Sylla

une armée de trois légions pour venir en aide à Sylla ; il est aussi le premier à avoir été salué du titre d’imperator, qui n’était jusqu’alors porté que par des généraux ayant exercé un commandement en chef. Vers 70 av. J.-C., Pompée, qui a déjà revêtu la dignité consulaire, se trouve face à Crassus. Devenu un héro populaire grâce à ses victoires, Pompée rompt avec le parti aristocratique. Il rend aux tribuns de la plèbe tous les pouvoirs que Sylla leur avait enlevés et confie aux chevaliers, représentants

du stoïcien Diodote. Buste de Pompée Il s'oriente vers la profession d'avocat et débute, en 81, par un plaidoyer contre un des favoris de Sylla. Il obtient, certes, gain de cause, mais la prudence l'oblige à s'éloigner quelques temps. En 79 av. J.-C., il prononce le Pro Roscio Amerino ; il s’attaque à un affranchi du dictateur romain Sylla, se sentant soutenu par la nobilitas. Il gagne le procès mais juge plus prudent de s'éloigner quelque temps de Rome. Il décide donc de quitter Rome temporairement

décide de ne pas se laisser faire. Catilina, César, Crassus, Pompée...Chacun d'eux voudrait bien être dictateur, s'il le pouvait, et couper la tête aux autres. On ne peut en dire autant de Cicéron : il a parlé contre la tyrannie depuis la dictature de Sylla, quand il fallait du courage pour le faire.

de Cinna, chef du parti populaire de 87 à 84, on lui fit épouser Cornelia, la fille de ce dernier. En danger lors de la dictature de Sylla (Sylla exige que César divorce de Cornelia et César refuse), il doit quitter Rome, s’enrôle dans l’armée puis profite de cet exil pour aller finir ses études (rhétorique) en Grèce. L’ascension de César A la mort de Sylla (78), il rentre et développe activement ses relations, dépense beaucoup d’argent en réceptions et en jeux pour capter la faveur du peuple

| |Jules César (Caius Julius Caesar) |Cicéron (Marcus Tullius Cicero) | |Marius (Caius Marius) Sylla (Lucius Cornelius Sulla) | |Catilina (Lucius Sergius Catilina) | | |Salluste (Caius Sallustius Crispus)

visant à renverser la République romaine et tout particulièrement son Sénat aristocratique. Issu d'une famille noble appauvrie, Catilina sert pendant la Guerre sociale avec Pompée et Cicéron sous les ordres de Gnaeus Pompeius Strabo. Puis il soutient Sylla lors de la guerre civile de -84 - -81. En -73, il est accusé d'adultère avec une vestale, Fabia, qui était la demi-sœur de la femme de Cicéron. Il devient préteur en -68 et gouverne la province d'Afrique pendant les deux années qui suivent. À son

naquit en l’an 106 avant JC, en Italie. Il vit son enfance pendant des années de troubles et de guerre civile, malgré tout, il fait des études de philosophie, de sciences, de droit et de rhétorique. Il devint avocat, et, en 80 avant JC, il attaque Sylla en justice. Il acquiert par la suite rapidement de la renommée et se lance dans la « carrière des honneurs ». Il commence par Questeurs en 76, puis Edile en 70 puis Préteur en 67. Il s’attaque a Verrès, gouverneur de la Sicile qui pillait et opprimait

L’ascension et le triomphe de César César entame le parcours politique classique (cursus honorum) : tribun militaire , questeur en 69 av J.C. en Espagne, puis édile en 65 av J.C. En 64 av J.C. , il intente des procès contre d’anciens partisans de Sylla, fait condamner Lucius Liscius et Lucius Bellienus, payés pour avoir ramené la tête de proscrits. César se fait élire en 63 av J.C. au titre de pontifex maximus grâce à une campagne financée par Crassus. Il dépense d’importantes sommes d’argent

Ménéandre. La guerre civile éclate pendant les études de Cicéron. A 17 ans, Cicéron s'engage dans l'armé sous les ordre de Marius et Sylla. Il fait ça car pour être politicien à Rome il faut avoir été dans l'armée. Il quitte l'armée à la fin du conflit en 88 av JC car il ne voulait plus faire partie de l'armée. Il reprend ses études tandis que Marius et Sylla se disputent le pouvoir.Il fit aussi des études de philosophie en grec car les Romains avaient obligés les savants grecs à vivre à Rome

Roscius, le propre fils de la victime. L'accusation est portée par le célèbre procureur Erucius dont les brillants succès ne se comptent plus. Ses honoraires sont payés par L. Cornelius Chrysogonus, un Grec affranchi, ancien esclave et bras droit de Sylla lui-même. La défense est assurée par un jeune avocat, encore inconnu, mais dont le nom, dans les lettres et dans l'histoire, demeurera impérissable : M. Tullius Cicéron. L'accusation est gravissime. En effet, si Roscius est reconnu coupable, il