Surgères

Sorbonagres” Il dispensoyt doncques son temps en telle faczon que ordinairement il s'esveilloit entre huyct et neuf heures, feust il jour ou non ; ainsi l'avoient ordonné ses regens theologiques, alleguans ce que dict David : Vanum est vobis ante lucem surgere. Puis se guambayoit, penadoyt et paillardoit par my le lict quelque temps pour mieulx esbaudir ses esperitz animaulx ; et se habiloit selon la saison, mays voulentiers portoyt il une grande et longue robbe de grosse frize fourrée de renards ;

de la mort – parce que tout de même… – comme le dernier sujet d’un dandysme désinvolte. […] Samedi 6 janvier 1990 Paris. Place Blanche. 13 h 40. Répétitions de Music-hall. Bonnes, excellentes même, conditions et cela ne se passe pas trop mal. Surgère plutôt disponible, et après tout, c’est à moi de tenir le gouvernail. Louis, un double de l’auteur ? RepèresCRISE PERSONNELLE : JEAN-LUC LAGARCE VS LOUIS Séance 4 Objectif Découvrir l’auteur par le biais du personnage principal (ou l’inverse

1524. Mort à l’âge de 61 ans, en 1585 en Touraine. Adepte de l’épicurisme et figure majeur de la littérature poétique de la Renaissance. Sonnets pour Hélène est un recueil parut en 1578. Recueil écrit pour une suivante de la reine appelé Hélène de Surgères qui venait de perdre son fiancé. Elle est marqué par la vieillesse et de la mort, mais Ronsard y affirme aussi l’urgence de vivre. Ce poème est un sonnet (poème à forme fixe avec une chute dans le(s) dernier(s) vers => ce qui donne le sens du texte)

particulièrement cruel dans ces attaques. Il prend le contrepied de la tradition amoureuse de la poésie. Nous pouvons penser que Scarron se moque de Ronsard qui, dans son recueil Les amours, avait célébré la beauté des femmes et notamment celle d’Hélène de Surgères. « A mademoiselle » Oui, femme, quoi qu'on puisse dire Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l'ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même, Un regard distrait ou moqueur, Peuvent donner à qui vous aime

cette valeur de la maison natale qui a plus d’importance que les palais romains. La valeur qui accorde soit à la maison soit au palais ce n’est pas une valeur mesurée materiellement mais il s’agit d’une valeur sentimentale. Ronsard « Hélène à Surgères » s’agit de sa meilleure œuvre de maturité et une œuvre parmi les plus accomplies du poète. Hélène était une jeune fille du cours royal beaucoup plus jeune que Ronsard. Ronsard raconte que cette dame a nourit son imagination et a conduit son inspiration

(rappelons l’importance de la rose, symbole de la fragilité humaine). De plus, pour Ronsard nature et mythologie appartiennent à un même univers ; le poète utilisera la mythologie comme moyen de suggestion : il sait par exemple que le nom d’Hélène de Surgères appelle la figure d’Hélène de Troie, et que celle-ci suggère l’idée de la parfaite beauté. Bref, cet homme qui d’emblée avait eu l’audace de proclamer son ambition de vaincre la mort en s’élevant au rang des dieux, sut assumer cette téméraire entreprise

Les premiers poèmes à Cassandre chantent plutôt un amour idéalisé, alors que les amours à Hélène sont imprégnées d’une tristesse sereine inspirée par la mort (c’est l’amour d’un homme vieux, parfois amer, hanté par l’idée de sa fin). NB: Hélène de Surgères est la fille d’honneur de Catherine de Médicis. Le dernier alexandrin des Sonnets pour Hélène est "Car l’amour est la mort n’est qu’une même chose.". Si l’amour est finalement incapable de surmonter la mort, le poète a pourtant l’ambition de vaincre

œuvres : il écrit pour Cassandre, deux recueils de sonnets, Les Amours de Cassandre et Les Amours puis pour Marie des poèmes plus simples et plus clairs dans Des Hymnes et De la continuation des Amours et enfin Sonnets pour Hélène pour Hélène de Surgères. Il rédigera aussi d’important recueil comme Quatre premiers livres d'Odes (1550), et Ode à la Paix (1550). Ronsard s’engagera aussi politiquement en devenant conseiller et poète officiel des Rois Henri 2 et Charles 9 pour lesquels il écrira des

dédiée à la Reine d’Ecosse, Marie Stuart. 1570 : création de l’Académie de Poésie et de musique par Jean-Antoine de Baïf. 1578 : parution des Sonnets pour Hélène de Ronsard, commandés par la reine Catherine de Médicis pour sa protégée Hélène de Surgères afin de la consoler de la perte de son amant à la guerre. 1585 : mort de Ronsard. 1589 : parution de l’Orchésographie de Thoinot Arbeau à Langres. Les artistes de l’ensemble La Bellezza Solène RIOT, flûtiste à bec et cornettiste à bouquin,

que Ronsard rencontre en 1555 ; elle a alors quinze ans. Elle meurt en 1573. -Cassandre : jeune noble d’origine italienne (Salviati) ; Ronsard rencontre cette jeune fille de quinze ans dans un bal à la cour de Blois en 1545. -Hélène : Hélène de Surgères, dame de chambre de la reine Catherine de Médicis, est également bien plus jeune que Ronsard ; elle vient de perdre son amant à la guerre.Séance 2 – Dates-clefs de la Renaissance (vies croisées de Ronsard et de Montaigne) 1453 : Prise de Constantinople