Sylla Plutarque

prestigieuse gens JULIA. Lié au milieu de la Plèbe par son oncle Caius Marius, il refusa de répudier sa femme, Cornélie, fille de Cinna, comme l'exigeait Sylla, un général et important homme d'état romain. Il se rendit à Rhodes où il étudia la rhétorique et fut élu au collège des pontifes. Rentré à Rome en 78 av J.C, après la démission de Sylla, il entreprit une brillante carrière politique: questeur en 69 av J.C, édile curule en 65 av J.C, puis gouverneur en Espagne, il se joignit aux forces de

d’Alexandrie ( 95-165) , nous présente cet épisode de l’histoire romaine dans le livre II de son oeuvre Guerres civiles. ( présentation d’Appien) Sylla abdique en -79, à cette époque le sénat est renforcé : il y a plus de sénateurs. Le sénat constitue la seule institution ayant le pouvoir de rendre la justice. Mais une vingtaine d’années après la mort de Sylla, la République romaine subit de nombreux troubles intérieurs et extérieurs. En effet, la guerre contre Mithridate ( 73- 65 ) reprend, de grandes

La fin de la République romaine (79 – 44 a.v JC) Sylla : (domine Rome de -88 à -79) => opposé à Marius mais bien plus intelligent que lui, aristocrate ambitieux, fait rentrer son armée dans la ville de Rome pur massacrer ses adversaires (Marius parvient à s'échapper). Il est soutenu par Pompée, dans la guerre civile de 9 et 82 qu'il remporte. Il impose alors une dictature. Il abdique en -79 pour des raisons mystérieuses, mais la République ressort fragilisée par de profondes réformes qui

moment qu'il fait la conaissance de Pompée). Démobilisé en -81, il revient à ses études de droit. Début remarqué pour avoir été avocat de l'affaire «Pro Quinctio». En -79 il prononce le «Pro Roscio Amerino»: s'attaque à un affranchi du dictateur romain Sylla, se sentant soutenus parles nobilitas, il gagne le procès. Il juge plus prudent de s'éloigner de Rome pendant quelque temps et en profite pour parfaire sa formation en Grèce de -79 à -77, reçoit l'enseignement de: Antiochos d'Ascalon (successeur de

réfugia en Egypte où il fut assassiné par un homme de main de Ptolémé XXIII qui renverra sa tête à Rome. Alors que Sylla entre dans Rome, la moitié de son armée, dont Pompée, affronte les troupes marianistes dans le centre de l'Italie. Pompée n'a pas l'occasion de se distinguer particulièrement au cours des dernières opérations dans la péninsule italienne. Pour s'attacher Pompée, Sylla lui offre sa belle-fille, Æmilia Scaura, comme épouse. Æmilia est déjà mariée et est enceinte mais divorce de son

46, appuie les mesures de rigueur prises par Cicéron contre Catilina. Tiron Référence à Caton (Marcus Porcius) dit l’Ancien ou le Censeur, 234 à 149 av JC, homme politique, auteur d’un traité sur l’agriculture. Référence à Sylla ou Sulla (Lucius Cornelius) 138-78 av JC, général et homme d’état, consul en 88, dictateur et responsable des proscriptions. Référence à Spartacus : Spartacus est un esclave et un gladiateur thrace. Il dirigea la Troisième Guerre servile en

accusations de prévarication datant du mandat de Catilina en Afrique. Puis vinrent les accusations et les insinuations les plus venimeuses, rumeurs de scandales sexuels, incestes, assassinats (…) On dit que, dans les jours terribles de la dictature de Sylla, Catilina a été l'un de ses exécutants les plus actifs, tuant les ennemis du dictateur et apportant leurs têtes pour la récompense. On dit qu'il a commencé par liquider son beau-frère de cette façon : la sœur de Catilina voulait faire tuer son époux

rang équestre, le groupe des citoyens les plus riches et les plus considérés parmi les citoyens. Pourquoi Cicéron voyage-t-il en Grèce en Asie de 80 à 77 A.V J-C ? Après son procès gagné en faveur de Sextus Roscius, Cicéron en s'attaquant à Sylla qui était à ce moment là au pouvoir, il préfère quitter Rome, quelques temps. C'est justement en grèce à Athènes qu'il part parfaire sa formation de 79 à 77 av. J.-C.: il y suit notamment des cours de Philosophie et des cours oratoires et intellectuels

à la veille de Munda (dernière bataille qui l‘opposât aux partisans de la république). Ainsi, César par son incroyable charisme, couple la gloire militaire et le pouvoir politique. A cela, il ajoute une prétention divine, qui fut aussi celle de Sylla et de Pompée, le plaçant au niveau des hommes supérieurs; il est d’ailleurs grand pontife depuis 63, c’est-à-dire qu’il est lien entre dieux et hommes. L’essor du pouvoir personnel de César accentue et met, sans doutes, en péril celui des institutions

Roscius, le propre fils de la victime. L'accusation est portée par le célèbre procureur Erucius dont les brillants succès ne se comptent plus. Ses honoraires sont payés par L. Cornelius Chrysogonus, un Grec affranchi, ancien esclave et bras droit de Sylla lui-même. La défense est assurée par un jeune avocat, encore inconnu, mais dont le nom, dans les lettres et dans l'histoire, demeurera impérissable : M. Tullius Cicéron. L'accusation est gravissime. En effet, si Roscius est reconnu coupable, il