Sully Prudhomme

Oui, c’est le pire exil, l’exil dans la patrie. Et ni le ciel, ni l’air, ni le lis virginal, Ni le champ paternel, n’en guérissent la peine : Au contraire, l’amour tendre du sol natal Rend l’absente plus douce au cœur et plus lointaine. Sully Prudhomme Les solitudes

près de quatre cents hommes de lettres et lecteurs de la revue littéraire La Plume succédant au poète parnassien Leconte de Lisle et précédant de près le poète Mallarmé. Aidé par un groupe d’amis (Montesquiou, Maurice Barrès, François Coppée, Sully Prudhomme, Jean Richepin) qui se cotisent pour lui venir en aide, il reçoit également un petit pécule du ministère de l’instruction publique en 1895. Emporté par la maladie, il meurt en janvier 1896, à l’âge de cinquante-deux ans. Des milliers de Parisiens

imaginaire.- Sombrero Productions, 1997.- 1 vidéocassette VHS, 73 mn : coul., SECAM, sonore Suite de la notice 2/3 : La chanson du jardinier fou (Caroll), Plaies d’amour (Garcia Lorca), Casida des colombes obscures (Garcia Lorca), Première solitude (Sully Prudhomme), Nostalgie bienheureuse (Goethe), Fleurir est aboutir (Dickinson), Et la mort n’aura pas d’empire (Thomas), A Cassandre (Ronsard), Chants du crépuscule (Hugo), Les hiboux (Baudelaire), Ma bohème (Rimbaud). COLLÈGE-LYCÉE BONNARD Henri, Code

Duhamel 6. Le chêne et le roseau de Jean de la Fontaine 7. Le jardin mouillé d'Henri de Régnier 8. Le vent d'Émile Verhaeren 9. Sur le Chemin de Jean-Christophe Rufin 10. Savez-vous ce que c'est qu'un printemps de Madame de Sévigné 11. de Sully Prudhomme 12. En chemin d'Anatole France Le petit garçon de la lune Laissez-moi m'endormir sans berceuse. Laissez-moi retourner sur la lune. Je reviendrai demain matin et même pour aller plus vite je prendrai un aérolithe. — Qu'est-ce que c'est 

• la science possède une certaine beauté, une poésie que l’art peut exprimer (cf. Science). • L’art : - a essayé de tout temps d’exposer les conceptions de la science : histoire, physique, psychologie, etc. (Lucrèce, Voltaire, Chénier, Sully Prudhomme) – se rapproche, vers 1850, de l’histoire en lui empruntant ses méthodes exactes pour reconstituer le passé (couleur locale, réalisme, Parnasse, Flaubert, Salammbô) – d’une façon plus générale, s’inspire de toutes les sciences pour observer le

siècle – Liens Leconte de Lisle (1818-1894) Les Goncourt Madame de Staël (1766 — 1817) Mallarmé, Stéphane Octave Feuillet Paul Verlaine (1844-1896) Prosper Mérimée (1803 — 1870) ROSTAND Edmond, Cyrano de Bergerac Stendhal (1783-1842) Sully PRUDHOMME (1839-1907) Théodore de Banville (1823-1891) Victor Hugo (1802-1885) Demain, dès l’aube (1856) Les Feuilles d’Automne (1831) Les Misérables (1862) Notre-Dame de Paris (1831) Zola – Biographie Delen Vind ik leuk: À la française … Pages

leur cour, Les chefs, au front de leurs milices, Si je suis avec mon Amour. Blanche Amie aux noirs cheveux lisses, Nul Dieu n'est assez puissant pour Me dire : " Il faut que tu pâlisses ", Si je suis avec mon Amour. René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) Les amours terrestres Nos yeux se sont croisés et nous nous sommes plu. Née au siècle où je vis et passant où je passe, Dans le double infini du temps et de l'espace Tu ne me cherchais point, tu ne m'as point élu ; Moi

s'appeler, Elles se sentent bien parentes, Mais ne peuvent pas se mêler. On dit qu'elles sont immortelles ; Ah ! Mieux leur vaudrait vivre un jour, Mais s'unir enfin !... dussent-elles S'éteindre en épuisant l'amour ! René-François Sully Prudhomme Ondine (1901) Ton rire est clair, ta caresse est profonde, Tes froids baisers aiment le mal qu’ils font ; Tes yeux sont bleus comme un lotus sur l’onde, Et les lys d’eau sont moins purs que ton front. Ta forme fuit, ta démarche

-p18-19 Demain de Robert Desnos-p20 Poème de Samuel Beckett-p20 Le temps de vivre de Boris Vian-p21 J’ai bien le temps de vivre de Claude Roy-p22 Pourquoy m’as-tu vendu, jeunesse de Charles d’ORLEANS-p22 Le temps perdu de René-François Sully Prudhomme-p23 La montre de Théophile Gaultiers-p24 La beauté Hymne à la beauté Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime

symbolique. Au XVIIIe, renouveau du genre avec l’appétit de connaissances ambiant : Lebrun-Pindare, « Ode à Buffon »,1771. Depuis le XIXe, l’inspiration scientifique et la philosophie tendent à déserter la poésie, certaines tentatives néanmoins : Sully Prudhomme, « Épreuves »,1866 où il met en vers les progrès techniques du câble télégraphique sous- marin par exemple. R. Queneau, « Petite Cosmogonie portative », 1950, bien qu’il tente par le biais de l’humour d’en tempérer la portée didactique souvent