Symbolisme des lettres

Le symbolisme : Symbolisme définition : Le symbolisme repose sur le sens du mystère. Il règne en nous, autour de nous. Il est l'essence de la réalité. La poésie ne serait être plus descriptive : pour atteindre l'âme des choses, au delà des apparences, elle usera du symbole. Elle se fait suggestive, fluide, musicale et incantatoire. Symbole : Métaphore, image, objet concret évoquant un état d'âme ou une idée immatérielle. C'est une image pour illustré une idée. Quelques repères : Lorsqu’on

08_Depretto_Mr45_3_4.fm Page 579 Mercredi, 7. février 2007 1:56 13 CATHERINE DEPRETTO QUELQUES TRAITS SPÉCIFIQUES DU SYMBOLISME RUSSE Dans l’histoire de la poésie française, le symbolisme se laisse difficilement définir. Au sens strict, il désigne un courant poétique mineur qui n’a duré que quelques années et n’a pas à alléguer de grand nom. Lancé en 1886 par le manifeste de Jean Moréas (1856-1910), le mouvement faisait du symbole le signe de ralliement d’une réaction idéaliste contre le

la Fontaine : « les grenouilles qui demandaient un roi » Montesquieu Essais, lettres, réflexion Comédies de mœurs Contes philosophiques Dictionnaires Le pamphelet Théâtres, Essais, Dictionnaires Essais, Dictionnaires Traités Roman épistolaires Comédies « Lettres Persanes » « l’esprit des lois » « L’ile aux esclaves » « le jeu de l’amour et du hasard » « Candide » « Micromégas » « L’Ingenu » « Les lettres philosophiques » « jacques le Fataliste » « Le neveu de Rameau » L’Encyclopédie «L’Emile

décomposer en deux catégories : ceux qui dépeignent des moeurs légères et ceux qui attaquent la religion chrétienne et les moeurs qui en découlent. Parmi les premiers, on comptera notamment Choderlos de Laclos (auteur des Liaisons dangereuses, dont les lettres du Vicomte de Valmont et de la Marquise de Merteuil décrivent le libertinage de moeurs) et Crébillon Fils (qui a composé Les Egarements du cœur et de l'esprit, qui raconte l'apprentissage libertin d'un jeune noble). Parmi les seconds, on nommera Fontenelle

importe ce qu’il faisait, Rimbaud s’ennuyait toujours. Même que, dans une lettre à sa famille, il dit: « Je m'ennuie beaucoup, toujours ; je n'ai même jamais connu personne qui s'ennuyât autant que moi. » Bibliographie indicative : * Une saison en enfer, 1873 [détail des éditions] * Illuminations (textes composés vers 1872-1875, publiés en 1886) * Reliquaire, poésies (1891) * Poésies complètes (1895) * Lettres, Égypte, Arabie, Éthiopie (1899) * Œuvres, vers et proses (1912)

spiritualité, couleur, aspiration vers l’infini, exprimées par tous les moyens que contiennent les arts. » LE SYMBOLISME : Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1866, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien. Ce mouvement provient de la Russie, en particulier grâce à Valéry Brioussov, poète et fondateur du symbolisme russe. Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot "symbole" (« jeter ensemble ») pour

il inaugure la modernité poétique : son pari sur l’absolu et la toute-puissance de la poésie, « magie suggestive contenant à la fois l’objet et le sujet, le monde extérieur à l’artiste et l’artiste lui-même », fait de Baudelaire un précurseur du symbolisme des années 1870, du surréalisme de 1920 et de toute la poésie du xxe siècle. Famille Mort de son père en 1827. Sa mère se remarie (1828) avec le commandant Aupick, symbole de l’ordre bourgeois que le poète détestera. Formation Lycée Louis-le-Grand

XVème et XVIème siècle  [pic]a fréquentation des auteurs anciens à travers les manuscrits apportés en Italie par les Grecs développe dès le XVème siècle l'étude des humaniores litterae (ces lettres qui rendent plus humain) que les Romains opposaient aux diviniores litterae (lettres divines) : ces "lettres humaines", ou "humanités", longtemps mises sous le boisseau par l'Église, rassemblent les connaissances profanes dont l'homme est le centre. « Faire ses humanités » signifiera longtemps étudier

barbares, 1862). A ses côtés, on retrouve d’anciens romantiques « convertis » à une pure virtuosité formelle (Banville, Odes funambulesques, 1857) ; des maitres en poésie didactique comme Sully Prudhomme (1839-1907) ou encore des artistes proches du symbolisme et de la décaddence comme François Coppée (1842-1908) ou Catulle Mendès (1841-1909). Le décadentisme ou la vitalité d’une esthétique « fin de siècle » Le courant dit décadent s’inscrit dans une période qui n’a rien d’une fin : on observe montre

des textes théoriques qui furent censés les fonder en droit, sinon en raison : songeons au Manifeste de l'École décadente d'Anatole Baju, fondateur de la revue Le Décadent artistique et littéraire (1886), et à l'article de Jean Moréas intitulé "Le symbolisme", paru lui aussi en 1886. Disons que ces termes reflètent plutôt l'état d'esprit de la génération de la fin du siècle, saturée de luttes politiques, de positivisme et d'idéologie bourgeoise au point d'en faire un rejet absolu : c'est le règne du