Stances Galantes

lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique. ‘amour(v12), maîtresse(v13), cœur(v14), flamme(v15)’ Ainsi, les sentiments de Rodrigue sont mis en relief. On peut également souligner l’emploi du vocabulaire galant et des métaphores précieuses : ‘mon feu(v7), ma flamme(v15) Il associe Chimène, sa bien-aimée au feu, l’utilisation de ce vocabulaire peut être associé au lyrisme. De plus, l’emploi de la 1ère personne du singulier qui est typique du registre

1 Benoît de Cornulier, Laboratoire de Linguistique de Nantes (UMR 6310) Sur la versification de Victor Hugo dans Les Contemplations Mon propos est ici d’étudier quelques aspects de la versification de Victor Hugo dans les Contemplations en m’appuyant sur un relevé métrique exhaustif des poèmes de ce recueil. Il s’agit d’une base de données, consistant en un tableau (informatique) où chaque pièce métrique – poème ou partie métriquement cohérente d’un poème – est analysée en fonction

Théophile de Banville * « J’ai tant rêvé de toi », Robert Desnos * « Même quand nous dormons », Paul Eluard *  Les nouvelles fleurs du mal, Charles Baudelaire * « Il n’y a pas d’amour heureux », Louis Aragon * « Stances Galantes », Molière * « Secret du cœur », Albert Freland Poèmes Il n’est rien de si beau comme Caliste est belle. C’est une œuvre où Nature a fait tous ses efforts ; Et notre âge est ingrat qui voit tant de trésors, S’il n’élève à sa gloire

elle connut regain de faveur au temps de l'école parnassienne (Trente-six Ballades joyeuses, de Th. de Banville). E. Rostand a introduit une ballade pleine de verve dans Cyrano de Bergerac. On appelle aussi des poèmes simplement partagés en stances égales et racontant, ordinairement sur le monde fantastique, une histoire d'autrefois ou une légende. Il en existe chez nous en France de très anciennes, se rattachant sans doute aux origines de notre poésie, comme c'est le cas en Espagne pour les

même son théâtre tout entier..."[3] (1682). Dans sa quatrième Dissertation, l'abbé d'Aubignac dénonce Corneille comme l'auteur de la cabale contre l'École des femmes[4]. Boileau, de son côté, fait paraître dans les Délices de la Poésie galante en 1663 ses Stances à M. de Molière, inspirées, selon d'Aubignac, par le désir de dire son fait à Corneille et à son entourage, dans lesquelles il défend l'École des femmes. En 1665, dans le couplet initial de sa seconde satire, le même Boileau loue la fertilité

lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique. ‘amour(v12), maîtresse(v13), cœur(v14), flamme(v15)’ Ainsi, les sentiments de Rodrigue sont mis en relief. On peut également souligner l’emploi du vocabulaire galant et des métaphores précieuses : ‘mon feu(v7), ma flamme(v15) Il associe Chimène, sa bien-aimée au feu, l’utilisation de ce vocabulaire peut être associé au lyrisme. De plus, l’emploi de la 1ère personne du singulier qui est typique du registre

vers sur l' autre sans que l' on puisse marquer une pause Hémistiche : moitié de vers Hymne : chant, poème à la gloire des dieux, ou célébrant avec enthousiasme une personne ou une valeur Madrigal : courte pièce en vers exprimant une pensée galante Ode : poème lyrique composé pour célébrer une personne Solliloque : Discours d' une personne qui réfléchit à haute voix → monologue intérieur Sonnet : Poème à forme fixe comportant 2 quatrins et 2 tercets Strophe : ensemble formé de plusieurs

exprime en effet souvent une expérience personnelle, intime. L’amour, le sentiment de solitude, l’angoisse du temps qui passe, la révolte contre les injustices sont les sujets les plus traités en poésie à travers les siècles. L’amour et la mort des Stances de Ronsard de Non l’amour n’est pas mort de Robert Desnos et de ma morte vivante. Maisil’s agit du vécu de ces trois poètes face à la perte d’un être cher. Souvent la poésie est écrite à la première personne du singulier. Le Romantisme, par exemple

Du vrai savant que je chérisLa raison ferme et lumineuseVous montrera les cieux décrits,Et d’une main audacieuseVous dévoilera les replisDe la nature ténébreuse :Mais, sans le secret d’être heureuse,Il ne vous aura rien appris. Voltaire, Épîtres, stances et odes A George Sand (VI)Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;Verse ailleurs ce trésor que j’avais pour tout bien.Va chercher d’autres lieux, toi qui fus ma patrie,Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie,Fais riche un autre amour et souviens-toi

et leurs désirs personnels, Rodrigue et Chimène défendent pourtant leur « gloire », c’est-à-dire leur sens de l’honneur et des valeurs aristocratiques. Les stances de Rodrigue, à la scène VI de l’acte I, restent la plus célèbre expression de ce dilemme dit « cornélien ». Insérées dans la plupart des pièces écrites entre 1630 et 1660, les stances sont un moment d’expression lyrique d’un personnage irrésolu, souffrant ou rêveur. Elles se composent de plusieurs strophes, dont chacune expose une idée particulière