Spleen Versification

sans cesse ailleurs. Pour lui, écrire n'est que le moyen de montrer qu'il est « tard dans la vie », qu'il a perdu toute chance de trouver le bonheur. Le texte s'achève sur une disparition progressive, lente sans espérance. Une image très proche du « Spleen » de Baudelaire, finalement… 3. Mais toujours deux lyrismesLes deux poètes, malgré leurs divergences, finissent cependant par se rejoindre. Leurs poèmes s'inscrivent dans la tradition lyrique : ce sont des élégies, des plaintes qui s'organisent selon

que l’amour, la vie sociale, les conditions de l’existence humaine etc. Atteint d’une grave maladie, Jules Laforgue s’éteint en 1887, à l’âge de 27 ans seulement. Sa poésie est à l’image de sa vie : mélancolique, empreinte d’un grand sentiment de “spleen” et de malheur. Poète inclassable, Laforgue se démarque des autres poètes de son temps, oscillant entre romantisme, modernisme, décadentisme… Sa poésie, avangardiste pour son époque, et qui rappelle ce que feront plus tard les surréalistes, est souvent

dominée par une extrême confusion : nous sommes à la fois au "paradis" et dans "un "rêve", les animaux les plus gros "se mêlent" aux minuscules, et la grâce de la valse est accompagnée d'une activité sexuelle violente, "rut". • Même la versification mêle brutalité, avec les rimes en "-ique" ou le mot "rut" à l'hémistiche, et douceur avec un rythme régulier (6+6) qui évoque la danse. • La régularité du sonnet, quant à elle, a disparu : les deux premières strophes obéissaient au schéma

la femme est la beauté fatale qui sème derrière elle malheur et souffrance tandis que la nature est le réconfort du poète. « Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime » (Lamartine) Le romantique n'est pas continuellement en proie au spleen et à la mélancolie. L”homme « éngagé » est la deuxième face du même homme.   II/ Les Formes de l'engagement - Le culture de l'amour et la passion, comme source d'inspiration et d'énergie - Un idéal qui peut être patriotique, religieux,

Elle prend le plus souvent la forme d’une négation => je ne suis pas mécontent de votre travail. • L’antiphrase : consiste à dire le contraire de ce que l’on veut dire et le faire comprendre. C’est l’un des procédés de l’ironie. La versification Octosyllabe : vers de 8 syllabes Décasyllabe : vers de 10 syllabes Alexandrin : vers de 12 syllabes Pentasyllabe : vers de 5 syllabes Heptasyllabe : vers 7 syllabes Ennéasyllabe : vers de 9 syllabes Les pauses : le

le jour grâce à Aloysius Bertrand à travers son œuvre posthume  publiée en 1842. Charles Baudelaire est également l'un des maîtres de la poésie en prose, il en fait également un recueil nommé " Le Spleen de Paris" publié pour la première fois en 1869. Le poète est donc libéré des règles de versifications et de rimes, ainsi, il créer un monde d'image comme Baudelaire dans Les Fleurs du Mal qui décrit le poète comme un albatros. En outre, le poète peut rechercher une harmonie sonore, rythmique et visuelle

prose n’est pas un genre à la manière de l’épopée ou de l’ode. Il ne se définit pas par des caractères formels et par un certain type de contenu. Le poème en prose est un genre littéraire poétique qui n’utilise pas les techniques de rimes, de versification et de disposition du texte traditionnelles de la poésie, mais utilise des figures de style poétiques, en particulier les tropes (métaphores, métonymies), les associations inhabituelles de mots (oxymore), les effets sonores et rythmiques (allitération

hauteurs de l’empiré , le prince dénué et la fin s’achève par la mort ). Le mouvement de chute est répercuté à travers la partie la + spectaculaire du recueil : Spleen et Idéal . La notion de recueil implique le rassemblement mais pas l’ordre , concevoir l’œuvre comme un réceptacle dans lequel je range

n’imite pas. Il ne se réfère pas à des modèles vénérés. Il déploie librement des techniques intériorisées. Il cherche à innover, à créer des choses nouvelles : cf « Victoire » « réclame des sons nouveaux » - De même, il ne se sert pas de la versification et se réfère au réel : cf « La Jolie Rousse », qui est un manifeste en faveur de la modernité. - Il va jusqu’à adopter des comparants loufoques ou dérisoires pour des comparés célébrés par la poésie traditionnelle. C’est ainsi qu’il prend ses

chercher les effets de sens. Pour cela, la comparaison de la structure des éditions de 1857 et de 1861 est des plus éclairantes. De même que la réflexion sur les poèmes ajoutés ou déplacés en 1861 (alors que dans l’édition de 1857, la section « Spleen et idéal » s’achève avec « La Pipe » 77, celle de 1861 marque une vision plus désespérée du temps qui passe en s’achevant avec « L’Horloge » 122). L’ensemble des informations nécessaires à la compréhension de la structure du recueil et de ses évolutions