Stendhal Le Roman Est Un Miroir

[pic] |STENDHAL - LA CHARTREUSE DE PARME L'HÉROÏSME A L'ÉPREUVE DU ROMAN | |      La Chartreuse de Parme est un roman de formation : c'est dire que le roman nous fait assister à l'évolution d'un personnage qui, au gré d'aventures diverses au cours desquelles il se cherche, finit par se trouver et se constitue sous nos yeux en tant que  héros. A vrai dire, le genre à lui seul pose quelques problèmes quant à l'héroïsme : imagine-t-on les héros grecs le devenir au terme d'une quête, eux qui, dès

objectivité scientifique, les comportements de ses héros. L'ensemble des Rougon-Macquart correspond à cette ambition. Chaque roman apparaît comme une expérimentation nouvelle. Mais la science et la littérature sont difficilement compatibles. Réalisme (masculin) Le réalisme est un mouvement littéraire et culturel du XIXe siècle (vers 1850-1890) qui donna pour mission au roman d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles (vécues) sont

lecteur permet souvent de donner de la valeur à un roman. En effet, l'histoire est la charpente du roman, son ossature. Elle constitue un fil directeur qui guide le lecteur du début jusqu'à la fin de sa lecture. Ainsi, l'extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal proposé raconte la spectaculaire et périlleuse évasion nocturne du héros, qui descend à l'aide d'une corde du haut de la tour. Ce texte constitue un épisode romanesque, digne des romans de cape et d'épée. De ce fait le lecteur reste en

champ libre à une forme d'œuvres qui oscillent entre les deux.Citons notamment Stendhal, précurseur de la littérature-miroir, proche d'un romantisme violent avec le personnage de Julien Sorel, ou feutré avec La Chartreuse de Parme. Et aussi Balzac, proche d'un réalisme romantique avec le personnage de Lucien de Rubempré ou du roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Mais ces nuances ont mis du temps à voir le jour. « Stendhal et Balzac avaient pu paraître des anti-Lamartine: on s'apercevait qu'ils étaient

et la Révolution Industrielle. Dans les domaines artistiques de la Peinture et de la Littérature, le mouvement Réaliste rejette l'idéalisme Romantique en privilégiant la relation à la Réalité. Ce sera l'âge d'or de la nouvelle et du roman sous l'égide de Balzac, Stendhal, Flaubert, Maupassant et Zola. Mais comment qualifier cette relation du réel au réalisme ? Simple reflet ou authentique création ? C'est le problème complexe de la Re-présentation de la Réalité qui nous est ainsi posé. Nous montrerons

concrètes et familières, qui sont proches du lecteur et ancrées dans la réalité sociale. Le réalisme aboutit, dans les années 1880 à la création du naturalisme (Emile Zola).  L’histoire du mouvement : Le roman est le miroir de la société : Dans la première moitié du XIX siècle, Stendhal et Balzac ont une ambition commune, faire de la littérature le reflet de la réalité en dressant le tableau de la société dans son ensemble et en prenant en compte les différents milieux, caractères, ainsi que

D'après Stendhal, le roman est «un miroir que l'on promène le long d'un chemin». Dans cette perspective reproductrice de l'art romanesque, la fonction des personnages est donc de représenter la société dans laquelle il vit. Pourtant il semble probable que ces être fictifs remplissent d'autres fonctions et nous verrons donc si l'auteur des personnages de roman se limite à une fonction mimétique vis-à-vis de la société. Il apparaît de ce fait que certes, le personnage de roman reflète la société

I/ Le roman, un moyen d’explorer l’homme et le monde A la différence de l’essai qui a recourt à l’abstraction, le roman va explorer l’homme et le monde grâce à ses personnages. A travers leur évolution, (analyses des pensées, sentiments, pt de vue) le lecteur va se faire une idée du monde. Le personnage est un filtre. Jeux de points de vue = outil essentiel roman, qui va mettre en place une vision kaléidoscopique du monde. Le lecteur est donc actif puisqu’il va le reconstruire. Roman : vision

champ libre à une forme d'œuvres qui oscillent entre les deux.Citons notamment Stendhal, précurseur de la littérature-miroir, proche d'un romantisme violent avec le personnage de Julien Sorel, ou feutré avec La Chartreuse de Parme. Et aussi Balzac, proche d'un réalisme romantique avec le personnage de Lucien de Rubempré ou du roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Mais ces nuances ont mis du temps à voir le jour. « Stendhal et Balzac avaient pu paraître des anti-Lamartine: on s'apercevait qu'ils étaient

commencer, les écrivains s’efforcent souvent de représenter le monde dans les œuvres. Les auteurs réalistes illustrent parfaitement cette tendance puisque, à l’instar de Stendhal qui dans le rouge et le noir, compare le roman à << un miroir que l’on promène sur une grande route >>, ils considèrent que leurs œuvres, tel un miroir, reflètent la réalité. Tout d’abord, de nombreux écrivains ont écrit dans le but de dénoncer une injustice ou les faits de société. Ils font alors de leur plume