Symbolisme Et Subjectivité

3- Le recueil:Le parti pris des choses de Francis Ponge, par son titre polémique, désigne l'attitude d'un poète qui se détourne des humains pour se consacrer aux choses d'une manière philosophique. Contre la subjectivité qui domine la littérature du XXe siècle, Ponge rend à l'écriture sa fonction descriptive d'ekphrasis , chère aux Anciens dans son recueil. Ainsi dans son recueil Le parti pris des choses , publié

définit comme la subordination de la représentation de la nature en faveur de l'expression émotive. Allant jusqu'au non-figuratif, certains artistes expressionnistes transmettaient les émotions directement, sans l'influence du monde visible. Le symbolisme des nombres : Plusieurs théoriciens de la musique croient que la description du titre, « Dreimal Sieben » (trois fois sept), avait une grande signification pour le compositeur, qui s' intéressait sérieusement à la mystique du nombre. Le nombre de

Boileau disait que « l’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas ». Mais croit-on aux animaux de La Fontaine ? Et cependant ne vibrons nous pas aux « animaux malades de la peste » ? La vraisemblance apporte au vrai le correctif de la subjectivité ; elle est elle-même tempérée par la bienséance qui consiste à retrancher tout ce qui ne doit pas être dit pour être mieux exprimé. Selon Jean-Dominique Biard « l’intervention du fabuliste dans ses apologues est un trait permanent des fables

sur l’expression lyrique (Les Lumières). 7) Le XIX°s : Les révolutions de l’écriture poétique. Les ruptures du Romantisme : En réaction au culte de la science et de la raison des Lumières, ce mouvement se concentre sur l’individu et sur sa subjectivité. Le monde est décrit à travers les sentiments et les questionnements du poète. Les poètes cherchent à se libérer des règles classiques trop contraignantes (règles sur l’alexandrin, cf V. Hugo). La forme poétique va se moderniser, notamment grâce

absurdes. III)            Les procédés de la persuasion 1-      Affirmer une présence et créer des liens affectifs Pour toucher le lecteur, le locuteur doit créer des liens avec lui et donc manifester sa propre présence (1er personne, marques de subjectivité). Il faut que le destinataire se sente directement concerné (2e personne). On peut également recourir aux procédés de la sollicitation (apostrophe, question rhétorique) On peut réaliser la complicité entre le locuteur et le destinataire en

sens connoté (ou figuré) La connotation introduisant une polysémie, et étant la base de tout raisonnement par analogie, elle résume l’essentiel de la pensée humaine. C’est cette polysémie qui est à l’origine de courants littéraires tels que le Symbolisme. 2) La communication du langage A) Les éléments de la communication L’émetteur/ destinateur/ locuteur délivre un message à un récepteur/ destinataire/ interlocuteur. Le message porte sur le référent, utilise un code, et est véhiculé

(1850-1893) … Le Parnasse (poésie) : en réaction à l’idéal romantique, le Parnasse prône « l’art pour l’art » et le culte de la beauté. Auteurs : Heredia (1842-1905), Leconte de Lisle (1818-1894) … Le symbolisme : Après Baudelaire et en opposition avec le naturalisme, les symbolistes expriment leur subjectivité et préfèrent suggérer plutôt que de décrire avec précision. Auteurs : Verlaine (1844-1896), Mallarmé (1842-1898), Rimbaud (1854-1891) … Le XXe Le surréalisme : La Première Guerre mondiale bouleverse

fonctionne que si il y a des attentions artistiques (apprécier l’œuvre d'art, exposer l’œuvre d'art...). C'est Goodman qui dis qu'il faut faire fonctionner une œuvre d'art, il n'y a plus de vie artistique autour de cet objet. 2) Œuvre d'art et symbolisme Goodman avait créé un laboratoire d'étude de l'art à Harvard sur les sentiments que véhicule une œuvre, etc et qui publie en 1968 Langages de l'art. Une œuvre d'art est un objet matériel qui a une architecture de symboles. Ces symboles font trois

grand nombre de fois qui suggère le meurtre abominable. Eux qui veulent s’élever spirituellement sont ici réduits à un état bestial, le plus bas qui puisse avoir. On a l’écriture poétique qui nous montre une certaine opposition assez forte grâce au symbolisme des couleurs, on a le fichu blanc mais aussi la neige qui s’oppose au sang, donc rouge, que l’on trouve un peu partout dans la maison. Le blanc représente la pureté de la religion , de la vie spirituelle, alors que le sang, le rouge que l’on retrouve

des œuvres, produite par des points de vues hégémoniques et dirigistes qui structurent l’opinion de la majorité. On ne pense plus par soi-même mais on se laisse guider par les perspectives des autres. Les maîtres à penser nous enferment dans une subjectivité, dans un dogmatisme inébranlable, nous ôtant toutes les armes nécessaires au jugement. Ionesco va prôner le travail intellectuel personnel consistant à reconsidérer les données qu’on nous propose, de les évaluer en adoptant une position d’extériorité