Srebrenica

sont suivies en 1992 par la Bosnie Herzégovine ( pour cette dernière, ce sera suivi de trois ans de combats et de massacres, en particulier de la part des serbes nationalistes de B-H, soutenus et armés par Milosevic ; il y aura les massacres de Srebrenica ) . Quant au Kosovo, rattaché théoriquement à la Yougoslavie, et en particulier la Serbie, après les évènements meurtriers de 1998-1999, qui ont provoqué l’intervention de l’OTAN (alliance atlantique) son rattachement à la Serbie n’a pas résisté

et l’a complètement vidée de son sens, en exigeant que pour engager la responsabilité d’un Etat, il fallait, au cas par cas, montrer que pour chaque action, il y avait une instruction génocidaire de la part de la Serbie (= contrôle effectif) A Srebrenica, les serbes de Bosnie ont fait partir les représentants de l’ONU, les femmes et les enfants, et ont tué les hommes de tout âge qui restaient. Les autorités serbes étaient au courant. La cour n’a cependant pas condamné les autorités serbes. Cet arrêt

des Etats créée à l’initiative du Canada pour essayer d’envisager des réponses aux préoccupations du rapport du Millénaire du Secrétaire Général dans le souci de pallier les violations massives des droits de l’homme comme celles du Rwanda ou de Srebrenica. Décembre 2001, disponible sur www.iciss.ca. Elle a donc été reprise par le Groupe de personnalités de haut niveau au paragraphe 203 de son rapport. Il en a été de même pour le document final du Sommet mondial de 2005. Voir UN. Doc. A/60/L.1,

un droit de se défendre, pas de s’ingérer dans les affaires qu’elles ont à surveiller. Cette retenue a conduit des casques bleus à assister 
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 Prise de note disponible gratuitement sur dtconstit.free.fr au massacre de musulmans à Srebrenica. Le second cru des OMP leur voit s’appliquer et le chapitre VI bis et le chapitre VII, alors que leur nombre augmentait, en parallèle de quoi leur rôle se diversifie. L’ONU met ainsi fréquemment sur pied des missions de surveillance des élections

Bosnie. Il est tout à fait conscient que ce conflit lui vaut une image de faiblesse aux USA. Son point de vu commence à évoluer. Il y a d’abord l’activisme de Chirac qui ne cache pas que la situation ne peut pas durer et c’est surtout le massacre de Srebrenica qui a fait 7 000 morts. Sa passivité s’efface devant une quête déterminée de la paix. Grâce à ce cocktail Clinton finit par mettre un règlement fragile grâce aux accords de Betton. En quelques mois, les USA ont su prouver que leur intervention pouvait

Kosovo) ne disaient rien. Après sa mort en 1980 les nationalismes réapparaissent. Document 3 L’éclatement de l’ex-Yougoslavie AUTRICHE ITALIE SLOVÉNIE Ljubljana Zagreb HONGRIE CROATIE Bihac BOSNIE HERZÉGOVINE Sarajevo Gorazde Split Srebrenica Zepa V Novi oïvo din Sad e ROUMANIE Les entités bosniaques depuis 1995 (accords de Dayton) Bihac Banja Luka Belgrade SERBIE Gorazde Mostar Dubrovnik Podgorica KOSOVO Pristina Skopje Fédération croato-musulmane République

mission des casques bleu en Yougoslavie était ambigu, il n’y avait pas un mandat suffisant pour assurer toute la protection de la population Cette incohérence du concept humanitaire est apparu de manière claire en JUILLET 1995 lors du massacre de Srébrénica : dans cette période s’affronte en Bosnie Herzégovine d’une part les serbes qui se sont constitué un gouvernement autonome « la république serbe de Bosnie » et d’autre part il y le gouvernement de Bosnie Herzégovine qui réunit dans cette période

trouver enfouis dans le sol après que toute trace des corps eut été perdue ; en aval, elle se pose aussi, bien qu’avec des finalités différentes – celles de la médecine légale –, pour les corps des combattants bosniaques exhumés des fosses proches de Srebrenica ou d’ailleurs. Au total, comment les corps ont-ils été traités – maltraités serait plus juste – sur les champs de bataille modernes ? Disons-le autrement : quelle fut « l’idéologie funéraire » des sociétés en guerre, à commencer par celle de leurs

capables de faire office de « police internationale » (mandats souvent peu clairs, capacités opérationnelles insuffisantes, financement limité) : certains échecs furent retentissants (Somalie, 1992) et certaines passivités tragiques (Rwanda, 1994 ; Srebrenica, 1995). En d'autres temps, ces carences n'auraient guère soulevé d'émotion (le génocide hutu au Burundi en 1972 ne fut même pas discuté à l'Assemblée générale), mais désormais elles pointaient toutes les faiblesses, les insuffisances et les dysfonctionnements

l'intervention d’une Loi adoptée en méconnaissance des engagements internationaux de la France. Cette tendance aboutit à solliciter l’imagination… débridée… délurée (?) des avocats. Récemment, en 2002, les ayants-droits de victimes du génocide de Srebrenica ont saisi la justice néerlandaise d’une réclamation en responsabilité dirigée contre l’ONU et les Pays-Bas. Cette réclamation invoquait qu’en restant inactifs, ces deux entités auraient manqué à leurs devoirs de protection, donc commis des violations