Sujet Sur Souvenir Nostalgie

Texte D : G. Perec, W ou le souvenir d’enfance, 1975 Ecrire son autobiographie, c’est accepter de dérouler tous les replis de son âme afin de se livrer nu au lecteur à la fois pour mieux se comprendre et en même temps pour jouir du plaisir de l’écriture dans la reviviscence qui peut naître de la remémoration. C’est bien dans cette tradition rousseauiste que semblent s’inscrire nos quatre textes, unifiés, en apparence, par une thématique commune, celle du souvenir du temps de l’enfance, topos

en sera le personnage principal ? Est-ce le cas dans une autobiographie classique ? Pourquoi cette insistance sur le mot livre (le récit aurait pu s’appeler « la vie de ma mère » ou « ma mère », etc.) ? Quel est le sens du « de » (le livre a pour sujet et objet la mère, est un cadeau offert à la mère, lui appartient : il la fait revivre, etc.) ? Le livre de ma mèrepeut donc être une sorte de « roman de la mère », une évocation poétique et idéalisée qui ne vise pas à retracer l’ensemble de la vie

des mots à ce qui fut l’enfance. À ces états de découverte et de surprise qui furent les siens, mais pour lesquels elle ne disposait pas du langage adéquat. Le geste du retournement participe à l’élaboration d’une légende personnelle : il permet au sujet lyrique de se doter dans le poème d’images appropriables. Seule une voix lyrique inouïe, apparemment inextinguible, est à même de préserver la puissance expressive de l’enfance : Que jamais la voix de l’enfant en lui ne se taise, qu’elle tombe

Dissertation de philosophie : Suis-je mes souvenirs ?A première vue, il paraît évident que je suis mes souvenirs : quand c'est moi qui vit à la fois dans le présent mais qui ai aussi vécu dans le passé, il paraît alors difficile de ne pas être mes souvenirs, alors que je suis un être qui vit avec son temps, semble-t-il ? Pourtant, dirait-on vraiment que je suis mes souvenirs quand j’ai déjà du mal à me rappeler ce que j’ai mangé hier soir ? Alors, suis-je mes souvenirs ? Il s'agit ici de s'interroger sur

PLAN DES TROIS SŒURS Espoir relancé ou désespérante illusion ? Intro : Il n’y a souvent pas de commencement, pas de fin dans ses œuvres qui sont sans intrigues. Il est souvent question d’une simple ébauche de sujet, de fragments de vie. Les 3 sœurs ont la volonté de retourner à Moscou pour échapper à la vulgarité et à l’insignifiance de la vie provinciale Chez T il n’y a rien d’artificiel, c’est la vie même Ils leur semblent que ce n’est la qu’une situation provisoire, qu’un jour

Introduction Constat de l’auteur : retour des objets et produits de l’enfance des 20-35 ans (Bisounours, Casimir, Petit Bateau, Kichers, modèle rétro de la Mini Cooper, Barbapapa…) Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à témoigner d’une grande nostalgie pour leur enfance, qu’ils tentent de retrouver par le biais de produits plus ou moins régressifs et souvent de marques connues depuis leur plus jeune âge. (p.1) L’auteur souligne que ce phénomène de société s’est amplifié depuis le milieu des années

littérature française qu’il a rédigé avec les autres poètes de la Pléiade (La Défense et illustration de la langue française), Du Bellay déclare dans un des premiers sonnets : « j’écris naïvement tout ce qu’au cœur me touche ». L’imitation et les souvenirs littéraires tiennent pourtant une grande place dans Les Regrets. La création poétique ne peut se réduire à la transcription fidèle d’une émotion, d’une impression ou d’une observation personnelle. Du Bellay reste toujours un artiste, qui stylise

Analyse de Paroles par Jacques PrévertOct 11  Written By  Mia FelittiLa Grande Famille , René Magritte, 1947, huile sur toile, 40x50,5 cm René Magritte est un peintre surréaliste belge du XXe siècle. On remarque trois éléments distincts dans ce tableau : une mer, un ciel et un autre ciel de la forme d’un oiseau qui prend son envol. Le ciel dans l’oiseau est clair et paisible, on peut voir des nuages. Le ciel à l’arrière-plan , lui, est gris

ainsi qu’aux affaires humaines, ou plus précisément, la conversion religieuse, qui est aussi l’exception à la règle du passé qui déterminerait rigoureusement le présent, selon les sciences. Cette pensée nous permettra de définir plus encore le sujet : quels seraient les aspects qui nous indiqueraient que le passé n’est jamais complètement révolu ? On expliquera alors l’importance de la mémoire individuelle ou collective de l’humanité ainsi que les conséquences irréversibles dû à nos faits et gestes

l’européenne qui cherche à séduire par ses parures ; elle est aussi meilleure mère et meilleure épouse. L’anthropophagie paraît de même plus excusable au regard de l’usure qui se pratique de ce côté-ci de l’océan, comme il l’écrit au chapitre consacré à ce sujet : « si on considere à bon escient ce que font nos gras usuriers […] qu’on dira qu’ils sont encores plus cruels que les sauvages dont je parle. » Le ton qu’il emploie lors de ces accusations s’apprente à celui du sermon religieux, il n’hésite d’ailleurs