Stigmatisation Délinquance

souvent mise à mal et les médias participent grandement à la construction de cette représentation. Les violences commises sont épinglées et jugées par l’opinion publique. La demande de places disponibles en I.P.P.J.2 semble se faire croissante et la stigmatisation des jeunes également. Les jeunes seraient-ils plus violents aujourd’hui qu’hier ? Les jeunes ont-ils tous un potentiel de déviance ? Les questions soulevées ici seront le fil conducteur de cette analyse, l’objectif que nous poursuivons étant de

selon les individus qui commettent cette déviance qui se définit comme une transgression des normes sociales en vigueur qui est réprouvée ou sanctionnée (fumer dans les lieux publics par exemple) A – DEFINITION DU PHENOMENE OBSERVE : DEVIANCE, DELINQUANCE, CONTRÔLE SOCIAL a) – La déviance se définit par rapport aux normes 1. La déviance se définit par rapport aux normes sociales. En effet, pratiquement toute notre vie sociale est organisée par des normes. Nous apercevons aisément celles qui sont

social. Dans des sociétés composées de plusieurs groupes, ceux-ci sont porteurs de normes et de valeurs différentes. L’individu est donc amené à faire des choix car ce qui est conforme à un groupe peut être déviant pour un autre. On parle de stigmatisation lorsqu’un groupe accole une étiquette péjorative (ex : déviant) à un autre. Doc. 1 p.308 q. 1,2,3 1) La norme de se montrer heureux même si on ne l’est pas. 2) Les sanctions consistent essentiellement en réprobations de la part des autres

CHAPITRE 3 DELINQUANCE : QUELLE ETENDUE, QUELLES CAUSES, QUELS ACTEURS ? Ce chapitre décrit les représentations sociales associées à l’étendue, aux causes et aux acteurs des délits et des crimes. Il s’agit donc de saisir les principales façons de percevoir et d’expliquer comment les mentalités représentent la délinquance. De ce point de vue, quatre questions se posent : 1) A quel niveau se situe le sentiment d’insécurité tant concernant la crainte associée à l’espace public que concernant l’estimation

DANS LA DELINQUANCE ? Aujourd’hui, il est un fait que la délinquance en générale mais tout particulièrement celle des jeunes des banlieues devient un véritable problème de société, sujet à divers débats sur les solutions à adopter pour en venir à bout. Dans nos villes cette violence juvénile nous désarçonne et nous assistons périodiquement à des flambées de violence qui déroute le commun des mortels. Notre société a majorité urbaine est malade de ses incivilités et de cette délinquance. Des zones

__________________________________________________________________________ Contrairement ce que certains viennent à penser, il est impensable de croire qu’un individu devient ou est un criminel en raison de sa religion ou de sa couleur de peau, elles ne peuvent être les causes d’un acte de délinquance, cette logique de penser est tout simplement irrationnelle. On ne peut parler de criminel-nés, ainsi qu’un de gêne du criminel, le délinquant est définit avant tout par ses actes. Mohamed, un jeune âgé de 17 ans et originaire de Mons-Borinage est

La carrière de délinquant   « L’hérédité, c’est ce que croit un homme jusqu’à ce que son fils devienne un délinquant » Les phénomènes de délinquance se multiplie aujourd’hui en France, en témoigne le dramatique attentat de charlie hébdo il y a un mois. Avant de pouvoir parler de délinquance, nous devons expliquer son origine. En effet, la délinquance provient de la déviance, mais plus précisément du non-respect des normes juridiques, c’est-à-dire des lois et plus exactement des règles pénales. En

Délinquance juvénile Quand la famille s’emmêle Toutes nos publications sont disponibles : - En téléchargement, depuis l’adresse internet de notre ASBL : www.cpcp.be/etudes-et-prospectives - En version papier, vous pouvez les consulter dans notre centre de documentation situé : Rue des Deux Églises, 45 - 1000 Bruxelles Tél. : 02/238 01 00 - Mail : info@cpcp.be 2 La famille face à la délinquance juvénile introduction La problématique de la délinquance juvénile n’est pas

que la délinquance ? a) Définition b) Les différentes formes de délinquance c) Les types de délinquants selon : le sexe, l’âge et la catégorie socioprofessionnelle II/ Les statistiques de la délinquance en France. a) Qui établit les statistiques de la délinquance et pourquoi ? b) Quelles sont les limites ? III/ Qu’est-ce qui entraîne la délinquance ? a) Le rôle des parents b) Le problème urbain c) Les problèmes de délinquance à l’école

Attention : Si la première partie invite à parler des causes de la délinquance, la seconde plutôt de la déviance subie que la société instaure, il s’agit bien du même devoir qui implique un minimum de cohérence entre les parties ! On aura reconnu la distinction d’Edwin Lemert que l’on peut faire entre déviance primaire (transgression de la norme) et déviance secondaire (étiquetage) Intro : « Le crime est normal » selon Durkheim : la citation du célèbre sociologue fait le pont entre les deux dimensions