleen Versification

monde et de sa réalité malsaine, des vices des hommes, des siens propres  aspiration à le quitter. Exemple : Baudelaire, déchiré entre le Spleen et l'aspiration à l'Idéal dans « Élévation » : « Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides » ; « Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit » (« Anywhere out of the world »,Le Spleen de Paris). Face à la dure réalité, la poésie permet à la pensée de fuir. Exemple : chez Baudelaire, évasion hors du monde (« Invitation

chanson et la ballade. Les données sentimentales et musicales y sont prépondérantes. Il en va ainsi des Chansons des rues et des bois  (1859-1865) de Victor Hugo. La poésie lyrique est si diverse que l’on ne saurait en définitive lui attacher de versification particulière. Elle se caractérise plutôt par une extrême variété formelle qui contribue largement à faire évoluer les ressources de la métrique. Ainsi , dans les Fêtes galantes(1869) et les Romances sans paroles (1874) de Paul Verlaine, le mètre

phénomènes phoniques et chromatiques de deux parasynonymes ............................................... 71 A. Fracassi Quelques remarques sur la versification et la métrique des Fleurs du Mal ............................................................................. 91 F. Favalli La Comparaison dans les Fleurs du mal : un voyage à l’intérieur du spleen ........................................................................... 107 M. D’Amore Les Sens de la Musique dans Les Fleurs du Mal ..

DANIELEWSKI Mark Z 1 www.comptoirlitteraire.com présente ‘’Petits poèmes en prose (Le spleen de Paris)’’ (1869) Recueil de cinquante poèmes en prose de Charles BAUDELAIRE dont est analysé le premier : ‘’L’étranger’’ (pages 2-5), tandis que les autres sont simplement résumés et commentés, et que figure à la fin (pages 20-27) un commentaire sur l’ensemble. Bonne lecture ! http://www.comptoirlitteraire.com/ 2 Le recueil est précédé

particulièrement certains courants artistiques et certains créateurs aux œuvres marquantes, mais les poètes ont été nombreux à toutes les époques. La poésie française montre une grande variété formelle et thématique en privilégiant traditionnellement une versification qui s’est établie peu à peu, avant d’être contestée à partir du dernier quart du XIXe siècle. Sommaire [masquer] * 1 La poésie médiévale o 1.1 Les chansons de geste o 1.2 La poésie courtoise + 1.2

qui servent à décrire le village regretté sont extrêmement simples et chaleureux « me plaît ; mes ayeux ; l’ardoise fine ». On a aussi une opposition syntaxique qui est la comparaison, répétition de « plus … que » ainsi qu’une opposition dans la versification : rimes féminine « angevine/fine » et masculine plus grandiose « palatin/latin ». Du Bellay a aussi donné un Humanisme et une grandeur romaine avec notamment au sonnet au rythme majestueux ( forme du sonnet ainsi que alexandrin ), il magnifie

l’art poétique. Il existe donc une remise en question des romantiques. Les Fleurs du mal, recueil de poèmes publié en 1857 par Baudelaire, influence de nombreux jeunes poètes. Ce dernier y exprime son angoisse face à la solitude qu’il appelle le « spleen », il y exprime également sa quête de la beauté absolue, qu’il nomme « l’idéal ». Il montre par ailleurs les déchirements de l’homme moderne, divisé entre révolte et accablement, souffrance et volupté. Il ouvre un sens nouveau à la poésie plus moderne

étudiés : Charles Baudelaire, Parfum exotique, Les Fleurs du mal, 1857. Charles Baudelaire, Spleen, Les Fleurs du mal, 1857. Paul Verlaine, Le ciel est…, Sagesse, 1881. Emile Verhaeren, La ville, Les Campagnes hallucinées, 1893. Jean Tardieu, Est-ce une bête ?, Le fleuve caché, 1968. Lectures complémentaires : Boris Vian, L’évadé ou le temps de vivre, 1954. Jules Laforgue, Spleen, Le sanglot de la terre, 1901. Charles Baudelaire, Invitation au voyage, Les Fleurs du mal

Certes dit Boileau »D’un pinceau délicat l’artifice est agréable/Du plus affreux objet fait un objet aimable/Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleur/D’Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs ». Si la poésie se confond avec la versification, elle peut en effet admettre en principe n’importe quel sujet, et les tristes philosophes rimailleurs du 18é ne s’en priveront pas. A cet égard l’invention par les classiques d’un vocabulaire poétique spécifique n’implique pas que la poésie ait

traditionnelles et classiques ; les permanences ou résurgences ne concernent que des auteurs spécifiques, le plus souvent dans un cadre ludique, et (/ou) comme tension avec la tradition. 5/ Le poème en prose Il trouve ses lettres de noblesse avec Le Spleen de Paris (Petits Poèmes en prose) de Baudelaire et se présente comme une alternative au poème en vers mais en activant sans cesse la tension et le mélange du couple oxymorique. J.-M. Gleize a pu même le définir comme un texte « ni vers ni prose »